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LE ROYAUME DE BAHAM

Le Royaume du Peuple Baham

GUA GUEFFA TA'A TOMDJAP

Sa Majesté POUOKAM II Max, Roi des BAHAM

Octobre 2024
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DEVELOPPEMENT




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HYMNE DU ROYAUME BAHAM

  hymne_baham_intro.gif
 


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Baham : Festival LIE LA TATOMDJAP (édition 2013)


Par RoyaumeBAHAM.com

03 novembre 2011



Nouveaté

Pou'a Souo'o, Pou'a Hom, Tous !!!
Au Festival des Arts & de la Culture SOUO'O 2012




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Baham de Benelux 2013 : Soirée Culturelle & Dansante du 12 octobre 2013


Par RoyaumeBAHAM.com

24 septembre 2013



Nouveaté

"POUA' HOM BENELUX"
Venez partager une soirée agréable avec les "Baham de Benelux"
et prendre part au 1er Congrès de la Diaspora Baham
Le 12 octobre 2013 à la Salle Birmingham Palace(Bruxelles-Belgique)




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Festival LIE LA TATOMDJAP 2013 : Communiqué du Roi


Par RoyaumeBAHAM.com

26 juillet 2013



En date du 26 juillet 2013, Sa Majesté POKAM Max II, Feu'h pa Hom, a signé une décision fixant la date de la tenue du Festival LIE LA TATOMDJAP édition 2013




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Festival LIE LA TATOMDJAP 2013 : Pagne et Tenue officielle


Par RoyaumeBAHAM.com

23 aout 2013



Pagne et Tenue officielle du Festival LIE LA TATOMDJAP édition 2013

En vente : 8 500 F CFA / 14 euros




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Festival LIE LA TATOMDJAP 2013
Communiqué Presse du comité d’organisation


Par RoyaumeBAHAM.com

23 aout 2013






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Commémoration de Madame KOUAM SOUOGUEM Emilienne dit « MÂFEU PEKHÙ»



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Msem Goadjo-Kwuichue 2012 : Soirée Culturelle & Dansante du 20 octobre 2012


Par RoyaumeBAHAM.com

24 septembre 2012



Nouveaté

"MSEM GOADJO-KWUICHUE 2012"
Pour une cause Noble, Tous !!!
A la Soirée Culturelle & Dansante de Goadjo-Kwuichue
le 20 octobre 2012 à l'Espace Cheveul (Nanterre-France)




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Communauté Baham en deuil : décès de Madame KOUAM SOUOGUEM Emilienne dit « MÂFEU PEKHÙ»




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Baham : Festival des Arts & de la Culture SOUO'O 2012


Par RoyaumeBAHAM.com

03 novembre 2011



Nouveaté

Pou'a Souo'o, Pou'a Hom, Tous !!!
Au Festival des Arts & de la Culture SOUO'O 2012




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Baham : les bandits ouvrent le feu sur le maire


Par Blaise Nzupiap Nwafo (La Nouvelle Expression)

02 février 2012



A sein de la concession familiale où Elias Tchadji a reçu deux balles à la poitrine et à l’abdomen, des proches évoquent l’hypothèse d’un règlement de compte à la veille des élections municipales et législatives.

La consternation était grande, hier matin dans la concession du patriarche Samuel Biéguem au quartier Wouom par Baham, à environ 3 km du centre ville. Ce dernier, assis malheureusement à l’entrée de sa case, ne cessait de recevoir les voisins, membres de la famille et autorités administratives qui venaient aux nouvelles. «C’était même la mairie de quoi. Au lieu de le tuer, c’était encore mieux de lui demander de vous laisser la place», lançait la sœur du défunt. Dans la cour du château non achevé du défunt maire, avec les portes restée désespérément fermées, la désormais veuve, partie de Yaoundé dans la nuit, était inconsolable. Malgré tout le réconfort à lui apporté par ses proches et populations. Le décor du deuil est planté depuis la nuit. Les pleurs alternent avec les chants de requiem. «Nous étions dans cette maison assis lorsqu’aux environs de 19h30 deux coups de feu ont retenti à l’entrée de la résidence de mon fils. Entre temps nous avons suivi comment quelqu’un disait sauvez-moi, je suis mort. J’ai riposté en tirant un coup de feu à partir d’ici afin qu’on sorte porter secours à la victime. Quand les enfants ont franchi la porte, c’est alors qu’on a entendu un autre coup de feu. Quelques minutes après, on a suivi le bruit de la voiture quitter la concession. C’est alors qu’on est allé trouver Elias couché, presque agonisant», rapporte le chef de famille. La voiture emportée, qui aurait été retrouvée dans l’arrondissement de Bangou, était celle du maire, une Toyota Hilux verte, immatriculée CE 9850 I.

Rivalités politiques
Au moment de trouver celui qui était jusqu’à cette heure là maire de la commune de Baham, la balle avait ouvert son ventre et les intestins étaient en partie dehors. Ce qui ne lui a laissé aucune chance de survivre. Les douilles retrouvées sur les lieux seraient celles d’un fusil de chasse, de type browning. C’est à bord d’une voiture de marque Tercel, Ce 8308 Q, qu’il sera transporté de toute urgence à l’hôpital de district de Baham. En plus de l’obscurité, causée par une coupure de courant électrique qui avait plongé la ville dans le noir peu avant 18 heures. En l’absence du médecin, c’est en le conduisant à l’hôpital Ad-Lucem qu’il va pousser le dernier soupire. Le corps sera ramené dans la concession avant d’être conduit à la morgue de l’hôpital de district de Bandjoun sur instruction du procureur de la République qui a fait une descente sur le terrain dans la nuit. C’était en compagnie du préfet des Hauts-Plateaux, Joseph Tanga Fover. Au sujet des circonstances qui ont conduit au décès du maire, un enfant de la concession, Leonel, confie que l maire n’a pas klaxonné à son arrivée. C‘est quand il est sorti ouvrir le portail, comme d’habitude, en l’absence d’un gardien sur les lieux, que les malfaiteurs qui étaient visiblement dans les environs seraient sortis pour le cueillir à froid. En dehors de ses téléphones qui auraient été emportés dans le véhicule, les assaillants ont juste eu le temps de le buter et d’emporter le véhicule pour s’éloigner du lieu du crime. Un enfant du quartier dit d’ailleurs avoir aperçu trois individus roder dans la zone peu avant la tombée de la nuit. Ce qui confirme davantage l’hypothèse d’un règlement de compte. Pendant la cérémonie de présentation des vœux, le gouverneur avait cru anticiper sur les rivalités politiques en invitant les éventuels candidats aux prochaines élections de se respecter mutuellement et de compétir dans la sportivité.

Gendarmes amorphes
Les populations ne cessent cependant de dénoncer la nonchalance observée dans la réaction des forces de l’ordre qui, une fois alertées quelques minutes après, et bien que disposant de trois véhicules tout terrain, n’ont pas quadrillé l’arrondissement et encore moins mobilisé les autres brigades et compagnies de gendarmerie environnantes en temps opportun. «Les gendarmes sont arrivés plus d’une heure après avec trois véhicules qu’ils ont garé dans la concession au lieu d’aller à la poursuite des bandits qui étaient curieusement à bord d’un véhicule», se déchaîne un villageois. La veille, Elias Tchadji était à Bafoussam, à l’occasion de la double cérémonie de proclamation des résultats de la campagne d’hygiène et salubrité publique et de présentation des vœux au gouverneur Samuel Dieudonné Ivaha Diboua à qui il a serré la main pour la dernière fois. Hier matin, ce dernier a fait le déplacement de Baham pour présenter ses condoléances à la famille durement éplorée. Non sans instruire la force de l’ordre de mettre la main sur les auteurs de ce crime qu’il considère comme une provocation de l’autorité administrative. Agé de 50 ans, né en 1962, Elias Tchadji est maire de Baham depuis 2002. Il s’apprêtait aussi à briguer un 3e mandat à la tête de cette municipalité. Au-delà de cette casquette politique, l’ancien maire de Baham, licencié en droit politique, était aussi opérateur économique, parce que propriétaire des boulangeries Pavillon vert à Yaoundé et dans son Baham natal. Les enquêtes ont été ouvertes afin de mettre la main sur les auteurs de ce crime crapuleux ou leurs commanditaires si l’hypothèse d’un règlement de compte venait à être confirmée.



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Baham sans son maire


Par Honoré Feukouo (Le Jour)

02 février 2012



Drame. L’assassinat d’Elias Tchadji intervient au moment où les Hauts Plateaux sont secoués par de nombreux litiges de positionnement politique.

Ce sont les cris et les lamentations qui continuent d’accueillir toutes les personnes qui débarquent dans la concession de Sob Bieguen, à Baham. Ce dernier est le successeur du grand père de Tchadji Elias.
Il est la dernière personne à l’avoir vu vivant, avant qu’il ne soit criblé de balles le mardi 31 janvier 2012 vers 19h30. Le maire refermait le portail de sa concession après avoir garé son véhicule. «Lorsqu’il s’est écroulé, il accourait vers mon domicile en criant pour m’alerter qu’on venait de tirer sur lui », précise Sob Bieguen. La gendarmerie, appelée au secours, est venue constater que le corps d’Elias Tchadji était sans vie. Le gouverneur de la région de l’Ouest, Samuel Ivaha Diboua, et le procureur général du Tgi de la Mifi se sont rendus sur les lieux hier.

Le 31 janvier 2012, le maire de Baham avait pris part à la cérémonie de la campagne de propreté que le gouverneur de l’Ouest a présidée. Personne n’arrive à expliquer comment le maire de la commune de Baham qui est en poste depuis 2002, a été abattu à bout portant, avec des balles d’un calibre 12, tirées au niveau du cœur et du ventre, par des inconnus qui se sont contentés d’emporter son véhicule de marque Toyota double cabine vert, qu’il utilise depuis une quinzaine d’années. Certains pensent que c’est un règlement de comptes. En effet, depuis quelques jours, l’on accuse les élites du département des Hauts-Plateaux de vouloir s’engager derrière l’ancien ministre démissionnaire Maurice Kamto. Le nom du défunt Tchadji Elias y était régulièrement cité comme l’un des hommes prêts à financer le futur mouvement de Maurice Kamto.

Par ailleurs, les militants du parti au pouvoir se mènent une guerre de positionnement pour les futures échéances électorales, les municipales et les législatives. «Ce n’est un secret pour personne qu’un climat tendu règne à Baham depuis les dernières élections. Pourtant, ce village était le premier derrière Paul Biya à l’Ouest avec plus de 82% de suffrages exprimés en sa faveur », explique Kamdem Jean de Dieu, un homme politique basé dans cette localité.

Le préfet des Haut-Plateaux, Tangwa Joseph Fover, avance plutôt l’idée d’une recrudescence du grand banditisme dans cette localité. Le maire Elias Tchadji apparaît ainsi comme la dernière victime d’hommes sans foi ni loi, qui n’hésitent pas à s’en prendre aux personnalités. .



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Baham : Le maire Elias TCHADJE abattu à Wouom (Baham)


Par RoyaumeBAHAM.com

01 février 2012



Le maire de l'arrondissement de Baham, Elias TCHADJE a été abattu froidement par balles à son domicile à Wouom (Baham) le 31 janvier 2012 aux environs de 19h00.

Les auteurs de l'acte se sont enfui avec une vielle pick-up qui traînait dans la concession familiale.

Règlement de compte ou drame crapuleux : c'est l’enquête de la gendarmerie qui fournira ses conclusions.

Le maire Elias TCHADJE était également promoteur du groupe industriel "Pavillon Vert".



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Cameroun : Quel avenir pour le Pr Maurice KAMTO


Par Thierry Amouhou (Camerpress.net)

30 janvier 2012



La semaine dernière, alors qu’il s’apprêtait à effectuer une conférence de presse pour disait-il, expliquer à l’opinion les tenants et les aboutissants de sa démission du gouvernement camerounais intervenue l’année dernière, le Professeur Maurice KAMTO s’est vu opposé une fin de non recevoir de la part de monsieur le Sous Préfet de l’arrondissement de Yaoundé 5, au motif pris de ce que pareil évènement pourrait être préjudiciable à l’ordre public.
Plutôt que de vouer aux gémonies ce haut commis de l’Etat, on ne devrait pas perdre de vue le fait qu’il appartient à un système qui voudrait que des personnes occupant des fonctions de cette nature, se livrent à de l’autocensure ;visiblement ce « chef de terre » s’est sûrement fait la réflexion suivante : « il ne faudra pas qu’en haut lieu on dise que c’est chez moi que cela a eu lieu ».
En réalité le professeur KAMTO n’avait nullement l’intention de troubler l’ordre public, loin s’en faut, il voulait simplement communiquer ;le plus cocasse dans cette affaire, c’est qu’en interdisant la conférence de presse, le Sous- Préfet, sans le vouloir a donné un coup de pouce décisif au Professeur, il a contribué à faire de cet évènement quelque chose de très retentissant ;la communication de Maurice KAMTO a plutôt de ce fait reçu un formidable « buzz »pour parler comme les professionnels, tous les psychologues sont unanimes pour dire que ce qui est interdit attise intérêt et curiosité.
Si l’on veut teinter l’analyse d’un brin de cynisme, on pourrait même dire qu’en fin stratège, c’est l’effet que le Professeur KAMTO recherchait ;il aurait pu accorder une interview aux journaux les plus lus, dans sa résidence ou de façon simultanée à plusieurs chaînes de télévisions et faire passer son message comme il l’a d’ailleurs fait au final ;mais en fin connaisseur du système, peut être a-t-il opté pour ce qu’un autre penseur avait baptisé « dédoublement avec fausse piste »,c’est-à-dire s’aventurer sur le terrain de la conférence de presse publique en sachant pertinemment qu’elle serait interdite, mais que cette interdiction en elle-même contribuerait à amplifier sa communication .
Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, il faut admettre que la démarche du Professeur KAMTO est à la fois pertinente, louable et bien à propos : dans le bord politique du président en fonction aucune personnalité ne semble émerger, idem pour l’opposition que plus grand monde ne prend au sérieux. Dans ce désert politique, Maurice KAMTO, universitaire de haut vol, vierge politiquement, ne trainant pas de casseroles (pour l’instant), porteur d’une vision (peut être) et jouissant d’une aura certaine tant au Cameroun qu’à l’international, apparait comme une alternative.
Cependant son «coming out » politique suscite bon nombre d’interrogations.
Tout ce que le Professeur KAMTO dénonce comme maux, tous les camerounais en étaient déjà au courant car le vivant au quotidien, même le Président de la République stigmatisaient déjà la corruption, l’immobilisme, le tribalisme, le népotisme…etc. Sachant que le système était à ce point gangréné, le néo politicien a quand même accepté de faire son entrée dans un tel gouvernement ; c’est vainement qu’il se défendra en disant qu’il n’était que ministre délégué, mais il aura du mal à ne pas être solidaire du bilan de cette équipe ; certains diront que c’était pour mieux appréhender le système de l’intérieur, mais en avait-il vraiment besoin ?en plus il y est resté sept années durant !
Il est de notoriété publique que le Professeur KAMTO voulait devenir juge à la Cour International de Justice de la Haye, c’était un rêve qu’il caressait depuis des lustres ; il se dit aussi que le gouvernement du Cameroun ne l’a pas soutenu dans ce sens (peut-être le lui avait-on promis), d’où son échec dans cette démarche. Alors, sa démission puis son entrée dans le circuit politique ne sont-elles pas la résultante de la frustration personnelle d’un Homme qui s’est senti floué?
En prenant la chose sous l’angle inverse, si Maurice KAMTO avait été soutenu par le gouvernement camerounais et était effectivement devenu juge à la Haye, aurait-il démissionné de la CIJ pour venir se frotter à l’univers rugueux de la politique (camerounaise) ?
Le Professeur KAMTO n’a-t-il pas abattu ses cartes trop tôt ?l’effet d’annonce a déjà fait son temps, les masques sont officiellement tombés, et revêtu de sa tenue de gladiateur il est dorénavant dans l’arène face des adversaires féroces de tous bords, dont beaucoup sont encore dans l’ombre et ne lui feront pas de cadeaux. Le Professeur est certes un grand universitaire, mais la politique a ses règles, c’est un monde où hypocrisie, mensonge, cynisme et cruauté se côtoient allègrement, le cas de Dominique STRAUSS KHAN esprit brillant comme lui et vieux briscard de la politique, devrait lui servir de lanterne. Maurice KAMTO saura-t-il s’acclimater rapidement ?



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Le match de la vie de NGUEWA Omer


Par Camerpress.net

23 janvier 2012



Pharmacien, choriste, notable, entrepreneur... l'amoureux de foot décédé dimanche à 68 ans aura eu une existence remplie. Dans la cour du domicile familial sis à Bonapriso, non loin du Marché des fleurs, un quinquagénaire réprime des sanglots. Il n'est pas le seul à arborer une mine grave ou triste en ce lieu où la mort vient de frapper. Dans un coin du salon, à l'entrée duquel est disposé un portrait du disparu, la même ambiance lourde prévaut ce lundi midi. De rares paroles sont échangées. Le Dr Nguewa Omer est décédé, laissant les siens la mort dans l'âme. Mais son souvenir, l'oeuvre de sa vie, seront, eux, impérissables.

Une vie qui commence à Foumban, ville où ce fils de Baham voit le jour, et dont il garde l'essence du terroir dans ses veines toute sa vie. En plus d'être notable à Baham, « il était Nji à Foumban », indique Jean-Louis Nguewa, son fils. De ce médecin basé à Yaoundé, CT apprendra aussi que l'amour de Nguewa Omer pour le football s'est manifesté assez tôt. Durant son second cycle au collège Vogt, il jouait pour Diamant de Yaoundé. La balle ronde ne le détourne cependant pas de ses études. Nanti d'un bac scientifique, le jeune Nguewa part pour l'Europe, plus précisément à Toulouse en France, où il suivra des études de pharmacie. En 1975, Nguewa Omer revient au Cameroun, nanti d'un doctorat en pharmacie et d'un Certificat d'études spécialisées (Ces) en pathologie médicale. Une nouvelle vie commence.

C'est à Douala que le jeune pharmacien s'installe. Le virus du foot n'a jamais disparu. L'Union de Douala sera le creuset de ce renouveau de flamme. Nguewa Omer y fait « toutes ses classes », et en devient président au milieu des années 80. Bien des souvenirs sont attachés à cette époque... Le « prési » finit par passer la main et intègre le comité des sages. Au moment de sa mort, il était coordonnateur général du comité provisoire de gestion et de président de la commission de relecture des statuts de l'Union de Douala.

Nguewa Omer laisse d'autres types de souvenirs. Le piano disposé dans là, dans le coin d'un plus petit salon, servait « à son usage », déclare son fils. L'homme jouait « à la guitare aussi », fruit de son passage à l'orchestre de Vogt. Ce fervent catholique fut longtemps président de la chorale St Grégoire de la cathédrale Pierre et Paul de Douala. Il s'engagea aussi en politique, occupant de hautes fonctions dans le Rdpc : membre du Comité central, vice-président de la coordination Rdpc dans le Wouri, responsable à la communication de ce parti lors des dernières élections...

Ce qu'on sait peut-être un peu moins, c'est qu'il lança de véritables entreprises, dont le Laboratoire Docteur Nguewa (LDN, inauguré en son temps par Luc Loé, alors gouverneur du Littoral), spécialisé dans la production de médicaments. Un sanglot éclate à côté. Une femme s'est remise à pleurer dans le grand salon. D'autres larmes couleront sans doute, d'ici à ce que le disparu, grand officier de l'Ordre de la valeur, soit mis en terre. Mais Odette, sa veuve, et leurs cinq enfants, bien qu'éprouvés, pourront se remémorer certaines de ses paroles pour trouver la force de surmonter le malheur et d'aller de l'avant : « On ne mesure pas la grandeur d'un homme à la manière dont il tombe, mais à la manière dont il se relève ». Merci, docteur.

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Omer NGUEWA est mort


Par Pierre Arnaud Ntchapda (Le Jour)

23 janvier 2012



Omer Nguewa n’est plus. L’ex-président de l’Union sportive de Douala a rendu l’âme hier, à 4 heures du matin, à l’hôpital Laquintinie de Douala. Le pharmacien y avait été transporté la veille. « On l’a trouvé chez lui hier (samedi, ndlr), à dix heures dans le coma. On l’a emmené à l’hôpital et ce matin à 4 heures il a rendu l’âme », rapporte une proche parente du défunt.

Pour Robert Tamze, le secrétaire général de l’Union de Douala, « c’est une catastrophe pour le comité provisoire de gestion dont il était membre. Il a grandement contribué à apporter des solutions à la crise qui a miné notre club récemment. Il distillait des conseils qui, à l’application, donnaient des résultats positifs. Il essayait toujours de nous ramener sur terre lorsque nous nous égarions. C’était quelqu’un de sympathique, de très dégagé », se souvient encore l’ex-collaborateur du défunt. Franck Happi, le président du comité provisoire de gestion de l’Union, voit en la disparition d’Omer Nguewa « une grande perte. C’est la cheville ouvrière qui s’en va. C’était le cerveau des succès de l’Union de Douala. C’est le garant de la rectitude morale à l’Union de Douala qui s’en va ainsi », se désole le nouveau patron du club.

A sa mort, Omer Nguewa était le coordonnateur général du comité provisoire de gestion de l’Union de Douala. En 2004, il a dirigé le comité de relecture des textes de base de la Fédération camerounaise de football. L’ancien élève du Collège Vogt de Yaoundé est aussi le dernier dirigeant à avoir conduit l’Union de Douala au titre de champion du Cameroun. C’était en 1990.



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Cameroun : Le Président NGUEWA Omer est décédé


Par Camerpress.net

22 janvier 2012



L'ancien président de l'Union sportive de Douala (Usd) est décédé ce matin à Douala, capitale économique du Cameroun, selon une information diffusée ce dimanche au journal de 13h de la Cameroon radio television (Crty). Plus connu au Cameroun à travers le football, Nguewa Omer était pharmacien de formation. Il était un ancien élève du Collège Vogt de Yaoundé. En 2004, il a été président de la commission de relecture des textes de base de la Fécafoot.
Dans une interview accordée à Mutations en 2010, il confiait que la prospérité du football camerounais passe par les clubs. "La matière première est là. En outre, nous avons des entraîneurs de haut niveau pour assurer l'encadrement technique des clubs. Cependant, quand un match de football se joue, il y a 30% de technique et 70% d'autres choses, constituées notamment de bons stades, d'une organisation parfaite. On ne peut pas parler d'une organisation au cours de laquelle un match prévu 10 jours plus tard est renvoyé sine die. Quand on prépare, qui est annulée la veille ou deux jours avant le jour J, il y a une désaffection terrible dans les rangs. Ça ne doit pas se faire. Ceux qui le font souvent n'ont jamais vécu dans l'environnement d'un club. Car, pour remotiver les joueurs, les remettre dans les mêmes conditions, ce n'est pas toujours évident", avait-il confié.
Pour la dernière actualité, Nguewa Omer était le coordonnateur générafl du comité de gestion provisoire de l'Union sportive de Douala, lors de la crise que vient de travers ce club, avec le départ forcé de son président Faustin Domkeu. Paix à son âme et que le Dieu du football l'accueille pour tout ce qu'il a fait pour ce sport.



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Les anciens soutiennent Samuel ETO'O


Par Footafrica365.fr

19 décembre 2011



Amenées à réagir aux sanctions prises à l'encontre des Lions Indomptables, les anciennes gloires interrogées par Footafrica365.fr, Jean-Paul Akono, Michel Kaham et Joseph Antoine Bell, jugent la suspension de Samuel Eto'o disproportionnée.

Jean Paul Akono: « La main de ceux qui ont eu à trancher cette affaire a été plus que lourde »
« Je suis très attristé, parce que ça me semble être une sanction qui veut dire que c’est fini pour Eto’o au sein de l’équipe nationale. Je crois que la main de ceux qui ont eu à trancher cette affaire a été plus que lourde. J’ai été stupéfait. Un calcul rapide nous amène à comprendre que cette sanction met fin à sa carrière internationale avec les Lions indomptables. Samuel Eto’o, c'est quand même une icône qui est très respectée dans le monde entier. Il est vrai qu’il doit y avoir certains éléments de cette affaire qui nous échappent. Les auditions ont eu lieu à huis clos. Mais, pour ce que ce joueur représente, je pense qu’on aurait pu traiter le problème autrement… » 

Michel Kaham : « Ce qui est fait à Eto’o, c’est de l’humiliation » 

« C’est a-bra-ca-da-brantesque ! Je le dis bien, c’est un cataclysme! Je ne peux pas comprendre, la sanction est disproportionnée. Le monde fait des lois pour gérer des hommes. Chaque pays sait comment il s’organise pour vendre ses valeurs. Au Cameroun, la seule chose qui a de la valeur qui pote dans le monde entier et où on va se défendre, c’est notre football. Et alors, la megastar, le seul joueur qui peut rivaliser avec les blancs à tous les niveau, c’est Samuel Eto’o. On se doit de le protéger. Mais, on constate plutôt que on s’est arrangé pour le crucifier sur la place publique mondiale. Quel que soit le bord dans lequel on se situe, le football camerounais a marqué là un point négatif. Que l’on ait donné une sanction à Benoit Assou-Ekotto, je le salue parce que là on lui déroule le tapis rouge. C’est un joueur qui a de la valeur, qui est le meilleur de son poste dans l’équipe du Cameroun, et qu’on a voulu par des manigances écarter par un moyen ou un autre. Là, on lui dit "reviens on t’aime". Pour le cas Enoh, vice-capitaine, il prend deux matches, il va s’en sortir. Mais à Eto’o, on ne lui donne aucune chance. On lui dit carrément "fous le camp, on ne te veut plus, dégage !". 15 matches de suspension, c’est trop. C’est le condamner à vie. Est-ce qu’on a le droit de poser un tel acte ? Je dis non, on est allé trop loin. Je suis contre le boycott d’un match. Moi, si j’avais été à Marrakech, j’aurais oeuvré pour qu’on ne manque pas ce match. Maintenant que la faute est là, on devrait résoudre le problème autrement. Faire porter le chapeau à une seule personne comme cela est fait maintenant, pour moi ce n'est pas normal. Cela touche quelque chose de très sensible. On verra bien la suite que ça donnera. Ce qui est fait à Eto’o, c’est de l’humiliation. Ils n’ont même pas tenu compte de tout ce que cet enfant a fait pour ce pays. Toutes les grandes nations protègent leur star. La Fédération doit être clémente. Il y a eu faute mais la sanction est trop lourde. »

Joseph Antoine Bell : « C'est dramatique de sanctionner le capitaine »

« Dans cette affaire, je note deux choses. La première, c’est que tout le monde focalise sur l’attitude des joueurs qui est une réaction à une situation, personne ne va à l’origine de cette situation-là. Qu’est-ce qui a poussé les joueurs à ne pas jouer ? Voilà la vraie question. Et pourquoi cela est il arrivé ? Maintenant, au-delà, revenons à l’actualité qui est la sanction. Lorsqu’on sanctionne Assou-Ekotto pour ne pas être venu à un rassemblement, première chose, il a posé un acte individuel. Vous le sanctionnez ça peut paraitre normal. Sauf que, il a dit "je ne veux pas jouer dans votre équipe", et vous vous lui dites "la sanction c’est que tu ne vas pas y venir". Le deuxième cas c’est celui des deux capitaines. Ils ont fait quoi ? Ils sont simplement dans leur rôle de capitaine. Vous ne pouvez donc pas leur appliquer une sanction individuelle autre que la déchéance du brassard. Ils ont représenté l’ensemble du groupe. Une équipe du football n’est pas composée de deux joueurs. Si le match n’a pas eu lieu, ça ne peut pas être uniquement la faute des deux. Si tous les autres ont suivi, ils sont tous majeurs et ce sont des joueurs de haut niveau. Donc, chacun savait parfaitement ce qu’il faisait. Si vous vouliez sanctionner, vous auriez donc sanctionné l’ensemble de l’équipe et éventuellement décider de changer de capitaine. Ce dernier est là pour représenter les autres. Et dans ce cas si, il n’est pas logique de dire qu’on prive les capitaines de matches pour avoir représenté leurs partenaires. Je dis donc que c‘est dramatique de pouvoir aujourd‘hui penser sanctionner le capitaine parce qu'il a représenté les autres. » 

Propos recueillis par Paul Nana, à Douala (Rédaction Football365/FootSud)

 

 



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Fecafoot : Samuel ETO'O suspendu pour 15 matches


Par RoyaumeBAHAM.com

16 décembre 2011



C'est desormais officiel, la commission de discipine de la fédération camerounaise de football a infligé 15 matches de suspension à Samuel Eto'o, capitaine de la selection nationale fanion pour avoir mené une rebellion des joueurs laquelle a conduit à l'annulation du macth amical du 15 novembre 2011 contre l'Algérie. 2 matches de suspension pour son vice Enoh Eyong. Par ailleurs, Benoit Assou Ekotto, ecope d'un million d'amende pour son absence non justifiée au dernier regroupement des lions indomptables à Marrakeck pour le tournoi LG Cup.

Se sentant lésée par ce volte-face de dernière minute, la fédération algérienne de football a réclamé un million d'euros de dédommagement auprès de la Fifa afin de récupérer l'argent perdu lors du remboursement des billets et des droits télé.

Samuel Eto'o manquera la quasi totalité des matches de qualification pour la prochaine Coupe du Monde, qui se déroulera au Brésil en 2014.

 


 



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Nomination du Gouvernement


Par RoyaumeBAHAM.com

09 décembre 2011



A la suite des différents décrets signés le 09 décembre 2011 par Le président camerounais Paul BIYA, RoyaumeBAHAM.com vous présente le gouvernement au grand complet.

Nomination du Gouvernement.
Décret n°2011/410 du 09 décembre 2011

Le président de la République, décrète :
Art. 1er. – Sont, à compter de la date de signature du présent décret, nommés aux postes ministériels ci-après :
Vice-Premier ministre, ministre délégué à la présidence chargé des relations avec les assemblées :
M. Amadou Ali
Ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des loisirs :
M. Bello Bouba Maïgari
Ministre d’Etat, ministre de la justice, Garde des Sceaux :
M. Esso Laurent
Ministre délégué à la présidence chargé de la Défense :
M. Mebe Ngo’o Edgard Alain
Ministre délégué à la présidence chargé du contrôle supérieur de l’Etat :
M. Eyebe Ayissi Henri
Ministre délégué à la présidence chargé des marchés publics :
M. Abba Sadou
Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation :
M. Sadi René Emmanuel
Ministre des Affaires sociales :
Mme Bakang Mbock née Ngo Ndebi Catherine Louise Marinette
Ministre de l’agriculture et du développement rural :
M. Essimi Menye Lazare
Ministre des arts et de la culture :
Mme Ama Tutu Muna
Ministre du Commerce :
M. Mbarga Atangana Luc Magloire
Ministre de la Communication
M. Issa Tchiroma Bakary
Ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières :
Mme Koung A Bissike Jacqueline
Ministre de l’Eau et de l’Energie :
M. Atangana Kouna Basile
Ministre de l’Economie, de Planification et de l’Aménagement du Territoire :
M. Nganou Djoumessi Emmanuel
Ministre de l’Education de Base :
Mme Youssouf née Adidja Alim
Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales :
Dr. Taiga
Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle :
M. Perevet Zacharie
Ministre des Enseignements secondaires :
M. Bapès Bapès Louis
Ministre de l’Enseignement supérieur :
M. Fame Ndongo Jacques
Ministre de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable :
M. Hele Pierre
Ministre des Finances :
M. Alamine Ousmane Mey
Ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative :
M. Angouin Michel Ange
Ministre des Forêts et de la Faune :
M. Ngole Philip Ngwese
Ministre de l’Habitat et du Développement urbain :
M. Mbwentchou Jean Claude
Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique :
M. Bidoung Kpwatt Ismaël
Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique :
M. Bonde Emmanuel
Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat :
M. Etoundi Ngoa Laurent Serge
Ministre des Postes et Télécommunications :
M. Biyiti Bi Essam Jean Pierre
Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille :
Mme Abena Ondoa née Obama Marie Thérèse
Ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation :
Mme Tchuinte Madeleine
Ministre des Relations extérieures :
M. Moukoko Mbonjo Pierre
Ministre de la Santé Publique :
M. Mama Fouda André
Ministre des Sports et de l’éducation physique :
M. Adoum Garoua
Ministre des Transports :
M. Nkili Robert
Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale :
M. Owona Grégroire
Ministre des Travaux Publics :
M. Amba Salla Patrice
Ministre Délégué auprès du ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation chargé des collectivités territoriales décentralisées :
M. Ndongo Jules Doret
Ministre délégué auprès du ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable :
Dr Nana Aboubakar Djalloh
Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la planification et de l’Aménagement du Territoire chargé de la planification :
M. Yaouba Abdoulaye
Ministre délégué auprès du ministre des Finances :
M. Titi Pierre
Ministre délégué auprès du ministre de la justice, Garde des Sceaux :
M. Fogui Jean Pierre
Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé de la coopération avec le Commonwealth :
M. Dion Ngute Joseph
Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé de la coopération avec le monde islamique :
M. Adoum Gargoum
Ministre délégué auprès du ministre des Transports :
M. Mefiro Oumarou
Ministres chargés de mission à la présidence de la République :
MM. – Hamadou Moustapha
- Atanga Nji Paul
- Mengot Victor Arrey Nkogho
- Mbarga Mboa Philipe
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie Nationale :
M. Bokam Jean Baptiste
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé des anciens combattants et victimes de guerre :
M. Koumpa Issa
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education de base :
M. Ndong Soumhet Benoît
Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Enseignements secondaires chargé de l’enseignement normal :
M. Mounouna Foutsou
Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Forêts et de la Faune :
Mme Koulsoumi Alhadji épouse Boukar
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Habitat et du Développement Urbain chargé de l’Habitat :
Mme Bibong née Biyong Marie Rose
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la justice, Garde des Sceaux de l’administration pénitentiaire :
M. Dooh Jérôme Penbaga
Secrétaire d’Etat auprès du ministre des mines, de l’Industrie et du développement technologique :
M. Fuh Calistus Gentry
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé Publique chargé de la lutte contre les épidémies et les pandémies :
M. Alim Hayatou
Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Travaux publics chargé des routes :
M. Nyetam Nyetam Hans
Art. – Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur.
Art. 3. – Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence puis inséré au Journal officiel en français et en anglais

Yaoundé, le 09 décembre 2011

Le président de la République
(é) Paul BIYA

 



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La constructionde l’autoroute Douala - Yaoundé démarre en 2012


Par Simon Pierre ETOUNDI (Cameroun Tribune)

02 décembre 2011



Pour ce projet dont le lancement des travaux est prévu à la fin du prochain exercice, le dossier de financement sera bientôt bouclé avec la banque Eximbank China.

Le trafic entre les villes de Yaoundé et Douala va connaître d’ici quelque temps une véritable révolution. En effet, ce qui était jusqu’à il n’y a pas longtemps un lointain rêve, prend peu à peu forme. Ainsi, d’ici la fin de l’année 2012, les travaux de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala devraient démarrer. « En ce qui concerne le projet de réalisation d`une autoroute entre Yaoundé et Douala que nous attendons tous, je voudrais vous faire savoir qu`un contrat commercial a été signé avec nos partenaires chinois et qu`un dossier complet de financement a été soumis à Eximbank China ». Ces propos de Bernard Messengue Avom, ministre des Travaux publics il y a quelques jours devant les députés lors de la séance de présentation du budget 2012 sont venus raviver le rêve de nombreux voyageurs de l’axe Yaoundé-Douala.

En tout cas, il ne s’agit pas d’un simple effet d’annonce. En effet, le processus de maturation de ce projet routier est suffisamment avancé. La réalisation de cette route longue de 215 km, a même déjà été confiée depuis le 8 août 2011 à la China First Highway Engineering Company Limited, qui fait partie de l’entité China Communications Construction Company Limited (CCCC). D’après les responsables du ministère des Travaux publics, le projet est constitué d’une voie expresse de première classe à deux fois deux voies, ce qui représente, trois fois les dimensions des installations actuelles. Mais il faut relever, que le tracé de l’ouvrage à venir n’a rien à voir avec l’axe actuel. En effet, une solution de dédoublement de la route actuelle aurait été plus coûteuse. Concrètement, le nouveau tracé serait le suivant : hôtel Hilton à Yaoundé-Nkolbisson-Carrefour Mofom-Lobo-llep II-Manganda-Dibang-Song Mayo-Malô-Bessombé avant de longer le tracé du chemin de fer jusqu’à Douala.

En ce qui concerne les financements, le gouvernement camerounais par les soins du ministre de l’Economie, de la Planification, Louis Paul Motazé a déjà transmis la requête de financement à la banque Eximbank China. Le montant du crédit sollicité est de 482,8 millions de dollars, soit 241,4 milliards de Fcfa. Et selon des indiscrétions glanées auprès Li Yu Fei, directeur général de China First Highway Engineering le dossier est en bonne voie. « Etant en charge du marché, nous suivons de près les procédures en Chine. Nous sommes convaincus qu’avant la fin du mois de janvier 2012, la convention de prêt sera signée » nous a-t-il confié. En l’état actuel des choses, Eximbank China, procède à des vérifications d’usage, sur certains aspects, notamment l’impact environnemental du projet, le contrat commercial complémentaire, un programme de péage et un programme d’ouverture d’un compte spécial relatif à l’établissement d’une société de gestion de l’autoroute.

En tout état de cause, l’optimisme est de mise selon Li Yu Fei. L’entrepreneur chinois qui a déjà travaillé sur plusieurs chantiers au Cameroun -routes Bamenda–Batibo-Numba, Douala,Yassa- croit dur comme fer en la faisabilité de ce projet qui est le premier de cette envergure au Cameroun. Les usagers de l’axe Yaoundé-Douala, quant à eux, rongent leur frein en attendant.



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Maurice Kamto démissionne


Par Jules Romuald Nkonlak (Le Jour)

01 décembre 2011



Gouvernement. Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice annonce sa décision dans un communiqué de presse.

Le gouvernement n’est plus au complet. Dans un communiqué parvenu hier soir à notre rédaction, Maurice Kamto, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice annonce sa démission.
«J’ai l’honneur de porter à la connaissance du peuple camerounais ma décision de me retirer de mes fonctions de Ministre délégué auprès du ministre de la Justice, à compter de ce jour, 30 novembre 2011».

La nouvelle arrive juste après le conseil de cabinet du mois de novembre qui s’est tenu hier dans les services du Premier ministre et dans un contexte où la rumeur annonce chaque jour un remaniement ministériel. Il aura bel et bien lieu, au moins pour combler le poste vacant au ministère de la Justice.

Agrégé des facultés françaises de Droit, Maurice Kamto est entré au gouvernement en décembre 2004. Une surprise déjà à l’époque pour ceux qui connaissaient les positions du professeur de droit, qui n’avait pas toujours été tendre avec le régime en place. Il quitte donc le gouvernement comme il y est entré. De façon surprenante. «Cette décision n’est pas –et na saurait en aucune manière être interprétée comme- une remise en cause de l’issue de l’élection présidentielle du 09 novembre 2011, à laquelle je n’étais du reste pas candidat», écrit le ministre démissionnaire. Il précise toutefois qu’il continuera à apporter sa contribution à l’édification de l’avenir du Cameroun, «dans la paix et l’attachement aux valeurs et principes républicains».
Rien donc sur les raisons qui poussent Maurice Kamto à quitter le gouvernement, lui qui a été habitué à revêtir plusieurs casquettes à la fois. Né le 15 février 1954 à Bafoussam, il a obtenu, en 1980 un diplôme d'études approfondies (Dea) en Droit Public. La même année, il obtenait le même diplôme en Droit international. En 1982, il devient docteur d’Etat en droit et, six ans plus tard, agrégé de droit public.

Maurice Kamto est président de la Commission du droit international des Nations Unies et membre associé de l’Institut de droit international. Il a été particulièrement actif dans la défense du Cameroun au cours du conflit frontalier qui l’a opposé au Nigéria sur la péninsule de Bakassi. Il a ainsi été nommé en 1994, co-agent, conseil et avocat du Cameroun dans cette affaire jugée à la Cour internationale de justice de la Haye.

Récemment, les câbles diplomatiques de l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun publiés par Wikileaks révélaient que Maurice Kamto faisait partie, pour les Américains de potentiels successeurs du président Paul Biya. Les diplomates américains le présentaient d’ailleurs comme un Barack Obama camerounais, avec une réputation d’intellectuel brillant et intègre et des idées fortes et progressistes sur la démocratie et les droits de l’homme.
Alors qu’en 2008, Maurice Kamto postulait à un poste de juge à la Cour internationale de justice, on lui avait déjà prêté l’intention de démissionner du gouvernement. Il y est resté pendant trois années encore.



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Gouvernement Le Pr. Maurice Kamto démissionne


Par Idriss Linge (Le Journal du Cameroun)

01 décembre 2011



Ministre délégué auprès du ministère de la Justice, la nouvelle de sa démission a été rendue publique ce jeudi 30 novembre 2011

Sans crier gare!
Selon une information rapportée par des deux journaux locaux paraissant à Yaoundé la capitale camerounaise, le Professeur Maurice Kamto, ministre délégué au près du ministère de la Justice a décidé de quitter sa fonction ministérielle. J’ai l’honneur de porter à la connaissance du peuple camerounais ma décision de me retirer de mes fonctions de ministre délégué auprès du ministre de la Justice, à compter de ce jour, 30 novembre 2011, peut-on lire dans un communiqué diffusé par les quotidiens Le jour et Mutations, et attribué à l’homme politique. Aucune raison apparente n’exilique cette décision. Mercredi 29 novembre 2011, il a pris part à la traditionnelle réunion du cabinet après une longue nuit de débat budgétaire. Mais le Pr. Kamto ne semble pas souhaiter qu’on voit dans son geste, un désaveu du résultat de la dernière élection présidentielle. Cette décision n’est pas - et ne saurait en aucune manière être interprétée comme - une remise en cause de l’issue de l’élection présidentielle du 09 octobre 2011… à laquelle je n’étais du reste pas candidat. J’entends continuer, autrement, à apporter ma modeste contribution à l’œuvre exigeante, mais combien exaltante d’édification de l’avenir de notre cher et beau pays, le Cameroun, dans la paix et l’attachement aux valeurs et principes républicains, apprend-t-on du communiqué.

Le Pr. Maurice Kamto en 2008 sur le différends frontalier de Bakassi
Le signe d’un mouvement politique majeur ?
La démission annoncée de ce membre de gouvernement vient s’ajouter à ce que de nombreux observateurs perçoivent comme des indices d’un remaniement gouvernemental proche. Depuis sa prestation de serment, le président Paul Biya s’est retiré dans sa résidence privée de Mvomeka à quelques 180 Km de la capitale, d’où il a vécu la publication d’un rapport très débattu par la commission nationale anti-corruption (CONAC). Son retour mardi 28 novembre soit un jour après l’adoption du budget par le parlement, fait dire à certains commentateurs, que plusieurs choses vont bouger bientôt dans la classe politique. Autres indices, le gouvernement a tenu son conseil des ministres, au lendemain du vote du budget par l’Assemblée nationale, et contre les habitudes, un mercredi plutôt qu’un jeudi. Le communiqué final officiel parle de discussions sur la question de la loi des finances 2012. Mais dans les coulisses on laisse entendre que la réunion avait des allures d’au revoir.

Il y a enfin l’annonce jeudi 1er décembre 2011 d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale, prévue pour 16 heures. L’ordre du jour n’est pas connu et donne lieu lui aussi à beaucoup de spéculations. Au-delà de toutes les suppositions cependant, personne ne confirme avec exactitude ce qui pourra intervenir dans l’actualité politique. Au sein de l’opinion, deux évènements majeurs au moins sont attendus, la reprise de l’arrestation de certains membres du régime, après la publication du rapport de la CONAC et, le gouvernement dont le remaniement pour certains devait intervenir «normalement» quelques jours après la prestation de serment du président élu. Le Pr. Maurice Kamto aurait-il anticipé sa sortie d’un éventuel nouveau gouvernement? La question reste posée et les réponses attendues.



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Maurice KAMTO démissionne du gouvernement


Par François Bambou (La Nouvelle Expression)

01 décembre 2011



Le juriste de renom, qui a intégré le gouvernement de Paul Biya après sa prestation décisive dans le dossier de Bakassi, a quitté le gouvernement hier. Peu avant le remaniement attendu.Tard hier soir, peu de personnes encore, à Yaoundé, pouvaient confirmer ou infirmer la nouvelle de la démission de Maurice Kamto du gouvernement. Pourtant, dès le soir du 30 novembre, la signature de cet homme de droit bien connu apparaissait au bas d’un communiqué de trois paragraphes bien sentis, denses, mais graves : « J’ai l’honneur de porter à la connaissance du peuple camerounais ma décision de me retirer de mes fonctions de ministre délégué auprès du ministre de la justice, à compter de ce jour, 30 novembre 2011 ». Qu’est-ce qui a bien pu motiver l’homme qui a sauvé Bakassi à en arriver à cette décision quasi inutile, du moment que les jours du gouvernement étaient comptés depuis la tenue de l’élection présidentielle ? Difficile de le savoir, d’autant que même ses supérieurs, dans la nuit d’hier, étaient soit surpris, voire carrément incrédules à l’annonce de la décision assez peu commune, il est vrai, du juriste dont la compétence force le respect à travers le continent.

A son patron direct, Amadou Ali, qui ne l’aurait appris que très tard le soir, auprès de tiers, il aurait avoué avoir fait un communiqué, sans en dire davantage. Son communiqué n’en dira d’ailleurs pas davantage sur les mobiles de cette décision peu coutumière sous le règne du tout puissant Paul Biya. Tout au plus, le juriste se contente-t-il de suggérer ce qu’il ne faut pas croire : « Cette décision n’est pas - et ne saurait en aucune manière être interprétée comme - une remise en cause de l’issue de l’élection présidentielle », à laquelle, précise-t-il, il n’était pas candidat.

Hier encore, certains de ses collègues du gouvernement ne cachaient pas leur surprise, voire leur étonnement. « Nous étions au conseil de cabinet [du gouvernement, Ndlr], et il ne semblait pas différent. Je suis donc assez surpris de ce que vous me posez comme question au sujet de sa démission », réagit l’un d’eux.

Les prochains jours révéleront certainement quels sont les plans de l’ancien supporter de John Fru Ndi (présidentielle de 1992) passé sans coup férir dans le giron de Paul Biya, dont il est le ministre délégué auprès du ministre de la Justice depuis 2004. Lui-même annonce qu’il n’est pas parti pour la retraite : « J’entends continuer, autrement, à apporter ma modeste contribution à l’œuvre exigeante, mais combien exaltante, d’édification de l’avenir de notre très cher et beau pays, le Cameroun, dans la paix et l’attachement aux valeurs et principes républicains ».

Autant dire qu’on n’a pas fini d’entendre parler de ce professeur agrégé de droit public des facultés françaises de 57 ans dans les affaires politiques du pays. En attendant, il continuera de s’occuper à l’écriture d’ouvrages de droit public, surtout de droit international dont il préside par ailleurs la commission spécialisée aux Nations unies.



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Sérail: Maurice Kamto démissionne du gouvernement


Par Alain Blaise Batongué (Le Quotidien Mutations)

01 décembre 2011



Le plus proche collaborateur de Amadou Ali entend travailler désormais autrement pour l’avenir du Cameroun. C’était déjà peut-être, un symbole : sa dernière apparition publique sous le statut de ministre délégué auprès du ministre de la Justice, garde des Sceaux, il l’a réservée au monde universitaire. Vendredi dernier, le Professeur Maurice Kamto, en tant que directeur scientifique, a présenté un nouvel ouvrage collectif et ses principaux rédacteurs dans l’antre de l’université de Yaoundé I à Ngoa Ekelle. «La Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples et le Protocole y relatif portant création de la cour africaine des droits de l’Homme. Commentaire article par article». Tel est le titre de cet ouvrage de 1641 pages dont le projet a été lancé en 1995, qui devait être finalisé en 2001 et qui est publié 10 ans plus tard.
Mais vendredi dernier à Ngoa Ekelle, dans ce même mini amphi où il électrisait les étudiants de droit public pendant les années 80 notamment, Maurice Kamto n’a rien laissé paraître. Reprenant le chemin du bureau lundi matin, comme si de rien n’était. Et même lors du Conseil de cabinet tenu hier, jour inhabituel pour une telle instance, à l’immeuble Etoile à Yaoundé, personne ne s’est douté de rien.

Et pourtant, nous avons reçu hier en soirée un communiqué de presse plutôt court : «J’ai l’honneur de porter à la connaissance du peuple camerounais ma décision de me retirer de mes fonctions de ministre délégué auprès du ministre de la Justice, à compter de ce jour, 30 novembre 2011. Cette décision n’est pas –et ne saurait en aucune manière être interprétée comme- une remise en cause de l’issue de l’élection présidentielle du 09 octobre 2011… à laquelle je n’étais du reste pas candidat. J’entends continuer, autrement, à apporter ma modeste contribution à l’?uvre exigeante, mais combien exaltante d’édification de l’avenir de notre cher et beau pays, le Cameroun, dans la paix et l’attachement aux valeurs et principes républicains».
Un communiqué sobre donc, d’où ne transparaît aucune raison majeur de quitter le navire au moment où le pays tout entier attend la composition d’un nouveau gouvernement. Que s’est-il passé dans l’intervalle ? Peut-on mettre ce départ en relation avec une campagne lancée il y a quelques semaines par l’universitaire James Kobilla Mouangue qui accusait ouvertement le Pr Kamto de l’avoir plagié ? Ou alors dans les luttes d’intrigues qui font rage dans la région de l’Ouest et particulièrement dans son département d’origine des Hauts Plateaux ? Difficile à dire.

Mémoire de Bakassi
Seule certitude d’observateur averti, Maurice Kamto n’a pas été beaucoup aperçu ces derniers mois en public. Ni lors du congrès ordinaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), ni tout au long de la campagne pour l’élection présidentielle où pourtant tous les collaborateurs du chef de l’Etat ont brillé par leur zèle à défendre les idées de «l’homme du Renouveau» et désormais des «grandes réalisations».
En tout état de cause, c’est une démission qui va avoir un effet de coup de tonnerre et qui ne pourra pas passer inaperçue, en dépit d’un agenda politique passablement chargé, avec entre autre l’ouverture ce jour d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale probablement lourde de conséquences (lire par ailleurs). D’abord parce que, dans les habitudes de notre République, c’est un acte peu ordinaire : le dernier membre du gouvernement à avoir démissionné pour des raisons personnelles étant Garga Haman Adji, en 1992. Ensuite parce que, bien qu’ayant occupé une fonction ministérielle peu en vue, parce que à l’ombre d’un géant et pilier du gouvernement, Amadou Ali, Maurice Kamto n’en était pas moins l’une des chevilles ouvrières, et probablement la plus grande mémoire du conflit frontalier de Bakassi qui a longtemps opposé le Cameroun au Nigeria voisin, et dont les effets de l’arrangement à l’amiable continuaient d’occuper l’équipe tout le temps sur le terrain.

Mais comme il le dit si bien à la fin de son communiqué de presse en indiquant qu’il entend «continuer, autrement, à apporter ma modeste contribution à l’oeuvre exigeante, mais combien exaltante d’édification de l’avenir de notre cher et beau pays, le Cameroun», Maurice Kamto ne devrait pas chômer. L’ancien doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Yaoundé II-Soa, en plus d’être avocat au barreau de Paris, a mis sur pied il y a 17 ans un cabinet juridique pluridisciplinaire qui s’est taillé, en peu de temps, une place de choix tant au plan national qu’international, en se présentant aujourd’hui comme l’un des meilleurs cabinets juridique et fiscal en Afrique et un leader dans la sous région Cemac.
Bien plus, à 57 ans, Maurice Kamto pourra désormais se consacrer pleinement à sa nouvelle fonction de président de la Commission du droit international (Cdi) des Nations Unies dont il est membre depuis de nombreuses années, et où il a été élu au mois de juin dernier. Dans un cas comme dans tous les autres, on peut parier qu’on n’a pas fini de parler de lui…



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Ateba Eyene promet la terreur aux corrompus et aux homosexuels


Par Antoine Zanga (Cameroun Actu)

30 novembre 2011



Le coordonateur national du Club éthique du Cameroun a tenu une conférence de presse hier 29 novembre 2011 à l’hôtel des députés à Yaoundé.

L’objet de cette conférence de presse était la lecture de la motion de soutien du Club éthique à la Commission nationale anti-corruption (Conac), après le rapport sur la corruption qu’elle a publiée le 9 novembre 2011. Mais Ateba Eyene a saisi l’occasion pour pourfendre les comportements déviants de la société camerounaise.
A l’hôtel des députés hier dans la soirée, pendant qu’il lit ladite motion, Charles Ateba Eyene s’arrête de temps en temps pour fustiger avec véhémence les dérapages comportementaux de certains haut responsables camerounais.
Avec une gestuelle qui exprime une violente colère, Charles, comme l’appelle amicalement Eugène Messina le modérateur du jour, utilise des termes comme « brigands », « bandits », « sorciers » (…) pour qualifier les artisans des détournements de fonds publics au Cameroun.
Avec force, il demande aux jeunes, très nombreux dans cette salle bondée de monde, de ne point céder aux avances des homosexuels. Et de les prévenir que plusieurs d’entres eux ont pris possession de la machine étatique et veulent faire croire à la jeunesse que le seul mode d’ascension sociale c’est l’option des « pratiques magico-anales ». Il y a quelques années, alors qu’il était ministre de la Communication, « Moukoko Mbonjo a tenté de faire passer nuitamment à l’Assemblée nationale, une loi sur la dépénalisation de l’homosexualité », raconte Ateba Eyene.
Le Coordonateur du Club éthique a promis la guerre aux homosexuels, détourneurs de fonds et autres corrompus, demandant dans le même temps aux jeunes de les dénoncer et de leur mener la vie dure.

La Conac a fait du bon travail

La conclusion est du le Club éthique à suite de la publication du rapport triennal de la Conac sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun.
Charles Ateba Eyene, a fustigé ceux qui ont critiqué ledit rapport de même que les membres de Conac. Il ne comprend pas que « même les non-certifiés » disent que le rapport de la Conac a des problèmes de méthodologie.
Selon lui, c’est un rapport crédible, élaboré par une structure crédible où travaillent des gens crédibles et sérieux comme Dieudonné Massi Gams, Garga Haman Adji Zacharie Ngniman, Benjamin Fouda Effa, ou encore Jolie Koum.
Pour lui, c’est donc le vrai moment pour ceux qui soutiennent Paul Biya d’envoyer des motions de soutiens. « Le combat de chaque camerounais doit être la lutte contre la corruption ».
Dans son discours, l’homme politique ne manque pas de révéler qu’une certaine presse a reçu plus de 200 millions de Fcfa pour décrédibiliser le rapport de la Conac.
Mais, ça n’a pas marché parce que selon lui, « la Conac représente l’espoir de plusieurs camerounais ».
Pour la circonstance, Charles Ateba Eyene s’est fait accompagner de Pascal Charlemagne Messanga Nyamding, enseignant à l’Institut des Relations internationales du Cameroun (Iric), et du journaliste Sismondi Barlev Bidjocka, porte parole du Rassemblement de la jeunesse camerounaise.



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L'édition 2010 du journal KWUICHUE vient de paraître


Par RoyaumeBAHAM.com

12 mai 2010




Vient de paraître l'édition 2010 du journal « KWUICHUE» : Organe d'expression des Elèves et Etudiants de l'Arrondissement de Baham

Contacts vente et distribution :

  • Cameroun & Afrique :

    1. (237) 94 65 19 89

    2. (237) 96 50 70 75

    3. Président BEN : yanfoba@yahoo.fr

    4. Yaoundé : 74 00 84 57 - 75 56 43 12 - 94 65 18 89

    5. Douala : 74 55 18 64 - 77 72 20 88 - 75 59 62 54

    6. Dschang : 74 09 95 65

    7. Bafoussam : 77 62 34 40 - 96 26 77 02

    8. Ngaoundéré : 75 27 42 46

    9. Bertoua : 74 09 46 41

    10. Baham : 77 92 63 51

  • France & Europe :

    1. (33) 06 26 73 11 98

    2. (33) 06 86 53 60 92

    3. Email : bahamfrance@royaumebaham.com



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Liste des contributions de la contruction du foyer culturel Baham de Yaoundé


NOMS
MONTANT
1 A.E.E.A.B (Association des Elèves et Etudiants de l'Arrondissement de Baham) 30 000
2 ACABY (303) (470) 250 000
3 AGUINTY (Banka) 100 000
4 Amicale des notables Baham de Ydé (ANABY) (536) 800 000
5 Amicale Guipouala 70 000
6 Anciens Chefs des villages 40 000
7 AssistanceMutuelle TCHOMZEGNE (77/576) 900 000
8 Association AMIES SINCERES (391, 549, 550) 876 500
9 Association Homme et Femme Ydé I (540) 300 000
10 Association Ngouyam Djim et Soungui jeune dame (70/553) 300 000
11 Association PO'O SEM 142 000
12 Association TCHOMZEGNE (417) 150 000
13 BABADI (KEMMOGNE DJOKO) 5 000
14 Bureau Lumière (Baham) (83, 519) 304 000
15 CadreBaham (C.B.A) (623) 250 000
16 Cadre Baham de Douala pour l'Education et le Developpement 50 000
17 CAF (Comité Annexe Femme) 50 000
18 CEPBA 241 000
19 Cercle Familial Baham de Yaoundé IV 150 000
20 Chef Communauté Baham de Douala SIMO François (BEU-KUI-SA'ACK-GUN) 100 000
21 Classe d'Age Dja'a (Mvog-ada) 50 000
22 Colonel NKAM Fidèle(Wabo Sofo) (178, 578) 100 000
23 Comité Provincial de Soutien du Centre FOVU - CLUB 100 000
24 Commission d'organisation Installation(Présidente CAF) 150 000
25 Communauté Baham de Bafia 150 000
26 Communauté Baham de Douala 200 000
27 Conseil des sages de la C.B.Y. 30 000
28 Coopérative NDJANGUI du Cameroun (315) 150 000
29 DIVERSES CONTRIBUTION SUR LE SITE de l'installation Pdte CAF 15 905
30 DJAA Tatomdjap (branchement électrique)(308, 458, 530) 2 427 450
  1. Mr KOUGUE DJOMOU Félix (P.C.A.COFINTA) 60 000
  2. Mr KAMGUIA François 30 000
  3. Mr HOMEKONG Jean Marie (38) 100 000
  4. Mr SIMO Joseph (37) 100 000
  5. Mr MOMO Désiré (Sa'ack Wagap) (36) 100 000
  6. COFINTA (Ets. De Microfinances) 100 000
  7. Mr TAKOU Joseph (Souop Bengun) (15, 33 et p) 100 000
  8. Mr KAM Irené (Confort Voyages) (185) 100 000
  9. Mr KENMOGNE Emmanuel Alhadji 100 000
  10. Mr GOUABOU François (Entrepreneur) 70 000
  11. Mr CHOUPO Honoré 30 000
  a) Mr KOUAM Jean 10 000
  b) Mr KOUAM Timothée 10 000
  c) Mr KOUAMJean Bébé 30 000
31 Dja Senior (40 - 42) 80 000
32 Dr KAMDOUM Melanie 100 000
33 Dr KAMMOGNE FOKAM (So'o Fo'o Fo'o) (467, 588) 3 000 000
34 Dr TATOU Joseph 10 000
35 Dr TWENGWEMBO François (Bû kuiche) (Avocat) 100 000
36 Dr YOUOGO KAMGAING 10 000
37 Dr. DIFFO Justine 500 000
38 Dr. KOUAM Emile (TE SOUOP YWE) (497) 300 000
39 Elites Baghom 50 000
40 Elites NGOUOGOUA 200 000
41 Enfants SONKE 50 000
42 ETS Dieunedort (TSEUMOGNE et FOMOGNE)(436) 220 000
43 FAL (Femmes Actrices Lagwe I) 40 000
44 Famille BAHAM (Mvog Ebanda) 150 000
45 Famille du Dr BOMDA Justin (319, 522) 100 000
46 Famille feu GUIAGAING et veuve KOUAM Albertine 10 000
47 Famille KEMMOGNE NOUBISSI Jean Michel 10 000
48 Famille KOUAM Etienne (BANKA) (612) 150 000
49 Famille LAGWEU I 430 000
50 Famille Maternelle MODJO Désiré 5 000
51 Famille Mimboman 10 000
52 Famille TE WABO SOBGUI 20 000
53 Famille TOCPA TABOUTA 5 000
54 Famille TOUKAM 10 000
55 Femmes Baham de Bafia 50 000
56 Femmes Baham d'Emana 90 000
57 Femmes Bahiala 70 000
58 Femmes Batossouo 100 000
59 Femmes Demgo 50 000
60 Femmes d'honneur du village Mboukue 20 000
61 Femmes du Lobby Pumdze 50 000
62 Femmes du village Chengne 50 000
63 Femmes du village Kaffo 100 000
64 Femmes du village Lagwe I de ydé 100 000
65 Femmes du village Ngwogwoa 100 000
66 Femmes du village Pi 50 000
67 Femmes Dynamiques 50 000
68 Femmes Dynamiques A.D.C. 100 000
69 Femmes GOGO du village Mboukwe 50 000
70 Femmes Medjo 30 000
71 Femmes Mimboman dernier poteau 15 000
72 Femmes sans failles 30 000
73 Femmes Unanymes 50 000
74 Femmes Unanymes (463) 80 000
75 GICO SARL(T. KOUAM) 50 000
76 GOGO Baghom 50 000
77 GOGO Bahiala 50 000
78 GOGO Batossouo 50 000
79 GOGO Cheffou 100 000
80 GOGO Chengne 50 000
81 GOGO de Medjo 50 000
82 GOGO Demgo 50 000
83 GOGO Djemgheu 50 000
84 GOGO du village Pi de Ydé 50 000
85 GOGOS du village Kaffo 50 000
86 GOGOS Lagwe I 100 000
87 Groupe Elite femmes Ngwogwoa 100 000
88 Groupe NOUS NOUS(320, 505) 200 000
89 Groupe Scolaire Moderne de l'Esperance (613) 150 000
90 GUIKOM KWICHUE (489) 755 000
91 GUIKOM LEPWEU(495) 400 000
92 GUIKOM MINIM(507) 100 000
93 GUIKOM Senior(23) 100 000
94 Guipouahom de biyen-assi 550 000
95 HAMEKONG Jean Marie (530 - 5) 120 000
96 Hommes Demgo 60 000
97 Hommes du village Chengne 266 000
98 Honorable Député DATOUO (MEUKEP BEUGAN) 500 000
99 Honorable Député Benjamin SONKE(91, 256) 550 000
100 Jeunesse Cheffou de Ydé (6 paquets fils d'attache) 9 000
101 Jeunesse Junior (428/58) 250 000
102 Jeunesse Medjo (3 paquets de pointes de 8) 9 900
103 Jeunesse Senior (496) 250 000
104 KAMKATSE (Village kaffo) 150 000
105 KWICHUE SOLIDARITE (316, 545) 250 000
106 'LOBBY'' Poumdze 217 000
107 Location Appartement à l'étage 800 000
108 Location Appartement au rez-de- chaussée 720 000
109 MAFFO MO-NEGUEU 10 000
110 Me DJOKO Nicolas (Avocat) 50 000
111 Me KAMDEM Micheline(Notaire) 50 000
112 Me KAMGAIN Siméon (Notaire) 100 000
113 Me KEMMOGNE Christophe (Notaire) 15 000
114 Me KOUOGAM née GUIADEM Françoise 10 000
115 Me TCHUENKAM Louis Marie (TE WABO SOUOP KOUAM) (Huissier) 100 000
116 Me TEGUIA SIMO Véronique (Notaire) (568) 100 000
117 MEUMI HOTEL 30 000
118 Mimboman Chapelle 70 000
119 MinistreMaurice KAMTO (Beu So'o Peukwi) 472 500
120 Ministre SINDJOUN Luc (Beu La'a La'a) 1 000 000
121 Ministre TCHEPANOU Claude (205,510, 533) 350 000
122 Mme BOUSSEU Julienne 10 000
123 Mme CHEHUI Désiré (Maffo Youbi Fo'o) P.G des Femmes Baham de Ydé 100 000
124 Mme DJOKO Bernadette 100 000
125 Mme DJOKO née TCHUENDEMJoséphine 2 000
126 Mme DJUDJA'A Lucienne 5 000
127 Mme DJUIGNE Jeanette epouse NANA (442, 514) 60 000
128 Mme DJUIGUEU Monique 10 000
129 Mme DJUIKOUO Agnès (Shell Mvan) 30 000
130 Mme FODJO Innocent 25 000
131 Mme FOTSI née MEKA Esther 9 000
132 Mme FOUNAYE Odette 100 000
133 Mme GUEUTEU Marie 5 000
134 Mme GUIADEM Jeanne 5 000
135 Mme GUIADEM Monique (Mboukwe) 5 000
136 Mme KAMBOU Charlotte 5 000
137 Mme KAMDEM Delphine(A.S.) 11 250
138 Mme KAMDEM DJODOM (Amies sincères) (396) 150 000
139 Mme KAMDEM DZUKOUO Bernadette SG Amies Sincères 90 000
140 Mme KAMDEM née MAWABA Colette (574) 120 000
141 Mme KAMDEM YOUOGO Justine 5 000
142 Mme KAMDOUM Jeannette 100 000
143 Mme KAMGAIN Bernadette 5 000
144 Mme KAMGAIN Filomette (277/512) 50 000
145 Mme KAMGAING Marguerite (Maffo Beu La'a) (440) 145 000
146 Mme KAMMOGNE FOKAM Julienne 300 000
147 Mme KAMTO July (468) 200 000
148 Mme KENMOGNE Charlotte 5 000
149 Mme KENMOGNE Henriette (A.S.) 11 250
150 Mme KENMOGNE Justine 100 000
151 Mme KENMOGNE Pierette 10 000
152 Mme KONTCHOU Françoise (250, 445, 476) 500 000
153 Mme KOUAM Augustine 100 000
154 Mme KOUAM Bernadette 100 000
155 Mme KOUAM KEMMOGNE Félicienne 10 000
156 Mme KOUAM Louise 15 000
157 Mme KOUAM née Noukam martine 10 000
158 Mme KOUNTCHOU KOUOMEGNE Pauline 300 000
159 Mme KOUOMEGNE Georgette 2 000
160 Mme MAGNE KAMDEM Rose 20 000
161 Mme MAGNE Sidonie 10 000
162 Mme MAMBOU Anne 100 000
163 Mme MEUYO Jeannette 11 250
164 Mme MODJO Jeanne Colette (restaurant les 3 colombes) 20 000
165 Mme NOUBISSI Denise 15 000
166 Mme NOUMBI COLETTE(ADAF) 50 000
167 Mme NZITSE née KOUOBOU Monique (maraine EEEAB) 5 000
168 Mme SAKOU Marie Claire 25 000
169 Mme SIMO Lysette (A.S.) 11 250
170 Mme SONKE (MAFFO DASSI) 96 000
171 Mme TADJUIDJE Pauline 3 000
172 Mme TAKOU Colette 10 000
173 Mme TCHEGO Bibiane 50 000
174 Mme TCHEGO née DEMGNE Rose (5 sacs de ciment) 23 625
175 Mme TCHEPANOU Alice 100 000
176 Mme TCHUENDEM (Souop Dada) 10 000
177 Mme TCHUENKAM Monique Epse TCHEO 100 000
178 Mme TCHUENTSECHUE Rose 20 000
179 Mme TCHUENWA epse KAMDEM Marie 10 000
180 Mme TECHUENG Regine 5 000
181 Mme TEGUIA née MATCHUEM Pauline 10 000
182 Mme WACHOU 5 000
183 Mme WAFO née JIDJOU Jeannette 30 000
184 Mme WATCHUENG Roseline 10 000
185 Mme WOKAM Odette 5 000
186 Mme WOTCHUENG epse KOUAM Victorine 10 000
187 Mme YOUBI KENMOGNE Micheline 2 000
188 Mme YOUGO MOYO Pauline 11 250
189 Mr CHENMOU André 5 000
190 Mr CHOUPE Justin (313, 528 - d) 120 000
191 Mr DASSIE Jean Marie 2 000
192 Mr DEBA François(1 camion sable fin) (240, 355, 534) 238 000
193 Mr DJOKO Anatole (Souop Sa'ack Djiko) (668) 180 000
194 Mr DJOKO André (SAACK WAGAP)(478) 100 000
195 Mr DJOKO David 5 000
196 Mr DJOKO Maurice (Te Defo Djilo) 250 000
197 Mr DJOKO Michel (Lagwe I) 20 000
198 Mr DJOKO Serge Alain 20 000
199 Mr DJOKO TEGUENBoris Joël 2 000
200 Mr DJONKO Maturin 10 000
201 Mr DOMSA Pierre (décédé) 300 000
202 Mr FEUKEN DEUDIUM (474, 529) 1 000 000
203 Mr FEUNING Hubert Ernest 40 000
204 Mr FODJO André (DOLO) 20 000
205 Mr FODJO KAMDEM Joseph 5 000
206 Mr FODJO TOUKAM Etienne 5 000
207 Mr FOGAING G. Jean Bernard 10 000
208 Mr FOPING Cyrille 22 500
209 Mr FOTSO Pierre 10 000
210 Mr GAKAM Jean 33 000
211 Mr KAAM Samuel (SADJA KAM) 50 000
212 Mr KAM Emmanuel (TE WABO DEFO BUGUN)(149, 439) 300 000
213 Mr KAM Irené (Confort Voyages) (530 - 10) 180 000
214 Mr KAMDEM Adalbert 5 000
215 Mr KAMDEM David 5 000
216 Mr KAMDEM David (Sa'ack GUIFFO) à Douala 100 000
217 Mr KAMDEM FODJO Isidore et Madame 100 000
218 Mr KAMDEM François (DZUMAFO GUGUN) 10 000
219 Mr KAMDEM KOUOGANG Sylvestre 25 000
220 Mr KAMDEM Léopold 15 000
221 Mr KAMDEM Luc (Mr T.A.) 150 000
222 Mr KAMDEM Luc (Souop Sofo Sack Meki)(280, 448, 528 + k) 425 000
223 Mr KAMDEM Prosper (Chef village Batossouo) 50 000
224 Mr KAMDEM Roger (P.D.G. SAMIRIS) 400 000
225 Mr KAMDEM Roger Gustave (Wabo Souop Kamgaing Tegaing Magnia) (455) 90 000
226 Mr KAMDEM SIMO François 10 000
227 Mr KAMDEM TAYO 50 000
228 Mr KAMDOUM Antoine 50 000
229 Mr KAMGAING David 20 000
230 Mr KAMGAING Jean Pierre 10 000
231 Mr KAMGAING Marcel 100 000
232 Mr KAMGAING Siméon II (Pdt Regional de FOVU CLUB ) 30 000
233 Mr KAMGUIA Jacques 50 000
234 Mr KAMGUIA Joseph 5 000
235 Mr KAMGUIA Joseph 2 000
236 Mr KAMGUIA Joseph (Wabo Souop Kamssouoc) (135, 530 - 3) 750 000
237 Mr KAMMOGNE FOGAING Christian 50 000
238 Mr KAMMOGNE FOKAM Valéry 50 000
239 Mr KAMMOGNE Pierre 40 000
240 Mr KAMMOGNE Samuel 50 000
241 Mr KAMTCHUENG David 5 000
242 Mr KAMTO Benoît 10 000
243 Mr KAMWA I.E (469, 530 - 14) 80 000
244 Mr KAMWA Jean Dagobert 30 000
245 Mr KAMWA Jean Priso (Defo Moyo) 20 000
246 Mr KAMWA Michel (317, 425) 100 000
247 Mr KEMMOGNE Bonaventure (Souop Towa) 22 500
248 Mr KEMMOGNE Polycarpe Pdt du Conseil des Sages 50 000
249 Mr KENMOGNE Emmanuel 10 000
250 Mr KENMOGNE Jean Claude (2 grandes portes centrales)  
251 Mr KENMOGNE Siméon 10 000
252 Mr KENMOU Aurelien (HYORAS Ingeniery) 40 000
253 Mr KONCHOU Samuel (I.G.S.) (187, 525) 60 000
254 Mr KOUAM Alphone (Souop Soffo)(177, 501) 300 000
255 Mr KOUAM JIDJOU 10 000
256 Mr KOUAM Luc (Medecin) 20 000
257 Mr KOUAM Pierre 20 000
258 Mr KOUAM TAWADJE (520) 50 000
259 Mr KOUAM TEGUIA Jacob (Bonus)(530 - 4) 150 000
260 Mr KOUAM TEKAM Jean paul (436) 55 000
261 Mr KOUAM Thomas René (C. Woum) 5 000
262 Mr KOUOGANG Zacharie (TE WABO SOUOPGUI) 20 000
263 Mr KUISSEU Josephine 5 000
264 Mr MAMBOU DEFO Roland (WABO SOUOP SADO) (245, 368) 200 000
265 Mr MFOUDJING Joseph (Lagwe I) 50 000
266 Mr MOMO Désiré (Saack Wagap) (530 - 7) 200 000
267 Mr MOTING Isidore (Wafo sado) décédé 5 000
268 Mr NDASSI Emmanuel 100 000
269 Mr NGUELA SIMO Celestin 100 000
270 Mr NKOUTCHOU Justine (Mafo Beugun) (288, 426, 493, 586) 600 000
271 Mr NOUBISSI (Wabo Souop Kouo Makuisseu) 20 000
272 Mr NOUBISSI Henri 20 000
273 Mr NOUBISSI Maurice 50 000
274 Mr NOUBISSI Samuel 30 000
275 Mr POLA Boniface (Wabo Souop kam Wata) 25 000
276 Mr SAKOU Antoine 30 000
277 Mr SIKALI Florent (Expertise des fondations et du béton de structure) (528) 2 467 625
278 Mr SIMO Alexis Ibrahim (Chef Communauté Baham de Yaoundé) 500 000
279 Mr SIMO Augustin 100 000
280 Mr SIMO David 100 000
281 Mr SIMO François 50 000
282 Mr SIMO Joseph (Kaffo) (530 - 6) 150 000
283 Mr SIMO KAMDEM Francis (BINAM) 100 000
284 Mr SIMO KAMDEM Samuel 10 000
285 Mr SIMO Michel 35 000
286 Mr SIMO Michel (BINAM) décédé 50 000
287 Mr SIMO Olivier 1 000
288 Mr SIMO Pierre 50 000
289 Mr Simo Pierre (44) 100 000
290 Mr SITAMDZE K. Patrice 50 000
291 Mr SOFO CHEHO Christophe 20 000
292 Mr SOMO Henri (Teh Wabo Sa'ack Kayo) 50 000
293 Mr TABUGUIA Jean Alain 5 000
294 Mr TADJUIDJE Philippe 5 000
295 Mr TAGNE Jean Marie (Cheffou) 5 000
296 Mr TAKOU Joseph 50 000
297 Mr TAMO chef du village Lagwe I (304, 471, 498) 35 000
298 Mr TAMO TCHUEMKAM 500 000
299 Mr TAMTCHUENG Joseph (Beu Somo TAMTCHUENG) (133) 30 000
300 Mr TATCHIM Pierre Marie "Kupou" 50 000
301 Mr TCHIMTCHOUA Maurice (583) 65 000
302 Mr TCHUENFO Gabriel 50 000
303 Mr TEGUEU Alain Rubin 5 000
304 Mr TEGUIA Collince (Souop Teguia) 10 000
305 Mr TEGUIA KAMDEM Isidore (INTEK) 50 000
306 Mr TEGUIA Thomas (décédé) 10 000
307 Mr TEKAM Joseph 50 000
308 Mr TEKAM POUOKAM Michel (kaffo) 15 000
309 Mr TEKAM Samuel (ASIA) 100 000
310 Mr TETCHUENG Alain (rep. Du village Ngougoua) 5 000
311 Mr TETOH Emmanuel (Tagne Tebou Meufe) 22 500
312 Mr TEUDJUN KAMWA Appolinaire 10 000
313 Mr TEUGUEU Jean Alain 10 000
314 Mr TEUGUIA Jean Baptiste 20 000
315 Mr WABO Raymond 5 000
316 Mr WABO Samuel (BU Soffo) (décédé) 50 000
317 Mr WADJELeandre 22 500
318 Mr WAGUELA SIMO Joël 30 000
319 Mr WAGUIA Samuel (Chef village Banka-Yaoundé) 10 000
320 Mr WAKAM Albert 10 000
321 Mr YOUBISSI Marie Claire 50 000
322 MUDAS (Groupe Femminin) 50 000
323 Mutuelle Communautaire de developpement (Mr C.D.) 50 000
324 Mutzig - Club 75 000
325 NGUI TCHOMZEGNE (46, 532) 118 000
326 NGUIKOM CADET (32/535) 305 000
327 NGUIKOM JUNIOR (506) 100 000
328 NSO KOUNGNE 70 000
329 Pasteur KOUAM Maurice (61, 57, 530 - 0) 60 000
330 PO'O WAFO GUIOGAING 150 000
331 POUTCHOM NZEGNE (554) 100 000
332 Présidente Amies Sincères 11 250
333 Présidente Femme Bayangam de Yaoundé 15 000
334 Prince KAMWA Sylvestre (Teku Kamwa) 5 000
335 Quincaillerie du Siècle (30 sacs de ciment)(33, 350 - 9) 144 000
336 Ressortisants Baham de Ydé 4e(529) 250 000
337 Ressortissantes Baham de Ydé II 20 000
338 Ressortissants Baham de Ydé 2e(527) 30 000
339 Ressortissants Baham de Ydé I (95) 170 000
340 Ressortissants Baham Mimboman plateau 50 000
341 Sa Majesté POUOKAM MAX II (Roi des Baham) 82 545
342 SEU'EU PO'OH POUALA 80 000
343 SOFEBA 100 000
344 Sté DOVV Distribution 50 000
345 TCHOMZEGNE (Mère) 20 000
346 TCHOMZEGNE à Elig-Edjoa (71, 551) 150 000
347 TE WABO SOUOP DASSI (2 camions de sable sanaga) (255, 433) 400 000
348 TE Souop Kamgaing (ancien chef de la C.B.Y.) 50 000
349 TE TAMO TAMWA 5 000
350 TE WABO DZUDOM (Chef du village Ngwogwoa à Baham) 38 500
351 TE WABO DZUGUIA (Chef du village Mboukue à Baham) 132 590
352 TE WABO DZUWA (Chef du village Bahiala à Baham) 18 675
353 TE WABO SOUOP KAM GUEULEUU (Chef du village Chengne à Baham) 79 650
354 TE WABO TATSEU 5 000
355 Village BAHIALA (483) 309 175
356 Village BAHO 105 000
357 Village BANKA (511) 120 000
358 Village BOUKUE 180 000
359 Village CHEFFOU 125 000
360 Village CHEFFOU (62) 135 000
361 Village DEMGO 100 000
362 Village DJEMGHEU Ydé 100 000
363 Village KAFFO Yaoundé 500 000
364 Village MEDJO (464 000 + 46 000) 510 000
365 Village PI (248, 249) 150 000
366 Village POUMDZE 200 000
367 Village NGOUGOUA 1 027 000
  a) Notables NGOUGOUA 30 000
  b) WABO SOUOPGUI (44) 50 000
  c) Mr CHOUPE Justin (Beu Peu Fo'o) (315) 10 000
  d) Mr KAMMOGNE Francis 250 000
  e) Mr TADJUIDJE Siméon 15 000
  f) Mr KENMOGNE Emmanuel 10 000
  g) BEU TAMAGOUA 10 000
  h) Mr POUOKAM Théodore 30 000
  i) Mr WAKAM Albert (239) 10 000
  j) Dr KAMDEM Luc (SOIOP SOFFO dit Sa'ack Meki)(448, 280) 200 000
  k) Mr FODJO Innocent 5 000
  l) Mr BOPDA Joseph 5 000
  m) Mr SIMO Jean Marie 5 000
  n) TADIE KAMCHE 5 000
  o) TE SACK FOTSO 5 000
  p) Mr KOUEMEUGNE Henri 5 000
  q) Président NGOGUE NGOUGOUA 5 000
  s) Président Jeunesse NGOUGOUA 5 000
  t) Dr. DIDEMNOU François 50 000
368 Village BAGHOM 220 000
369 YAOUNDE II FEMME (48) 50 000
370 YAOUNDE II HOMME 10 000
 
TOTAL
50 087 140

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Grand festival Culturel du Peuple Bandjoun Msem Todjom





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Invitation aux Obsèques & Funérailles de FOCHE Pierre dit Beug PUEMO




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Invitation aux Obsèques et Funérailles de Papa NGUELA Maurice




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Lettre ouverte à Mr ESSIMI MENYE, Ministre des finances


Par Pr Alexis TEGUIA

14 mars 2011



Un lecteur réagit au sujet de la sortie médiatique récente de M. Essimi Menye, Ministre des Finances en rapport avec l'affaire COFINEST. Lisez- plutôt... Monsieur le Ministre, Après une longue période de réflexion et d’hésitation, j’ai décidé de vous écrire pour vous faire part de mon sentiment de révolte après votre point de presse relatif à la désormais « Affaire COFINEST ». En temps normal, écrire à un Ministre de la République est une lourde responsabilité et fait appel à un temps de réflexion qui permet de mesurer toutes les conséquences d’un tel acte, notamment lorsque la lettre en question n’est pas une motion de soutien, mais plutôt une motion de censure. C’est dire que mon acte n’est nullement le fruit d’une réaction épidermique et qu’en toute responsabilité, je l’assume. Citoyen jusqu’au bout des ongles, je me considère, même si cela peut m’éloigner de toute humilité.

En réalité, dans ma naïveté, j’ai pensé que ma réaction arriverait après celles de beaucoup d’autres camerounais originaires des multiples villages que compte notre pays, et qui s’insurgeraient de ce qu’un Ministre de la République se soit donné la liberté d’appeler en direct sur les antennes de la télévision nationale, des camerounais à haïr d’autres camerounais. Il n’en a rien été et je le mets sur le compte de « qu’est-ce qu’on va faire alors » qui caractérise désormais les camerounais qui se privent de leurs droits fondamentaux dans une attitude de lassitude face à des incongruités devenues modes de gestion de certains responsables des affaires de la Cité. Garder silence face à cette attitude serait être complice d’une déclaration machiavélique qui, si elle venait à se répéter, serait de nature à mettre notre pays à feu et à sang. Indexé dans vos déclarations alors que je suis par ailleurs victime de la fermeture de COFINEST, blessé dans ma dignité de Baham et désormais inquiet pour ma sécurité face au désarroi de nombreux camerounais aussi victimes que moi, je ne pouvais m’offrir le luxe du silence.

En effet, à l’occasion de votre point de presse, vous avez utilisé la CRTV, un média de service public qui fonctionne grâce aux impôts des contribuables camerounais dont moi-même, pour lancer un appel à la haine contre les Baham qui seraient les principaux promoteurs de la COFINEST que vous avez décidée de mettre en liquidation. Ils sont tous des Kamdem avez-vous dit alors, comme si ce nom était l’exclusivité des Baham. Parlant de vos concitoyens qui ont confié leurs épargnes à cet établissement de micro finance qui pourtant fonctionne avec l’autorisation du Ministère des Finances dont vous avez la charge, vous avez estimé qu’ils ne devraient s’en prendre qu’à eux-mêmes, dans la mesure où ils ont décidé librement d’ignorer les banques classiques. En d’autres termes, l’autorité monétaire chargée du contrôle et de la protection des intérêts financiers du citoyen a failli à sa mission. Qui ne se rappelle des banques classiques qui, à l’instar de la BIAO, de la BCD et de la SCB, ont fermé les portes en engloutissant des milliards de francs d’économie de nombreux citoyens ? Et que dire de la Caisse d’Epargne Postale, institution publique qui s’est offerte le luxe d’engloutir comme une vulgaire prédatrice, les économies de plusieurs années d’efforts des citoyens de ce pays ! L’Etat n’avait-il pas pris sur lui, après cette série noire, de mettre en place des instruments spécialisés à l’effet de sécuriser l’épargne des citoyens ? A cet effet et sauf erreur de ma part, vous êtes supposé être l’œil et l’oreille de l’Etat dans ce sens. Avez-vous,

Monsieur le Ministre, joué votre rôle en toute honnêteté ?


Vos déclarations successives et votre attitude à la Ponce Pilate m’amènent à relever une ou deux choses : d’abord, votre haine apparente pour les créateurs de richesses que vous semblez mépriser malgré le fait qu’ils payent des impôts grâce auxquels vous recevez votre traitement de Ministre ; vous ne vous privez pas de les humilier à la première occasion en affichant cette attitude condescendante qui devrait être celle d’un piégeur. A cet effet, qui ne se rappelle avec quelle hargne méprisante vous avez évoqué le nom de Yves Michel FOTSO dans « l’affaire CBC » et que vous avez traité de tous les noms humiliants? Ensuite, votre propension à vous substituer à la justice de ce pays pour servir à tour de bras des peines de prison avant que tout jugement ne soit initié, est inadmissible dans un pays de droit.

Monsieur le ministre,


Tous les citoyens sont supposés être égaux devant la loi, encore faut-il que responsabilité soit celle des tribunaux de rendre justice. C’est dire que mon propos n’a nullement l’intention de servir une quelconque immunité à quelque justiciable que ce soit. Il est destiné d’une part, à vous refuser le droit de vous substituer à la justice et de profiter des antennes publiques pour proférer des injures à l’endroit des citoyens qui ont le droit à la présomption d’innocence jusqu’à ce que les tribunaux en aient décidé autrement, et d’autre part, à attirer votre attention sur les risques d’explosion que vous faites délibérément courir sur le Cameroun, notre pays à tous, à moins que dans votre omnipotence, vous ne suggériez aux Baham, un autre pays dans lequel ils auraient droit au respect et à la protection. J’ai le sentiment que votre attitude relève de la provocation, de la pêche en eaux troubles et que vos desseins restent obscurs. En effet, comment comprendre que vous fassiez fi des efforts du Chef de l’Etat à maintenir la paix au sein du triangle national et vous risquiez dans des actes et des postures de nature à saper les fondations de sa politique d’unité nationale ? L’avenir nous le dira. Dans un pays normal, vous auriez déjà démissionné sous la pression d’une opinion publique qui souffre depuis un certain temps, des provocations indignes d’une personnalité de votre rang. Vous me répondrez certainement que « le Cameroun, c’est le Cameroun » mais tenez-vous tranquille, les coups de tête du Prince sont souvent imprévisibles.


En attendant, je vous préviens qu’à votre prochaine sortie contre les Baham ou tout autre peuple de ce pays, vous aurez à en répondre devant les tribunaux sur le chef d’accusation « d’incitation à la haine tribale ». Bien que l’humilité ne soit pas la chose la mieux partagée pour des personnes de vote type, je puis déjà vous assurer que des excuses publiques sur les mêmes antennes seraient acceptées malgré le mal que vos déclarations ont causé car, je crois fermement qu’un pays peut et doit se faire avec tous ses enfants, y compris les gaffeurs, ce qui suppose le droit à l’erreur, à condition qu’elle soit reconnue. « Citoyennement » vôtre.


© Correspondance : Pr Alexis TEGUIA



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Congrès extraordinaire de Fovu Club de Baham le 22-01-2011



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Invitation aux Funérailles de FOTSO Gabriel dit Chococam




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Invitation aux Funérailles de Wafo MOGO Etienne




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Coupe du cameroun : Fovu club de Baham annonce son retrait


Par Blaise Nzupiap Nwafo / La Nouvelle Expression

18 octobre 2010



Ce rebondissement est relatif à la décision, du 7 octobre 2010 qui déboute, une fois de plus, le club du rocher sacré.Depuis vendredi, l’affaire opposant Fovu de Baham à la fédération camerounaise de football, pour ne pas dire à Renaissance de Ngoumou, alimente à nouveau l’actualité.
De sources concordantes, le président général de Fovu de Baham, Dieudonné Kamdem, a séjourné dans la ville de Bafoussam la semaine dernière. Avant de quitter, il a rencontré le directeur administratif du club, Joseph Ouahouo Tama, auprès de qui il a retiré tous les documents administratifs du club finaliste de la coupe du Cameroun. Il est cité en particulier, les licences des joueurs et entraîneurs qui devaient prendre part à la 51e édition de la coupe du Cameroun de football. Aux dernières nouvelles, Dieudonné Kamdem serait en route pour un voyage hors du pays. Au moment où on assiste à un autre épisode de ce feuilleton qui n’a que trop duré, il est annoncé en coulisse la finale entre le 24 et le 31 octobre.

Tout est parti de la décision no 009/FCF/CR/2010 du 7 octobre 2010 de la commission de recours de la Fécafoot au sujet du recours en révision de l’affaire Fovu club de Baham. Dans ce recours en révision enregistré le 24 septembre, Fovu, agissant par le biais de son conseil, le cabinet d’avocats Sikati et associés, sollicitait en vertu de l’article 156 du code disciplinaire de la Fécafoot, «l’annulation pure et simple de la décision no 007/FCF/RC/2010 du 27 mais 2010 ; l’annulation intégrale des résolutions prises par la commission d’homologation et de discipline de la Fécafoot aux dépens de Fovu club de Baham pour la 23e journée du championnat de Mtn Elite One saison 2009/2010 ; la restitution à Fovu club de Baham des points obtenus à la suite du gain du match l’ayant opposé à Renaissance de Ngoumou comptant pour la 23ejournée de la Mtn Elite One saison 2009/2010». L’article ci-dessus évoqué stipule que « si une partie découvre des faits ou moyens de preuves qui n’étaient pas connus de l’organe juridictionnel lorsqu’elle a pris sa décision, elle peut demander audit organe de revoir sa décision, sans préjudice des voies de recours encore ouvertes. La demande de révision doit être déposée au secrétariat général de la Fecafoot dans les dix jours qui suivent la découverte du fait ou du moyen de preuve, accompagné d’une somme de cent cinquante mille francs (150.000 F Cfa) ».

 Forclusion


 L’élément de preuve reversé au dossier par Fovu était une attestation signée du Père Fréderic Marie, principal du Collège François-Xavier Vogt de Yaoundé. Cette attestation faisait ressortir que le centre de formation Vogt Athletic club et le club Vogt Athletic ont été deux entités distinctes de 2000 à 2005 et que monsieur Joseph Atangana (entraîneur de Fovu suspendu pour complicité de faux) n’a exercé aucune fonction au sein de Vogt Athletic club, club civil affilié au championnat de deuxième division organisé par la Fécafoot durant cette période. Rappelant que « les faits ainsi attestés sont connus tels quels par Fovu de Baham au moins depuis le 5 juillet 2010, date à laquelle ce club a obtenu la première attestation pour saisir le président de la Fécafoot ; que la demande de révision devant être déposée au secrétariat général de la Fécafoot dans les dix jours qui suivent la découverte du fait ou moyen de preuve, force est de constater que la demande de révision de Fovu club de Baham introduite le 24 septembre 2010 soit quatre-vingt (80) jours après ladite découverte est tardive ; qu’il y a lieu de déclarer ledit recours irrecevable pour cause de forclusion». Au regard donc de ce qui précède, la commission n’a pas examiné le problème au fond. Une décision qui a certainement révolté le président Dieudonné Kamdem.

On se souvient que le 13 septembre, Iya Mohammed avait adressée une correspondance au président général de Fovu, l’invitant à confirmer, au plus tard le 22 septembre 2010 à 15H00, leur participation à la finale de la coupe du Cameroun. Sous peine de voir le club remplacé conformément à l’article 34 du règlement de la coupe du Cameroun 2010, et sans préjudice des sanctions disciplinaires éventuelles prévues par l’article 13 alinéa 3 de ce règlement. Ce qu’il avait fait avant le délai donné, sans concerter les élites Baham qui avaient depuis évoqué l’hypothèse d’un boycott pour se faire entendre. C’est donc au lendemain de ladite confirmation que le club avait de nouveau saisi la commission de recours avec une nouvelle preuve dans le dossier. Dans l’entourage du club, il nous a été confié que le président Dieudonné semble ferme sur cette décision qu’il vient de prendre. Au-delà de l’honneur de voir ses deux équipes participer à une finale de la coupe du Cameroun, l’homme d’affaire veut que Fovu soit purement et simplement rétabli dans ses droits.


Joseph Ouahouo Tama:«Il s’agit d’un problème Fecafoot – Fovu »

 Le directeur administratif de Fovu club de Baham justifie la dernière décision du club de ne pas prendre part à la finale de la coupe du Cameroun de football.

Aux dernières nouvelles le président général se serait révolté contre la Fecafoot en retirant les licences des joueurs. Qu’est-ce qui s’est passé ?

 Actuellement nous sommes dans des problèmes parce qu’après la décision de la Fécafoot du 7 octobre [qui déboute une fois de plus Fovu de Baham, Ndlr], le président était dans tous ses états. A ce jour il a récupéré toutes les licences, y compris celles des joueurs. J’apprends même qu’il est en train de voyager, s’il ne l’a pas encore fait. Là où nous sommes, nous ne savons plus à quel saint se vouer. Dans tous les cas, on comprend la position du président parce que si rien n’est fait d’ici à là, si les fonds ne sont plus débloqués, même les entraînements nous nous trouverons dans l’obligation de les arrêter.

 Qu’est-ce qui a motivé cette autre décision du 7 octobre déboutant Fovu de Baham ?

 Après les premières décisions de la commission de recours où nous avons été déboutés, pour la raison dont la seule commission maîtrise les secrets, nous avons une fois de plus, après les correspondances adressées au comité exécutif, ressaisi la commission de recours. Curieusement elle nous dit qu’on l’a saisie hors délai et par conséquent elle ne peut même pas entrer dans le fond du dossier. Nous nous demandons pour quelle raison nous devrions être hors délai puisqu’après la décision du 27 juin nous avons saisi le comité exécutif le 22 juin et le 14 juillet. Ce qui veut dire que nous étions dans tous les délais. Laissez-moi vous dire que jusqu’à cette date, le comité exécutif ne nous a même pas encore répondu. Si oui, la lettre de menace adressée par Iya Mohammed qui demandait de lui répondre au plus tard le 22 septembre si nous devrions jouer la coupe du Cameroun ou pas.

 Pouvez-vous revenir sur la genèse de ce problème qui aujourd’hui constitue le feuilleton Fovu de Baham avec la Fecafoot 

 Effectivement, lors de notre rencontre contre Renaissance de Ngoumou à Bafoussam, Renaissance a porté réserve sur le joueur Bilog en disant que le coach Atangana aurait, et je le souligne bien, falsifié l’identité du joueur avant de l’amener dans Fovu. Nous avons saisi la Fécafoot. Pour cette raison, ils ont appliqué les dispositions de l’article 72, alinéa 2, du code disciplinaire, qui renvoyait aux dispositions de l’article 80 du statut de la Fécafoot. D’où le retrait des trois points à Fovu. Nous avons de nouveau saisi la Fécafoot pour lui dire que le joueur était dans l’équipe longtemps avant l’arrivée de l’entraîneur Atangana. Ce qui fait qu’il ne saurait être auteur ou complice d’un supposé acte de fraude. De deux, le joueur Bilog était mineur, donc un joueur junior. C’est le père natal de Bilog qui a signé son contrat ainsi que sa demande de licence. A la Fécafoot, ils ont estimé que ce joueur évoluait d’abord dans Vogt Athletic Club, au nom de Bikatal, où le coach Atangana était entraîneur.  Joseph Atangana leur a d’abord donné tous les documents pour certifier qu’il n’a jamais été entraîneur dans Vogt Athletic mais directeur du centre de formation de Vogt, deux structures distinctes. La direction de Vogt a versé au dossier tous les éléments nécessaires qui certifient qu’Atangana n’a jamais entraîné l’équipe de Vogt Athletic. Sur ces deux motifs, nous étions restés confiants que le problème devait être réglé. Curieusement la Fécafoot dit que même si le coach Atangana n’a pas amené le joueur dans l’équipe, par le seul fait de l’avoir vu au sein de cette équipe, il devait signaler et dénoncer. Et même si tel était le cas, est-ce que le fait de ne pas dénoncer un acte pouvait nous conduire à une telle situation. Vous voyez que lorsqu’on exploite clairement les dispositions des articles 19, 44 et 131 des règlements généraux de la Fécafoot, on constate qu’il y a une différence claire entre les entraîneurs, les dirigeants, les joueurs, les arbitres et les agents de joueurs. Donc, même s’il s’avérait que le coach Atangana a falsifié l’identité du joueur, le club ne serait jamais responsable ; parce que l’article 72 du code de discipline stipule bien que l’équipe est sanctionnée lorsqu’un dirigeant est complice ou acteur d’une fraude. Or un entraîneur n’étant pas un dirigeant, Fovu n’est responsable de rien. C’est pour cela que nous disons que le problème de Fovu est un problème tactique et non technique. A la date d’aujourd’hui, nous comprenons clairement qu’il s’agit d’un problème Fécafoot – Fovu et non d’un problème Renaissance – Fovu.

 Que répondez-vous à ceux qui pensent que la menace de boycotter la finale est un chantage orchestré par Fovu de Baham pour avoir gain de cause dans cette affaire ?

 Comme nous l’avons bien dit, quand vous tapez un enfant quand son père est absent, très souvent il attend son arrivée avant de pleurer plus haut pour que le père écoute bien sa voix et vient calmer sa douleur. Fovu n’est pas en train de faire du chantage. Il est en train de demander qu’on le rétablisse dans ses pleins droits. Le problème Fovu étant différent du problème Racing, si Fovu n’a pas raison, pourquoi devons-nous dire que Racing n’a pas raison. Le comité exécutif, suivant les dispositions de l’article 43, alinéa 2, a tranché le problème d’Apejes de Mfou contre Scorpion de Be ; peut être parce que c’était une équipe du Nord. Est-ce que c’est un tord d’être né à l’Ouest ? Nous pensons que la Fécafoot n’est pas un Etat dans un Etat. Elle est aussi là pour rendre justice et c’est justement pour ça que nous demandons à l’autorité administrative, qui est autorité de tutelle, de dire le droit et de ramener Fovu en première division parce que Fovu n’a aucun problème.

 Est-ce que cette autre décision est prise en concertation avec la base de l’équipe, à Baham, qui avait déjà manifesté sa volonté de ne pas voir Fovu disputer la finale ?

 Dernièrement, le président Iya nous a écrit, demandant de répondre au plus tard le 22 septembre à 15 heures si nous jouons la coupe du Cameroun ou pas. Les dirigeants, c’est-à-dire le président général, a pris sur lui la responsabilité de répondre à la Fécafoot que nous voulons jouer en date et lieu indiqués, tout en espérant qu’avec le mémorandum ou la volonté des présidents de clubs, les choses pouvaient changer. Au terme d’une réunion tenue à Douala et qui s’était achevée à 2 heures du matin, tous les présidents de clubs, d’Elite one et Elite, avaient signé qu’il faut exceptionnellement jouer le championnat à 15 cette année, pour rétablir Fovu dans ses droits. Nous sommes surpris de voir que jusqu’aujourd’hui, la Fécafoot ne prend pas ça en compte. Nous osons croire que ce sont les clubs qui font la Fécafoot et non le contraire. C’est pour cela que j’ai dis tout à l’heure qu’il s’agirait d’un problème Fécafoot – Fovu et non un problème de droit.

 Ne pensez-vous pas que l’Association des clubs de première division (Acpd) soit en train de jouer au ponce - pilatisme ? Sinon pourquoi chercher à jouer à 15 alors que Fovu a raison ?

 Lors de la réunion, certains ont dit que tous les clubs dont on avait validé leur accession en division supérieure avaient déjà pris des dispositions pour démarrer la compétition. Pour ne pas frustrer les équipes, les présidents de clubs ont décidé de faire jouer à 15. Vous savez que ce sont les présidents de clubs qui constituent une bonne partie de l’assemblée générale de la Fécafoot et mettent leur argent pour le football. Ce sont les présidents de clubs qui font le football au Cameroun. C’est pour cela qu’on leur dit que certains ont déjà investi pour la première division. Puisqu’ils savent que Fovu n’a pas de problème, ils ont dit, au lieu de ramener certains en Mtn Elite Two, ils ont pensé ramener Fovu dans ses droits. Du moment où les présidents de clubs ont siégé et signé, cela signifie que Fovu n’a pas de problème. Si vous prenez les procès verbaux de la commission de recours, vous allez vous rendre compte que le plus souvent, c’est quatre personnes qui siègent ; ce qui est insuffisant. Parmi les quatre qui siègent régulièrement, l’Ouest n’est pas trop représenté à la Fécafoot ; même si on se dit que c’est pour un problème d’équilibre, il n’y a pas d’équilibre dans un problème technique.



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Par Francis TEGUIA (RoyaumeBAHAM.com)

16 octobre 2010



Les Baham de Berlin, à nouveau, au secours des populations locales.

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Comme l’année dernière, l’Association des Ressortissants Baham de Berlin (ARB) est revenue au terroir ce samedi 16 octobre 2010 pour procéder à la remise d’un important stock de dons et consommables médicaux à toutes les institutions sanitaires de l’arrondissement de Baham. Cette cérémonie, la deuxième du genre était placée sous la présidence du premier adjoint préfectoral de Baham POSS Francis Alex et s’est tenue en présence outre d’une foule immense de bénéficiaires et curieux mais aussi du représentant de l’ARB, le docteur Alain NGUENTO qui à la première édition, on s’en souvient, avait été élevé à la dignité nobiliaire par sa majesté POUOKAM Max II, roi des Baham, au titre de Bu La’a.

La principale particularité de cette édition 2010 aura été que l’ARB, en association avec son partenaire « ASKLEPIOS » s’est véritablement mobilisé pour venir en aide aux formations sanitaires de plusieurs villes du Cameroun, notamment l’hôpital central de Yaounde, les hôpitaux de Makak, Zoétélé, Baham etc…Au cours de la cérémonie de Baham, le représentant du préfet des hauts plateaux n’a pas manqué de dire sa joie et ses félicitations à l’endroit de l’ARB et a exhorté ce groupe dynamique à ne pas s’arrêter en si bon chemin pour le plus grand bien des malades de Baham, avant d’inviter les bénéficiaires à faire le meilleur usage possible des dons reçus.

Le docteur Alain Nguento quant à lui va rappeler à l’assistance que lors de l’édition de 2009 le roi des Baham lui avait remis symboliquement un sac en l’invitant à ne pas le ramener vide ; c’est ainsi que ses frères et lui s’y sont appliqués, avec le concours de leur partenaire et en ce samedi, ils ont pu revenir au terroir, pour dépecer avec les leurs la « panthère » qu’ils ont attrapé dans leur lointain Berlin. Avant de prendre rendez-vous pour l’année prochaine, le généreux donateur du jour a promis d’opérer dans un avenir proche une tournée dans les différentes formations sanitaires de Baham afin de s’assurer par lui-même de l’usage qui est fait des dons ainsi reçus. Notons en guise de carte postale qu’ouverte aux seuls ressortissants Baham de Berlin à l’époque, l’ARB regroupe aujourd’hui en son sein les fils et filles de tout le territoire national, soucieux d’apporter leur contribution au vaste chantier de développement qui nous interpelle tous. Leur geste est la preuve réelle de l’importance et de la place de la diaspora dans la lutte contre la pauvreté et la l’indigence.

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Coupe du Cameroun de football : Fovu cède à la menace de la Fecafoot


Par Football365.fr

22 septembre 2010



Sommé de confirmer au plus tard mercredi sa participation à la prochaine finale de la Coupe du Cameroun, Fovu de Baham a anticipé sa réponse. « Au terme des assises avec la communauté Baham », les responsables du club des Rochers Sacrés ont envoyé mardi à la Fecafoot pour faire savoir que leur club serait bel et bien présent le jour de la finale face à sa sœur cadette, l'équipe des Astres de Douala.

Condamné sur tapis vert à descendre en deuxième division, Fovu conteste le verdict et avait, dans une correspondance envoyé à la Fécafoot le 31 août, menacé de se retirer de toutes les compétitions organisées par l'instance, « y compris la Coupe du Cameroun » s'il n'était pas maintenu en première division. En réaction, Iya Mohammed, le président de la Fédération avait, dans une autre correspondance à l'attention de Dieudonné Kamdem, président général de Fovu, sommé ce dernier de clarifier sa position de son club au plus tard ce mercredi 15h… La finale de la Coupe du Cameroun mettra donc bien aux prises les Astres de Douala et Fovu de Baham. La date du match reste à fixer par le cabinet civil de la présidence de la République, seule compétente à le faire.



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Coupe du Cameroun de football : Fovu jouera la finale


Par Belvard.net

22 septembre 2010



Le club du « rocher sacré » qui menaçait de boycotter la finale de la coupe du Cameroun si la Fecafoot ne reconnaissait pas sa victoire sur Rennaissance de Ngoumou à la 23ieme journée du championnat d'élite de football est finalement revenu à de meilleurs sentiments. Son président Kamdem Dieudonné a confié à la presse ce mardi que son club jouera finalement la finale de la 51ieme édition de la coupe du Cameroun.

Fovu a été contraint de prendre la décision. La semaine dernière alors que des supporters de Fovu de Baham continuaient de faire circuler l'idée selon la quelle le club pourrait boycotter la coupe du Cameroun , Iya Mohamed a écrit au président de Fovu pour le sommer de donner la position de sa formation. M Kamdem ne pouvait donc plus garder le silence et semer le flou sur sa position.



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Joseph Ouahouo Tama : Nous arrêterons momentanément toute activité avec la Fécafoot


Par Michel Ferdinand / Mutations

21 septembre 2010



Le directeur administratif de Fovu FC soutient que son club ne fait aucun chantage pour disputer la finale 2010 de la Coupe du Cameroun de football.
Fovu FC de Baham disputera-t-il la finale de Coupe du Cameroun de cette année ?
Nous avons saisi la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et le ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) pour leur faire part des menaces subies par les dirigeants de Fovu. Elles proviennent de nos supporters et sympathisants. En attendant que le comité exécutif de la Fécafoot vide le contentieux Fovu, nous arrêterons momentanément toute activité avec la fédération.

La Fécafoot vous a donné jusqu’au 22 septembre pour vous prononcer sur votre participation à ladite finale…
Nous allons nous replier vers la communauté Baham, car Fovu appartient à cette communauté et non aux dirigeants, qui sont une courroie de transmission. Nous allons la consulter pour avoir la conduite à tenir. Nous sommes en face d’un dilemme, car nous avons d’une part la Fécafoot et de l’autre, la communauté. Celle-ci pense que Fovu a raison dans le contentieux qui l’oppose à la Fécafoot [Ndlr. Fovu en perdant trois points par pénalité sur son classement général, suite à un match litigieux contre Renaissance de Ngoumou, est relégué en Mtn Elite Two]. Donc, le club doit rentrer dans ses droits, car nous n’avons aucune raison d’être en seconde division. Nous sommes en première division depuis 1993, sans interruption, parce que des gens y ont mis des moyens. Le club souffre d’une injustice. Nous osons croire que la Fécafoot doit revenir très rapidement sur sa décision. Nous nous entraînons au moins deux fois par jour pour cette finale. Doit-on jouer ? Nous attendons la communauté pour avoir une réponse.

Quel argument Fovu fait-il valoir à la Fécafoot pour continuer à évoluer en Mtn Elite One?
Nous avons saisi le comité exécutif de la Fécafoot suivant l’article 43 alinéa 2 de ses statuts puisqu’il est habileté à trancher le problème de Fovu. Le même comité s’est prononcé sur les cas Apejes de Mfou contre Scorpion de Bey, des équipes de Mtn Elite Two, suivant les mêmes dispositions. Nous ne comprenons pas pourquoi ce comité refuse de se pencher sur notre cas. Nous sommes membres de la Fécafoot et méritons qu’on donne une réponse à notre requête. On accuse Fovu en disant que son entraîneur [Joseph Atangana] a aidé un joueur [Jean Blaise Bilog] à falsifier son identité. C’est d’autant plus faux qu’un entraîneur n’est pas un dirigeant, suivant les articles 19, 44 et 131 des règlements généraux de la Fécafoot. Donc, on ne saurait confondre les deux pour frapper Fovu club de Baham.

Faites-vous du chantage à la Fécafoot en menaçant de boycotter la finale de Dame coupe ?
Nous ne faisons pas de chantage, puisque nous sommes clairs dans ce que nous disons. Nous ne demandons aucune faveur à la Fécafoot. Nous lui demandons uniquement de statuer sur notre dossier ou de prendre en compte nos observations et de dire le bon droit. Ce n’est ni un chantage, ni un bras de fer.

Comment entrevoyez-vous l’avenir de Fovu dans l’environnement du football au Cameroun ?
Nous n’avons pas un avenir triste. Nous pensons, comme l’a dit un artiste, qu’on ne cache pas la lumière du soleil. On ne saurait cacher la victoire de Fovu de Baham. Et nous allons mettre les mêmes moyens qu’avant pour atteindre les objectifs souhaités.



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Haman Mana : «Dans chaque royauté, l’histoire a au moins quatre mouvements»


Par Lindovi Ndjio / LaNouvelleExpression.info

21 septembre 2010



Le journaliste, parle de Roi et royaumes Bamiléké, un nouveau livre dont il est co-auteur et de l’histoire des peuples de ce l’aire culturelle camerounaise, objet de l’étude.

Vous êtes co-auteur de Roi et royaumes Bamiléké, un livre qui recense brièvement l’histoire des Bamiléké. Quel sens lui donnez-vous ?

C’est une œuvre de préservation parce que les histoires des parcours qui jusqu’ici, étaient oraux, ont pu être rassemblées en un seul ouvrage qui est désormais écrit. C’est la première fois qu’il y a une somme de cette espèce de la nation bamiléké. C’est notre contribution à la préservation, à la conservation de ces histoires qui peuvent disparaître si on continue à faire confiance à la transmission orale, parce que nous sommes à l’ère de l’écriture ; et nous disposons un certain nombre d’éléments pour pouvoir comprendre globalement de quoi il est question. Il pose des questions et balise les pistes que nous avons suivies de manière à ce que ceux qui lisent l’introduction du Pr Ghomsi savent exactement de quoi on parle. Il est un substrat théorique. A mon avis, c’est la première fois qu’un ouvrage public aborde de façon globale et de façon transversale la question de façon historique, sociologique et anthropologique.

C’est 99 «rois et royaumes» présentés. Pensez-vous avoir tout donné ? 

Dans les royaumes bamilékés, chaque entité, chaque royaume, chaque village a son histoire qui est racontée par les pères aux fils, qui est racontée par les grands-pères aux petits fils. Et c’est cette histoire-là que nous sommes allés capturer. Nous sommes allés la prendre là où elle est le mieux préservée. Elle est préservée essentiellement dans les palais royaux. C’est là qu’il y a nos rois. Le roi connait le notable qui sait le mieux raconter. Chaque fois, nous sommes allés vers la source la mieux indiquée pour qu’on nous raconte l’épopée, parce que dans chaque royauté, l’histoire a au moins quatre mouvements que nous sommes allés rechercher : il y a le mythe fondateur, la lutte pour l’établissement avec les voisins. Ensuite, il y a la rencontre avec le communicateur et la lutte pour l’indépendance du Cameroun. Cette uniformité a facilité que nous puissions écrire. 

L’avant-propos souligne une méconnaissance des Bamiléké ; ce qui «ne renforce pas le sentiment national». Voyez-vous un problème Bamiléké en ce sens ? 

Il n’y a pas un problème bamiléké. Aussi curieux que cela puisse paraitre, les gens se marient entre eux, les gens font des enfants les uns avec les autres, ils se côtoient dans les bureaux, les funérailles, un peu partout; il y a une espèce de mélange qui n’en est pas en fait ; parce que les uns vivent dans la méconnaissance complète des autres. S’il y avait connaissance les uns des autres il y aurait compréhension. C’est parce qu’il y a méconnaissance qu’il y a incompréhension et peut-être conflit. La compréhension commence par la connaissance. Et c’est cette œuvre que nous faisons. C’est pour cela qu’au sortir d’ici, nous sommes en train de travailler sur d’autres terroirs camerounais.

De quel Bamiléké parlez-vous ? Le Bamiléké du colon ou anthropologique ? 

Nous nous sommes tenus au terme Bamiléké tel que la colonisation l’a circonscrit. Nous nous sommes basés sur ce qui est, parce qu’il est impossible de nier ce qui est. Depuis 1902 qu’on a utilisé le terme pour la première fois ? On ne l’a plus changé. Il désigne une réalité tangible. 

Dans les textes, apparait aisément votre style de journaliste; est-ce une enquête journalistique ou une recherche anthropologique ? 

C’est un travail journalistique au sens basique du terme. Mais j’insiste là-dessus, c’st un travail d’archivage, un travail de recension et de conservation que nous avons fait. Maintenant, nous avons utilisé des techniques diverses, empruntées à des disciplines diverses telles que l’anthropologie, la sociologie, l’histoire et même la science politique. C’est un livre qui est au carrefour de toutes les sciences modernes. Nous avons fait appel à des compétences diverses. Vous constatez par exemple que dans l’introduction générale, que nous avons demandé aux meilleurs spécialistes de l’histoire des Grassfield, le professeur Ghomsi Emmanuel, de poser le problème. 

Pensez-vous que les rois Bamiléké sont toujours respectés comme avant ? 

Les royautés Bamiléké évoluent avec leur temps, à ce qui me semble. Un roi de 1900 et un roi de 2000 ce n’est plus la même chose, parce que les réalités sont différentes cent ans après. Les royautés ont épousé l’évolution socio-économico-politiques de leur monde. Une chose est sûre ; il y a un respect clair des «sujets» de chaque chef. Les populations reconnaissent leur chef ; les populations qui répondent d’un, qui se reconnaissent en un chef, le respectent en général. Les populations peuvent défier un chef pour des raisons évidentes, mais ce n’est pas nouveau. Même dans le passé, et cela se retrouve dans ce livre, il y a des gens qui ont défié des chefs, et c’est même pour ça qu’il y a eu de nouvelles chefferies. Parce que les royautés bamiléké sont nées dans la scissiparité, sur la révolte, sur le refus, sur l’incompréhension, sur l’insatisfaction de sujets, de fils, de petits-fils par rapport à ce qui se passait avant ! 

Aujourd’hui, est-on sur la voie de la déperdition ou d’un ajustement à la modernité ? 

Les royautés Bamiléké sont obligées de vivre avec leur temps parce qu’il y a la république du Cameroun dont elles font partie… et elles sont commandées par les différentes autorités administratives. Ça c’est la réalité administrative, mais il y a une autre réalité qui est magico-religieuse : les rois Bamiléké détiennent un pouvoir immense. Si le roi Bamiléké vous dit que «vous n’allez pas pleurer votre mère», vous ne la «pleurerez» pas. S’il vous interdit de l’enterrer, vous ne l’enterrerez pas. Faire les funérailles de ses parents chez les bamiléké c’est quelque chose d’essentiel, un acte de réconciliation, mais le chef peut vous refuser ça. Et si vous ne les faites pas, vous n’êtes personne. Il peut planter un piquet ici et vous dire que les femmes n’iront pas au champ aujourd’hui et elles n’y iront pas. C’est pour dire qu’ils sont détenteurs d’un pouvoir qui continue d’être immense. On salue le chef dans une position de prosternation complètement incompréhensible. Celui qui le fait ne vous dira jamais pourquoi il le fait. 

Ne pensez-vous pas tout de même que le pouvoir royal Bamiléké perd de sa vigueur ?

Ce n’est pas la première fois que le pouvoir des souverains bamiléké est menacé. Ce pouvoir a été fortement menacé pendant la période du Maquis. Vous savez que le maquis a été aussi une grosse jacquerie paysanne, une jacquerie des cadets sociaux contre les monarchies et le pouvoir colonial. Leur pouvoir a été menacé avec l’arrivée des colonisateurs. Donc le pouvoir de ces rois est menacé tous les jours, mais c’est à eux de mettre en place, et ils l’ont fait, le système qui permet de laisser surnager leur système contre les autres systèmes politiques. Même les systèmes politiques en place dans nos républiques, dans nos Etats soi-disant modernes sont en tout moment menacé et essaient de surnager en maintenant les populations. Je veux dire que tout pouvoir à tout moment est en train d’utiliser les jeux d’équilibre qu’il faut pour pouvoir rester en place. 

Dans les portraits des co-auteurs du livre, revient le terme grisonnant, faisant référence à la mue, une manie que vous avez. S’agit-il d’une nouvelle mue ?

 J’ai commencé à exercer le métier de journaliste en 1985, nous sommes en 2010, j’ai 25 ans de journalisme. C’est beaucoup et c’est bien. Mais je pense que je peux aussi apporter à d’autres métiers différents. Ce n’est pas une mue, ce n’est même pas une mutation. C’est un développement, une révélation que je suis en train d’opérer et que je suis en train de regarder de près. Et parce que l’écriture journalistique est quelque chose de magnifique. Mais l’écriture littéraire et historique est quelque chose d’essentiel, parce qu’elle appartient à la pérennité. J’ai été forgé à l’école de l’écriture journalistique, mais ça ne m’empêche pas de me déplacer vers d’autres types d’écriture.



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Affaire Fovu de Baham : Le bras de fer avec la Fecafoot se poursuit


Par Blaise Nzupiap Nwafo / La Nouvelle Expression

20 septembre 2010



Les dirigeants disent recevoir des menaces de la communauté qui est le véritable propriétaire du club.La correspondance adressée récemment au président général de Fovu club de Baham, Dieudonné Kamdem, par Iya Mohammed, président de la Fécafoot, ne semble pas faire trembler cette équipe qui est appelée à disputer la finale de la coupe du Cameroun où elle devrait rencontrer Les Astres de Douala, une autre formation du consortium Dieudonné Kamdem. Au sein de la communauté Baham, c’est la grande mobilisation en vue du boycott pur et simple. Question de marquer leur mécontentement face à la décision des commissions d’homologation et de recours qui ont fait perdre trois points au club du rocher sacré pour une histoire de fausse identité du joueur Jean Bosco Bilog. Même l’appel du gouverneur de l’Ouest, invitant la communauté Baham à revenir sur sa décision, semble laisser indifférent. Jusqu’à ce week-end, le directeur administratif de Fovu de Baham, Joseph Ouahouo Tama, réitérait que dans les correspondances adressées au ministre des sports et de l’éducation physique et au président de la Fécafoot, «nous leur avons rappelé qu’en attendant que le comité exécutif de la Fécafoot vide le contentieux Fovu, nous arrêterons momentanément toute collaboration avec la Fécafoot ; y compris la coupe du Cameroun. Voilà à quel niveau nous sommes».

Pour ce qui est de la correspondance d’Iya Mohammed qui demandait de confirmer, avant le 22 septembre à 15 heures, la participation ou non à la coupe du Cameroun, le directeur administratif croit savoir que les dirigeants vont se replier vers la communauté parce que «Fovu est un club de la communauté et non des dirigeants». Dans la démarche à suivre, il est d’abord question de lui rendre compte de cette sommation de la Fécafoot afin d’avoir sa position. Les dirigeants se considérant comme une courroie de transmission l’équipe et la communauté. «Nous sommes là dans un dilemme parce qu’en face de nous nous avons la Fécafoot et derrière nous la communauté. C’est là où le problème devient un peu difficile. Mais nous croyons que la Fécafoot doit revenir très rapidement sur sa décision parce qu’elle n’a pas raison».

On se souvient que ce sont les élites du groupement Baham qui étaient les premières à donner le ton en annonçant cette menace de non participation à la coupe du Cameroun. C’est dans cette perspective qu’elles ont sommé les dirigeants de saisir officiellement la Fecafoot et le ministère de tutelle pour les en informer. Ce qui a été fait. «La communauté demande que la Fecafoot rende justice parce que nous avons raison dans le contentieux qui oppose Fovu à la Fécafoot. Elle estime également que la Fécafoot doit mettre Fovu dans ses droits parce que nous n’avons aucune raison d’être en deuxième division. Je tiens à vous rappeler que Fovu est en première division depuis 1993 sans interruption et que des gens y ont mis les moyens. C’est un jeu, c’est le loisir… de voir leur équipe en première division, là où elle mérite d’être parce qu’il s’agit là d’un problème d’injustice», explique Joseph Ouahouo Tama. Il fait remarquer que le comité exécutif qui a été saisi, selon les dispositions de l’article 43, alinéa 2, a eu à trancher le litige qui opposait Apejes à Scorpion, deux clubs de la Mtn Elite Two. Ce qui amène à savoir pourquoi la Fécafoot refuse de se pencher sur le problème Fovu.

Au lendemain de cette sommation d’Iya Mohammed, l’Association des clubs de première division, au cours de sa dernière réunion tenue à Douala, a entre autres pris position en faveur de Fovu club de Baham en demandant à la Fécafoot que le championnat Mtn Elite One se joue à 15 clubs. Une manière polie de demander à la fédération de réhabiliter cette équipe dans ses droits. Sauf qu’il faudrait aussi compter avec le sponsor officiel de ladite compétition qui doit avoir son mot à dire. Ici, le directeur administratif serine que Fovu n’est pas en train de faire un quelconque chantage ou un bras de fer avec la Fecafoot ; et que c’est le contraire qui peut être possible. La sanction administrée à Fovu était aussi motivée par le fait que l’entraîneur Joseph Atangana, alors directeur du centre de formation Mvogt Athletic club, avait participé au changement de l’identité du joueur Bilog Jean Bosco. Ce que réfute le directeur administratif au regard des articles 19, 44 et 141des règlements généraux de la Fécafoot où il ressort de manière général qu’un entraîneur n’est pas un dirigeant de club. En attendant le 22 septembre à 15 heures, la décision des dirigeants de Fovu et de la communauté de ne pas prendre part à la coupe du Cameroun reste maintenue.



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Cyrille Nkontchou, un futur baron de l'agrobusiness


Par Christophe Le Bec / Jeune Afrique

20 septembre 2010



Après s'être distingué dans le secteur des finances sur le continent, le Camerounais Cyrille Nkontchou s'est découvert une nouvelle vocation agricole.

RMG Côte d’Ivoire, ancienne filiale de Syngenta, l’un des leaders mondiaux des semences végétales, est sur le point d’acquérir plusieurs sociétés en Afrique de l’Ouest. Elle étudie des opportunités au Cameroun, notamment auprès de groupes occidentaux souhaitant se désengager du continent. Le but : construire un groupe panafricain dans les semences. Un créneau porteur selon le Camerounais Cyrille Nkontchou, membre du conseil d’administration de RMG Côte d’Ivoire.

Fondateur de LiquidAfrica (conseil financier) et du fonds d’investissement Enko Capital (avec son frère, le banquier Alain Nkontchou), Cyrille Nkontchou envisage également d’investir à travers ses sociétés dans d’autres entreprises du secteur des intrants (semences, engrais,..).
 



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Cameroun : La Fecafoot sermonne Fovu de Baham


Par Journalducameroun.com

19 septembre 2010



Fovu club de Baham est l’un des finalistes de la coupe du Cameroun 2010 toujours attendue

Le club des rochers sacrés en 2ème division a écrit le 31 août à la Fecafoot pour menacer de se retirer des compétitions organisées par celle-ci, si celle-ci ne revient pas sur sa condamnation. En effet, pour avoir utilisé au cours d’un match de championnat de D1 face à Renaissance de Ngoumou, un joueur ayant triché sur son identité, Fovu avait perdu trois points sur son classement. Une sanction qui a contribué sa relégation en division inférieure. Le club qui n’a jamais digéré cette situation se réserve le droit de se retirer de toutes les compétitions organisées par la Fecafoot, et notamment de la coupe du Cameroun, jusqu’à preuve de fin justifiée du vidé de la saisine de la Fecafoot, sur la base des mémoires datés du 2 juin et 14 juillet 2010, indique dans une correspondance adressée à la Fédération.

En réaction, Iya Mohammed, le président de la Fecafoot, a adressé une autre correspondance à Dieudonné Kamdem, président de Fovu. C’est le lieu de relever que l’article 37, alinéa 2, du règlement de Elite One, saison 2009-2010, dispose: «les clubs de Elite one, les joueurs et les dirigeants reconnaissent et acceptent qu’une fois rendue la décision de la commission de recours de la Fecafoot, leur seul recours est le Tribunal arbitral du sport (Tas) de Lausanne (Suisse). Ces procédures arbitrales sont gouvernées par le code de l’arbitrage en matière de Sport du Tas, dont les décisions sont finales et contraignantes. Le président Iya somme par ailleurs les dirigeants du club de la région de l’Ouest de confirmer au plus tard ce mercredi 22 septembre, la participation de leur club à la finale de la coupe du Cameroun. A défaut, le Comité exécutif sera contraint de procéder au remplacement de Fovu club de Baham, ainsi que l’autorise l’article 34 du règlement de la coupe du Cameroun 2010 sans préjudice de sanction disciplinaire éventuelle prévue par l’article 13, alinéa 3 de ce règlement, martèle-t-il. La finale de l’édition 2010 de la coupe du Cameroun toujours attendue opposera Fovu Club de Baham à Astres de Douala.



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Le livre du jour : Mon beau Bamiléké (Rois et Royaumes Bamiléké)


Par Stéphane Tchakam / Le Jour

17 septembre 2010



C’est inédit, les éditions du Schabel, éditeur camerounais, publient « Rois et Royaumes Bamiléké », un beau livre avec des images et juste ce qu’il faut d’écrit.

Les Bamiléké, tout le monde en sait quelque chose au Cameroun et à travers le monde. De manière éparse, empirique, inconsistante, avec la bonne dose de ces clichés rebattus et éculés.

Les Bamiléké demeurent un peuple mal connu qui, depuis des décennies pourtant, a été passé au crible de toutes les sciences humaines. Une communauté singulière, objet d’une curiosité et d’un intérêt au moins justifiés par l’attachement viscéral à sa culture et à son patrimoine ancestral. C’est en effet l’un des rares peuples dont la colonisation n’a pas réussi à éroder le pouvoir des traditions et de ceux qui les incarnent, les rois. Des souverains vénérés et craints qui règnent, chacun, sur son royaume. Souvent à peine plus grand qu’un quartier.

Voilà qui en rajoute au mystère qui continue d’entourer des populations sur lesquelles on peut en effet continuer de s’interroger. Pourquoi sont-elles si attachées à leur « village royaume » ? Pourquoi chaque Bamiléké se reconnaît-il dans son roi ? Comment ces chefferies, si semblables, restent indépendantes ou distinctes les unes des autres ? Comment se sont-elles construites au point, aujourd’hui, d’aligner plusieurs dynasties ?

Ce n’est pas un énième livre d’ethnologie qui répond à ces questions. Mieux que cela : « Rois et Royaumes Bamiléké ». Un beau livre qui, à lui tout seul, fait le pari de l’exhaustivité, de la précision et bien sûr de l’esthétique. Paru aux Editions du Schabel, nouveau venu dans l’édition au Cameroun, « Rois et Royaumes Bamiléké » promène son lecteur à travers les grassfields, riches de plus 150 chefferies, les royaumes donc. A chaque halte, en chaque palais, la destinée de chaque royaume est contée, recueillie à la bonne source, auprès de ceux qui, de bouche à oreille et de génération en génération, la conservent et la transmettent. Chaque royaume a sa petite histoire fondatrice et souvent anecdotique. Rien à voir avec les poncifs empreints d’humour du chanteur Saint Bruno. A Bamesingue, c’est « une affaire de jumeaux ». A Bamendjida, tout est arrivé « grâce à un buffle ». A Bapi, les hommes sont venus du ciel. Les Batoufam ont eu leur royaume « pour l’amour d’une princesse »…

Décorum et faste
« Rois et Royaumes Bamiléké », c’est une impressionnante galerie de portraits royaux qui n’a pourtant rien à voir avec un ennuyeux trombinoscope. Les rois, tels de vrais personnages de théâtre, se sont prêtés au jeu. Pour faire de cet ouvrage une fresque vivante et chamarrée. Les « Fo » ont le plus souvent posé seuls, des fois avec leurs « Nkamvu », les grands notables, des fois avec leurs épouses ou leurs « Ntchinda », leurs serviteurs. Toujours avec le décorum, le faste et les atours de ces monarchies qui n’en manquent pas. Loin de là. Même si la tradition n’a pas d’autre choix que celui de cohabiter avec la modernité. Il est en effet assez inattendu de voir Fo Tankoua Thomas, roi de Bamaha depuis 1940, doyen des rois Bamiléké du haut de ses 105 ans, aujourd’hui non voyant, arborer une tenue traditionnelle agrémentée par des baskets. Comme Usain Bolt.

« Rois et Royaumes Bamiléké » se met à la hauteur des standards internationaux et ne pâlirait pas devant les ouvrages du même genre, apanage, jusqu’ici, d’auteurs et d’éditeurs d’ailleurs. Le créneau d’une exigence pointue. Papier glacé, gros travail sur l’illustration et la photo, impression soignée notamment. Hugo Bebe, photographe bien connu, a parcouru tout le pays Bamiléké, traquant çà et là les chefs, et se soumettant à leurs désirs et caprices. Plaît-il ? L’objectif dont Haman Mana et Mireille Bisseck avaient besoin pour poser leurs jolis et justes mots de journalistes impénitents, d’esthètes entêtés de cette écriture qui aime tant à raconter. Le premier, directeur de publication du quotidien Le Jour, vient en effet de s’ouvrir à une autre aventure, celle de l’édition. Un éclectisme qu’il a en partage avec la deuxième. L’instructive introduction du professeur Emmanuel Ghomsi, avec force détails historiques, géographiques et sociologiques, plante brièvement et fort à propos le décor.

Eminent et idoine, l’objectif de l’éditeur est clairement identifié qui reconnaît que « la méconnaissance des Bamiléké, dont la singularité des mœurs et des traditions transparaît, ne contribue pas au Cameroun, qui est un véritable peuple de peuples, à la promotion et au renforcement du sentiment national. Il en est certainement ainsi de bien d’autres communautés au Cameroun. Aussi, est-il nécessaire et utile, à travers des ouvrages exigeants dans la qualité des contenus mais faciles d’accès en terme de lecture, de rendre compte de façon synthétique, et autant que faire se peut, des mœurs, des traditions et de l’histoire des populations de notre pays ». D’autres bienfaits se cachent dans cette merveille de 236 pages qui se contemple d’abord et beaucoup pour se lire ensuite et aisément. Une idée cadeau pour toutes les occasions.

Haman Mana et Mireille Bisseck Eyouck
Rois et Royaumes Bamiléké
Les éditions du Schabel
Yaoundé, 2010
236 pages

 

*Disponible dans toutes les librairies du réseau Messapresse



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Coupe du cameroun : Fovu maintient sa menace de boycott


Par Honoré Feukouo / QuotidienLeJour.com

17 septembre 2010



Dirigeants du club et supporters multiplient des rencontres dans le but de ne pas jouer la finale.

Mardi dernier, les joueurs de l’équipe de Fovu de Baham se sont entraînés, comme de coutume depuis plusieurs semaines, au stade municipal de Bamendzi Bafoussam. Cet entraînement intensif qui est inscrit dans la perspective de la finale de la coupe du Cameroun, s’est déroulé sous la houlette du coach Joseph Atangana, et a quasiment rassemblé tous les joueurs.

Ces derniers demeurent toutefois réservés sur leur participation effective à cette finale dont la date n’est toujours pas connue.

Cette hésitation des joueurs s’étend aux supporters, lorsqu’ils écoutent l’émission matinale des sports du jour, sur les ondes de la Crtv Bafoussam. Pour l’édition de 8h30 annoncée comme spéciale, le présentateur a choisi comme sujet unique «le boycott annoncé de Fovu de Baham». Et pendant la vingtaine de minutes réservées aux contributions inter actives, tous les coups de fil soutiennent la logique de boycott de la finale.

Dans les multiples correspondances adressées aux dirigeants de la Fécafoot, du Minsep et aux dirigeants politiques, les signataires, qui sont en majorité les présidents des différentes associations des Hauts plateaux, «invitent toute l’équipe de Fovu de Baham, à boycotter la finale de la coupe du Cameroun, tant que justice n’est pas faite.»
D’abord indécis, Ouahou Tama, l’actuel directeur exécutif de Fovu de Baham, que nous avons approché, confirme qu’ils sont dans la logique du boycott. « Le président Dieudonné Kamdem et moi-même avons actuellement des difficultés à aller au village (Baham), puisque nous y sommes mal vus et reçus avec ce message de boycott», précise-t-il.

Racing de Bafoussam, qui a été éliminé par Fovu de Baham en demi-finales, pourrait-il alors remplacer Fovu et jouer la finale ? Ses dirigeants répondent qu’il n’est pas disposé à le faire au pied levé, et évoquent un cas d’injustice similaire dont leur club est victime de la part de la Fécafoot.

L’idée de boycotter la finale de la coupe du Cameroun, a éclos dans le camp de Fovu de Baham le samedi 21 août 2010, quand la Fécafoot a confirmé la descente de ce club en D2, en validant les résultats de la saison 2009 / 2010.
Fovu club de Baham s’appuie actuellement sur le contenu d’une lettre signée par le père Frédéric Marie, principal du collège Vogt, pour dire que le coach Joseph Atangana n’a jamais entraîné le joueur Jean Bosco Bilog qui, antérieurement, s’appelait Jean Blaise Bikatal, lorsqu’il évoluait sous les couleurs de Vogt Athlétic. « Par conséquent, Fovu doit récupérer les 3 points qu’il a injustement perdus face à Renaissance de Ngoumou et garder sa place en Mtn Elite One », estime le directeur exécutif de Fovu. Des marches de protestation sont annoncées à Baham et dans les autres grandes villes de la région de l’Ouest.

A la Fécafoot, on fait le dos rond. Joint au téléphone hier soir, un responsable de la Fédération dit ne pas être au courant de cette affaire. « Aucune équipe qualifiée pour la finale de la Coupe du Cameroun ne nous a saisis pour nous signifier son désistement, nous a-t-on confié. Vous comprenez donc que, dans ces conditions, nous attendons sereinement le jour de la finale. »



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Décès du journaliste Pius Njawé, pionnier de la presse privée au Cameroun


Par AFP

13 juillet 2010



Le journaliste camerounais Pius Njawé, fondateur du quotidien Le Messager et un des pionniers de la presse indépendante dans son pays, est décédé lundi dans un accident de la circulation aux Etats-Unis, a annoncé mardi à l'AFP un de ses collaborateurs.

M. Njawé, 53 ans, "est décédé hier (lundi) après-midi dans un accident de la circulation aux Etats-Unis", a affirmé Jean-Baptiste Sipa, chroniqueur au Messager, journal de son groupe, Free Media Group, basé à Douala (sud, capitale économique).

Selon lui, l'accident s'est produit sur une autoroute de Virginie, alors que Pius Njawé se rendait à Washington, dans une voiture avec un chauffeur. Leur véhicule, tombé en panne, a été percuté par un camion.

D'après M. Sipa ainsi que des sites camerounais d'informations en ligne, M. Njawé a été tué sur le coup, le conducteur se trouve dans le coma.

Pius Njawé s'était rendu aux Etats-Unis le 10 juillet pour participer à un forum de la diaspora camerounaise visant notamment à obtenir l'alternance politique au Cameroun lors de l'élection présidentielle de 2011.

En 2002, son épouse Jane Njawé (premières noces) est morte au Cameroun dans un autre accident de la circulation. Après ce décès, M. Njawé avait créé une association pour lutter contre les accidents de la route dans son pays.

Né en 1957 à Babouantou (ouest du Cameroun), Pius Njawé a fondé Free Media Group, qui employait "46 personnes dont une vingtaine de journalistes", selon ses déclarations à l'AFP en décembre 2009.

Ce groupe est propriétaire notamment du quotidien Le Messager que M. Njawé a créé en 1979 à l'âge de 22 ans. Il avait aussi une radio qui a été fermée par les autorités la veille de son ouverture en 2003.

Pius Njawé était très critique à l'égard du régime du président camerounais Paul Biya. Il avait été emprisonné à plusieurs reprises, notamment en 1997 pour "propagation de fausses nouvelles" à la suite de la publication d'un article faisant état d'un "malaise" du président Biya lors d'une édition de la finale de la coupe du Cameroun.

"J'ai été arrêté 126 fois en 30 ans", affirmait-il en 2009 dans une émission à Radio France Internationale (RFI), à l'occasion de la célébration du 30e anniversaire du Messager.

Le président Biya, 77 ans dont 28 au pouvoir, ne s'est pas publiquement déclaré candidat à la présidentielle de 2011. Sa candidature n'est pas exclue depuis l'adoption, en avril 2008, d'une réforme constitutionnelle controversée ayant supprimé la limite du nombre des mandats présidentiels au Cameroun.



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Fovu Club en division inférieure après 17 années passé en D1


Par Football365/FootSud

07 juin 2010



Fovu de Baham sera le 3ème club à descendre en Division 2 malgré une victoire face à Canon Yaoundé (1-0). Les clubs qui montent en D1 sont Apajes, Lausanne et Caïman.

Malgré sa courte victoire à domicile devant Canon de Yaoundé (0-1), Fovu de Baham est la 3ème équipe qui est condamnée à accompagner AS Matelots de Douala et Roumdé Adjia de Garoua en deuxième division. Les effets positifs de la victoire du club des rochers sacrés obtenue ce dimanche au terme de la 26ème et dernière journée, ont été annihilés par la victoire de Université de N’Gaoundéré. Les Cop’s se sont imposés à domicile (3-1) devant la lanterne rouge. Fovu redescend dans le purgatoire de la D2 après un séjour de 17 ans en D1. Ses compagnons d’infortune, Matelots et Roumdé, n’ont passé que respectivement deux et une saisons sportives en première division.

En D2, le championnat est arrivée à terme samedi. Apejes de Mfou, AS Lausanne de Yaoundé et Caïman club de Douala sont les trois heureux élus qui accèdent à la 1ère division. Si Apejes, parrainé par Idriss Carlos Kameni et Lausanne, deux clubs de la région du Centre, vont découvrir la D1, Caïman dirigé cette saison par l’artiste Petit Pays, détient une riche expérience de l’élite one avec dans son palmarès trois titres de champion du Cameroun (1962, 1968 et 1975). La dernière fois qu’il y est séjourné c’était il y a deux ans.

Résultats 26ème journée :
Coton sport de Garoua - Panthère du Ndé : 4-1
Tiko United - Union de Douala : 2-1
AS Matelots de Douala - Yong sport de Bamenda : 1-5
Astres de Douala - Unisport du Haut-Nkam : 2-1
Fovu de Baham - Canon de Yaoundé : 1-0
Université de N’Gaoundéré - Roumdé Adjia de Garoua : 3-1
Renaissance de Ngoumou - Sable de Batié : 3-0

Le bilan:
Champion: Coton sport de Garoua
Vice champion: Astres de Douala
Qualifié pour la coupe de la confédération: Tiko United
Relégués en D2 : Fovu, Matelots et Roumdé
Accession en D1 : Apejes de Mfou, AS Lausanne de Yaoundé, Caïman de Douala



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Cameroun : MTN Elite One - Fovu de Baham crie à l'injustice


Par Honoré Foimoukom / Le Messager

03 juin 2010



La 26ème et dernière journée du championnat national de première division est annoncée pour dimanche 6 juin prochain.

Elle sera marquée par la bataille pour le maintien en MTN Elite One, pour plusieurs clubs dont Fovu de Baham (face à Canon de Yaoundé) qui vient de perdre trois points pour avoir aligné le joueur Bilog Jean Bosco (Bikatal pour Renaissance de Ngoumou) qui, a en croire les instances juridiques de la Fédération camerounaise de football, a triché sur son identité. La sentence, prise par la commission dhomologation et de discipline puis confirmée par la commission de recours, est le résultat des réserves de qualifications portées par Renaissance de Ngoumou contre Fovu de Baham, dans le cadre de leur confrontation de la 23eme journée du championnat MTN Elite One. Dans la foulée, les instances juridiques de la Fecafoot ont infligé deux ans de suspension au joueur. Son entraineur, Joseph Atangana, condamné pour complicité, s'en tire avec un an de suspension. Cette sanction a fait dégringoler Fovu qui se trouve actuellement à la 12ème position - premier reléguable - au classement.

Le club des rochers sacrés, quasiment condamné à la relégation, devra gagner son dernier match tout en espérant un faux pas de ses concurrents dans la course au maintien. Il espère aussi avoir gain de cause dans l'affaire qui l'oppose a Renaissance de Ngoumou, au niveau du comite d'urgence qu'il a saisi. Dans cette affaire, les arguments avancés par Fovu de Baham démontrent que les instances juridiques de la FECAFOOT se sont trompés dans leur appréciation des éléments versés dans le dossier. « Le joueur Bilog jean Bosco a sollicité son recrutement à Fovu de Baham pendant le mercato de mi-saison et sa demande de licence a été déposée à la FECAFOOTt le 1er mars 2010 avant l'arrivée de Joseph Atangana. Cette licence fut délivrée quelques jours plus tard pour lui permettre de livrer la rencontre de la 17ème journée du championnat MTN Elite One opposant Fovu de Baham à Unisport de Bafang au stade municipal de Bafoussam avec pour entraîneur Ndjie Biba, actuel entraîneur adjoint du club, Joseph Atangana n'étant toujours pas encore entraîneur de Fovu de Baham. La demande de licence d'entraîneur de Joseph Atangana est introduite à la ECAFOOT le 30 mars 2010 et celle-ci est mise à sa disposition le 31 mars de la même année, le joueur Bilog faisant déjà partie des effectifs de Fovu club de Baham », explique t-on au secretariat de Fovu de Baham.

La 1ère décision de la commission d'homologation et de discipline reproche deux choses au club: que le joueur a fraudé sur son identité ; que le coach Joseph Atangana aurait aidé, facilité et accepté en connaissance de cause la fraude sur l'identité en le faisant jouer. Sur l'implication du coach Joseph Atangana dans la fraude, Fovu de Baham s'étonne que l'affirmation est faite sans indiquer par quels moyens, ni par quelles actions l'entraîneur a contribué à la matérialisation d'une telle fraude. Dans le dossier de procédure portant recours, Fovu de Baham avec preuves à l'appui, a démontré qu'au moment où on établissait la licence du joueur, cadre temporel de la fraude supposé sur l'identité du joueur Bilog Jean Bosco, Joseph Atangana ne faisait pas encore partie de l'effectif de Fovu de Baham. Donc ne pouvait aider ou faciliter la fraude supposée. « L'affirmation des faits selon lesquels Joseph Atangana aurait entraîné le joueur à Vogt Athlectic club et dans Fovu n'est pas fondée ; car Fovu dans sa procédure de recours, fournit des éléments de preuve indiquant à suffire que : Sieur Atangana n'a jamais été entraîneur de Vogt Athletic Club (équipe civile) mais directeur technique du centre de formation du collège Vogt qui sont deux structures différentes. Et, Joseph Atangana ne reconnaît pas avoir entraîné ce joueur querellé ailleurs qu'à Fovu de Baham club qui l'emploie en ce moment », précise le club de Baham.

Le joueur querellé qui déclare n'avoir jamais fraudé sur son identité révèle que sieur Bikatal est son frère aîné qui a évolué dans Vogt Athletic. La commission d'homologation et de discipline avoue avoir comparé les photos des joueurs Bikatal et Bilog dans les clubs Vogt et Fovu et avoue qu'elles semblent être une seule et même personne. Le concerné est-il invisible pour pouvoir répondre de ses actes ? Pourquoi ne l'a-t-on pas convoqué pour le confondre ? En fait, soutient Fovu de Baham, il ne s'agit pas de la même personne mais plutôt de deux frères nommés : Bikatal Jean Blaise né le 29 mars 1983 et Bilog Jean Bosco né le 29 mars 1992. C'est donc, dans l'espoir que lui seront restitués les trois points retirés, que Fovu de Baham a saisi le comité d'urgence présidé par Iya Mohammed le président de la FECAFOOT, en dernier recours.



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Eto'o, Monsieur records


Par Frank Simon | France Football

05 juin 2010



Cela fait déjà pas mal d'années que ça dure : l'Afrique toute entière partage son admiration entre ses deux fils prodigues : d'un côté, Eto'o le glouton à la langue bien pendue, buteur au palmarès inégalé, de l'autre Drogba, leader charismatique d'un football ivoirien à la personnalité moins explosive. Eto'o, où l'histoire et la souffrance d'un adolescent parti du Cameroun pour tenter sa chance en France, où réside sa soeur. Des problèmes administratifs le bloquent, il repart au pays à la Kadji Academy. Il revient dans l'Hexagone pour un test au Havre, resté sans suite.

Dans l'ombre d'Oman Biyik et Mboma

C'est le Real Madrid qui s'entichera finalement de lui, dans la foulée, pour ses équipes de jeunes, croit-il. Mais le talentueux attaquant impressionne tant qu'il est prêté à Leganes, en D2 espagnole, à seize ans révolus. A l'issue de cette saison, Claude Le Roy, sélectionneur du Cameroun, l'intègre à l'effectif des Lions Indomptables, qu'il a déjà commencé à fréquenter depuis 1997 (notamment lors de la LG Cup en Tunisie). Il vit le Mondial en France dans l'ombre de François Omam Biyik et Patrick Mboma, mais déjà pointe chez lui l'envie de casser la baraque et de s'imposer aux avant-postes. Vendu entre temps à Majorque, il s'émancipe enfin, et devient peu à peu l'un des attaquants d'avenir de la Liga. Pierre Lechantre l'associe en sélection à Mboma, et ce binôme aide le Cameroun à décrocher sa 3e victoire à la CAN en 2000. La même année, à Sydney, il décroche l'or olympique. Pendant quatre ans, Eto'o soigne ses statistiques en clubs, graduellement. Après sa deuxième victoire à la CAN (2002), il s'illustre encore lors de la Coupe des Confédérations en France, dont il atteint la finale (0-1 contre la France). Une compétition endeuillée par la mort de son pote Marc-Vivien Foé, et dont il disputera le match au sommet au lendemain de sa victoire en Coupe du Roi, preuve de son attachement à la sélection.

130 buts en 200 matches avec le FC Barcelone

Lyon lui fait de l'oeil, mais après Majorque, c'est Barcelone, à l'été 2004, qui lui ouvre les portes du Camp Nou. En cinq saisons pleines, il pulvérise tous les records, les siens d'abord, puis ceux des autres (130 en 200 matches tout de même). Décroche deux Ligues des champions (2006, 2009). L'arrivée de Pep Guardiola sur le banc des Blaugrana, qui le juge indésirable, sonne la fin de son idylle avec Barcelone, après avoir remporté un historique triplé Liga-Coupe-C1. Echangé contre Ibrahimovic plus 46 millions d'euros, il rejoint l'Inter Milan à l'été 2009. Pour une autre folle saison, et un nouveau triplé Championnat-Coupe-C1. Avec Mourinho et par la force des choses, le registre du talentueux avant-centre s'est élargi. Il défend plus, est exilé sur le côté droit. Il marque moins mais devient un joueur plus complet.

A bientôt 30 ans, il est certainement au sommet de son art

En sélection, Paul Le Guen, arrivé en juillet alors que le Cameroun flirte avec le néant en éliminatoires de la Coupe du monde 2010, lui confie le brassard. Eto'o inscrit quelques buts décisifs, le Cameroun renoue avec la Coupe du monde huit ans après. La CAN en Angola, en revanche, sera courte et sans relief, puisque l'Egypte, future vainqueur, sort Eto'o et sa bande en quarts (3-1). Aujourd'hui le joueur africain le plus titré de l'histoire, le plus admiré aussi, Samuel Eto'o commet parfois quelques écarts de langage. Sa joute verbale, dernièrement, avec Roger Milla (qui l'avait critiqué) dont il est le seul véritable héritier, en terme de jeu, en sélection, a attristé autant que surpris. A bientôt 30 ans, il est certainement au sommet de son art. Ne lui manque plus qu'un trophée pour être complet : le Ballon d'Or France Football. SI jamais il prenait la bonne idée au Cameroun d'aller loin en Coupe du monde, nul doute qu'Eto'o se rapprocherait un peu plus du podium...

Frank Simon

Né le 10 mars 1981 à Nkon
International A camerounais. Clubs : Kadji Sport Academy, Real Madrid, Leganes, Rzal Madrid, Espanyol Barcelone, Real Madrid, Majorque, Barcelone, Inter Milan.
Palmarès : Coupe intercontinentale (2000), Ligue des champions (2006, 2009, 2010), Coupe d'Espagne (2003, 2009), Champion d'Espagne (2005, 2006, 2009), Supercoupe d'Espagne (2005, 2006), Champion d'Italie (2010), Coupe d'Italie (2010), Champion olympique (2000), CAN (2000, 2002), Joueur Africain de l'année (2003, 2004, 2005), Meilleur buteur Espagne (2006), Meilleur buteur de l'histoire de la CAN (18 buts, série en cours), Meilleur buteur de la CAN (2006, 2008)



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Cameroun : Choupo-Moting, la belle histoire


Par Nicholas Mc Anally | Afrik.com

04 juin 2010



Eric Maxim Choupo-Moting est la nouvelle coqueluche de l’attaque des Lions.
Des Espoirs allemands aux Lions Indomptables, le nouvel attaquant du Cameroun a connu une ascension fulgurante. A peine débarqué avec la sélection camerounaise, Eric Maxim Choupo-Moting a déjà convaincu tout le monde par ses qualités techniques, physiques et humaines. Assurément un joueur à suivre pour cette Coupe du monde en Afrique du Sud.

Eric Maxim Choupo-Moting. Un nom à retenir, indubitablement. Quasi-inconnu il y a quelques semaines encore, Eric Maxim Choupo-Moting est en train de devenir l’un des joueurs qui comptent dans l’effectif camerounais.

De l’avis de tous les observateurs, l’attaquant de Nuremberg pourrait être LA bonne surprise d’une attaque camerounaise Eto’o dépendante. Même ses coéquipiers vantent les mérites de joueur et de l’homme, à l’image de Stéphane Mbia, le défenseur de l’Olympique de Marseille. "Choupo est très très fort. Retenez bien son nom, il va cartonner", assurait à Afrik.com l’ancien Rennais. Landry N’Guémo ne dit pas autre chose. Le milieu de terrain du Celtic est lui aussi fan du nouvel attaquant des Lions Indomptables. "Il faut parler de Choupo-Moting dans votre journal. On ne le connaît pas au pays, alors qu’il est très fort. Est-ce que tu as vu comment il a fait passer les moments difficiles aux défenseurs ? J’aime seulement l’avoir comme partenaire. Pour barrer Choupo-Moting, il faut être prêt ", affirmait même Alexandre Song à nos confrères de Mutations.

Né en Allemagne

Adoubé par ses pairs, le Germano-camerounais est là pour apprendre. A priori, le buteur de 21 ans devrait profiter de cette Coupe du monde en Afrique du Sud pour engranger de l’expérience et apprendre aux côtés des Samuel Eto’o (Inter), Achille Webo (Majorque), Achille Emana (Bétis Séville) et Mohamadou Idrissou (Fribourg). Mais, après une saison pleine en Bundesliga (25 matches dont 13 comme titulaire pour 5 buts), Choupo-Moting pourrait bien faire son trou. Puissant, technique et dribbleur, il a convaincu Paul Le Guen de l’appeler pour le Mondial malgré ses sélections chez les jeunes allemands (U19 et Espoirs).

L’ancien entraîneur du PSG aurait d’ailleurs été impressionné par les qualités du natif d’Hambourg, auteur d’un doublé face à un Leverkusen alors leader invaincu du championnat allemand (3-1). Contrôle de balle, lecture innée du jeu, pointe de vitesse, sens du sacrifice et dribbles déroutants, Eric Maxim Choupo-Mating possède toutes les qualités pour exploser. D’autant qu’il arrive frais en Afrique du Sud après avoir été arrêté pendant près d’un an à cause d’une vilaine blessure. Frais et motivé, comme il l’expliquait au moment de sa convocation. "J’ai toujours rêvé de porter les couleurs du Cameroun. Le rêve est devenu réalité. Lorsqu’on m’a remis les équipements avec les couleurs du Cameroun, j’ai eu un frisson. Ça m’a rappelé mes vacances au Cameroun." Mais, cette fois, le Camerounais d’origine allemande ne vient pas en vacances.



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Un projet d’Alimentation en Eau Potable, Assainissement et Hygiène pour la Commune de Baham


Par CODEA | Codea-france.org

03 juin 2010



Comme annoncé il y a quelques mois, un projet communal d’Alimentation en Eau Potable, Assainissement et Hygiène, a finalement été soumis le 2 juin 2010 à l’instruction de la Facilité Eau ACP-UE. Construit sur la base d’un schéma directeur de l’approvisionnement en Eau potable pour l’ensemble des 16 Villages de la Commune de Baham, élaboré conjointement par CODEA (www.codea-france.org), le COSIM Rhône-Alpes et le bureau d’études camerounais EED Sarl, le projet, s’il venait à être financé, serait réalisé sur la période 2011-2014 pour un budget global de 2.412.547 €.

Dans la Commune de Baham, la situation actuelle en matière d’eau potable est la suivante:

  • 5 villages (Batossouo, Boukue, Demgo, Hiala, Lagweu) sont traversés par le réseau CAMWATER, alimenté par un château d’eau de 250 m3. Ce réseau dessert actuellement environ 800 abonnés, soit une couverture moyenne de moins de 15% des ménages à Baham. Le taux d’accroissement annuel des raccordements  est estimé à 2% ;
  • 4 villages (Baghom, Cheffou, Medjo, Kaffo) sont proches du réseau CAMWATER et pourraient être alimentés à partir de ce réseau ;
  • Le village de Djemgheu, dispose d’une AEP partielle, alimentée en gravitaire par l’eau d’un ruisseau, avec filtration sur sable desservant 9 bornes fontaines (BF) ;
  • Le village de Gouegoua, a bénéficié d’une installation Scanwater, avec forage, pompe, groupe électrogène, filtration et chloration, alimentant un réseau et quelques BF, l’ensemble étant hors service depuis de nombreuses années.
  • 5 villages (Baho, Banka, Bapi, Chengne, Poumze) ne disposent que de sources traditionnelles, souvent polluées : sources, puits avec seaux et cordes, marigots.

Partant d’une démarche méthodologique initiée dans le Village Djemgheu fin 2007, et d’un schéma directeur élaboré entre juillet 2008 et mai 2009, ce projet a pour but l’atteinte des Objectifs du Millenaire pour le Développement (OMD) dans l’ensemble des villages de la Commune, à savoir une couverture en eau potable d’au moins 75% de la population à l’horizon 2015. En réalité, le projet AEP-Baham ambitionne de couvrir 100% des 40.000 habitants de Baham, en terme d’Equivalent Point d’Eau (EPE). Il prévoit les solutions techniques suivantes:

  • Les réseaux des 5 villages traversés par le réseau CAMWATER sera densifié pour permettre le raccordement facile de toutes les concessions. Les travaux consisteront donc à installer le long des routes desservant des habitations des antennes secondaires et tertiaires de différents diamètres (90 en PVC PN10 ; et 40, 50 et 63 en polyéthylène PN 16) ainsi que des bornes fontaines (en moyenne 1 pour 15 concessions) ;
  • Les 4 villages proches du réseau CAMWATER, seront alimentés à partir de ce réseau, de la même façon que les villages déjà traversés par le réseau CAMWATER ;
  • Le village de Djemgheu, verra son réseau agrandi, pour desservir 8 nouvelles BF à partir des installations existantes, et pour permettre également l’adjonction de branchements privés ;
  • Le village de Gouegoua : en conservant son château d’eau réhabilité, il sera équipé d’une nouvelle installation avec forage, électropompe raccordée au réseau électrique, système de chloration et d’un réseau de tuyauteries alimentant 20 BF et qui permettra également l’adjonction de branchements privés, avec différents diamètres (90 en PVC PN10 ; et 40, 50 et 63 en polyéthylène PN16) ;
  • Les 5 villages qui ne disposent que de sources traditionnelles : ils seront desservis par 4 systèmes autonomes, comprenant chacun : un château d’eau en béton armé posé au sol, un forage, une électropompe raccordée au réseau électrique, un système de chloration et un réseau de tuyauteries alimentant des BF permettant également l’adjonction de branchements privés, avec différents diamètres (90 en PVC PN10 ; et 40, 50 et 63 en polyéthylène PN16).

Pour les villages isolés, les choix des réseaux ont été faits en tenant compte, autant que faire se peut, des limites des villages et des altitudes, qui varient de 1.550m à près de 1.900m. 

Concept introduit par le Ministère de l’Energie et de l’Eau (MINEE) pour la quantification des infrastructures d’accès à l’eau potable en milieu rural, un EPE doit desservir en milieu rural entre 250 et 300 personnes environ, avec une dotation journalière fixée à 25 litres par habitant, l’ouvrage devant fournir par jour environ 7,5 à 8 m3 d’eau pendant 12 heures par jour.

L’objectif du projet AEP-Baham rencontre celui des pouvoirs publics camerounais, à savoir assurer la réalisation d’un EPE pour chaque agglomération de 250 à 300 habitants à l’horizon 2015, sachant que la situation en 2008 au plan national était d’à peine de 30%.

Le projet AEP-Baham est porté par la Commune de Baham (Maître d’Ouvrage), avec comme partenaires les 14 Comités de Concertation villageois (représentés par le CC du Village Djemgheu, et qui mobiliseront pour cela un cofinancement du PNDP), la Commune française de Saint-Germain-au-Mont-D’or (qui mobilisera un cofinancement du Grand Lyon/VEOLIA), le COSIM Rhône-Alpes (Assistant à Maîtrise d’Ouvrage) et le bureau d’études EED (Maître d’Oeuvre).

Espérons qu’il retienne l’attention des évaluateurs de la Commission Européenne, et franchisse positivement les différentes étapes du processus très sélectif de la Facilité Eau ACP-UE.



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Eric CHOUPO-MOTING : "Le rêve devient réalité"


Par Brice MBEZE | Cameroon Tribune

02 juin 2010



Qu’est-ce qui vous a motivé à jouer pour le Cameroun ?

J’ai une très bonne relation avec le Cameroun. Mon père est Camerounais. Je suis souvent allé au Cameroun pour y passer des vacances. C’est là-bas aussi que j’ai appris le français à la maison. Je connais un peu le pays. J’ai de la famille à Yaoundé, Douala, Bafoussam, Baham, ville de naissance mon père. Chaque fois que j’y suis allé, ça s’est toujours bien passé. J’ai même disputé des championnats de vacances au Cameroun. J’aime bien le pays et je suis fier de jouer maintenant pour le Cameroun.

Comment avez-vous été accueilli au sein des Lions ?

J’étais très content. Très fier. Depuis que je suis jeune, dans mon cœur, j’ai toujours voulu jouer pour le Cameroun. Avant, j’ai joué pour l’Allemagne jusque chez les Espoirs. Ça n’a pas été facile de convaincre les Allemands. Les deux pays sont dans mon cœur comme ma mère est allemande. Je suis très content d’être convoqué. Je vais tout donner et montrer mes qualités pour être du voyage en Afrique du Sud. J’ai toujours rêvé de porter les couleurs du Cameroun. Le rêve est devenu réalité. Lorsqu’on m’a remis les équipements avec les couleurs du Cameroun, j’ai eu un frisson. Ça m’a rappelé mes vacances au Cameroun. Là, il faut essayer de rester dans l’équipe.

Croyiez-vous à vos chances de figurer sur la liste des 23 ?

J’ai été blessé l’année dernière. Je n’ai pas joué pendant onze mois. Il me fallait donc reprendre ma forme. Cette saison, ça s’est bien passé à Nuremberg. J’ai aidé le club à se maintenir en première division. Mais je suis sous contrat avec Hambourg où j’ai joué avec Atouba, un grand frère qui m’avait vraiment bien encadré. Hambourg m’avait ensuite prêté à Nuremberg. Je connais mes qualités. Je vais tout donner pour aider mon pays. Mais, c’est le coach qui décide. Mon rêve a toujours été de jouer avec Samuel Eto’o. Oui, c’est mon rêve. Je connais bien tous les joueurs maintenant. Ils sont vraiment très gentils. Je me sens bien dans l’équipe. Il y a de la concurrence. C’est bien. Le Cameroun, c’est un grand pays qui a toujours de bons joueurs, de bons attaquants. Je pense que c’est bien pour chaque joueur d’avoir de la concurrence en face pour donner de son mieux. Je vais travailler dur pour être important dans l’équipe.



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La FIFA autorise CHOUPO MOTING à jouer avec les Lions Indomptables


Par Honoré FOIMOUKOM | Le Messager

01 juin 2010



« Eric Maxim CHOUPO-MOTING a fait un bon stage. Il m’a donné l’envie de l’intégrer et de le retenir. » Ces propos, tenus par Paul Le Guen le patron de l’encadrement technique des Lions Indomptables, confirme l’importance que pourrait avoir le jeune attaquant Germano-Camerounais Eric Maxim CHOUPO-MOTING, sociétaire de Nuremberg en Allemagne, dans le dispositif offensif camerounais à la 19è édition du Mondial qui s’ouvre le 11 juin prochain en Afrique du Sud. Le technicien breton qui faisait ces déclarations à la suite de la publication de la liste des 23 Lions Indomptables retenus pour la campagne sud-africaine, a surement poussé un ouf de soulagement hier, lundi 31 mai, avec l’autorisation d’intégration de Eric Maxim CHOUPO-MOTING au sein de l’équipe nationale de football du Cameroun, donnée à la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) par la Fédération internationale de football association (FIFA).

L’accord de la FIFA intervient après la demande formulée par la FECAFOOT auprès de la FIFA, afin d’obtenir l’autorisation de changement d’association en faveur du joueur Eric Maxim CHOUPO-MOTING qui, par le passé, avait déjà représenté l’Allemagne dans les compétitions de football des moins de 20 ans. La décision du juge unique de la commission du statut du joueur de la FIFA est immédiatement applicable et autorise donc Eric Maxim CHOUPO-MOTING à disputer la coupe du monde avec la sélection nationale du Cameroun dénommée « Les Lions indomptables ». Né le 23 mars 1989 à Hambourg en Allemagne Eric Maxim Choupo-Mouting est sociétaire de Fc Nuremberg en Allemagne. Jeune attaquant, il a, cette saison, disputé 25 matches et inscrit 5 buts cette saison.

Le grand chantier des Lions Indomptables reste étant à n’en point douter l’attaque, le jeune sociétaire de Fc Nuremberg pourrait y être d’un grand apport au cas où il est aligné par Paul le Guen. Premier test, ce mardi 1er juin en soirée, dans le cadre du match amical Portugal – Cameroun à Covilha au Portugal. C’est le deuxième match amical pour le Portugal qui a fait match nul la semaine dernière contre le Cap vert, et le troisième pour le Cameroun qui vient d’aligner deux matchs nuls également. En fait, nombre d’observateurs avertis pensent d’ailleurs qu’une association Eric Maxim CHOUPO-MOTING/Samuel Eto’o Fils/Achille Emana en attaque pourrait être efficace.

La Fédération camerounaise de football a également présentée une demande relative au changement d’association en faveur du joueur Geatan Bong, un défenseur latéral Franco-Camerounais qui évolue actuellement à Valencienne Fc, un club de Ligue 1 française. La décision du juge unique de la commission du statut du joueur de la FIFA concernant ce joueur est attendue pour ce mardi 1er juin 2010.



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Eric CHOUPO MOTING peut jouer avec le Cameroun, Gaëton BONG attend


Par RFI

01 juin 2010



Le Germano-Camerounais de Baham Eric CHOUPO MOTING a obtenu le feu vert de la FIFA pour jouer avec les Lions indomptables durant la Coupe du monde 2010. L’attaquant né à Hambourg avait porté le maillot de l’équipe Espoirs d’Allemagne. Le Franco-Camerounais Gaëtan BONG attend, lui, encore la réponse de la FIFA sur sa qualification. Elle devrait intervenir demain, mercredi 2 juin, selon la Fédération camerounais de football.

Nom : Choupo-Moting
Prénom : Eric
Poste : Attaquant
Âge : 21 ans
Date de naissance : 23/03/1989
Lieu de naissance : Hamburg, Allemagne
Nationalité : CMR
Taille : 1.89
Poids : 82 kgs



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Menoua : Le chef supérieur du groupement Foto est mort


Par Michel Ferdinand

03 mai 2010



S.M Jean Claude Momo est décédé à Paris des suites de maladie, à 74 ans.

On n`annonce pas le décès d`un chef, surtout de la trempe de Jean Claude Momo. Mais, la gravité du choc, depuis la mi-journée du vendredi, 30 avril 2010, n`est pas de nature à garder le mutisme. Le chef supérieur Foto par Dschang, Sa majesté Momo 1er, n`est plus de ce monde. D`après des informations puisées à bonnes sources, le septième de la dynastie Temekouo a rendu l`âme en France, plus précisément à Paris où il avait été évacué pour des raisons de santé. Il serait mort, il y a une semaine, et le public n`aurait été informé que vendredi dernier.
Une triste nouvelle qui a plongé la chefferie supérieure Foto dans la consternation. Hier dimanche, différentes autorités traditionnelles et personnalités défilaient encore, pour soutenir les membres de la cour royale dans ce qui n`est pas moins une perte considérable. Depuis cette annonce, l`ambiance est au recueillement à la chefferie supérieure Foto, avec des notables toujours nombreux et aux visages graves.

Ou encore des reines, princes et princesses implorant la bonté du seigneur pour veiller sur l`âme d`un père attentionné. Depuis lors, des réunions se succèdent à la chefferie pour préparer les obsèques du défunt. Certaines sources faisaient état de ce que la dépouille mortelle devait arriver au Cameroun le week-end dernier et devait être immédiatement conduite en terre, selon la tradition locale qui veut que le corps du chef ne traîne pas en surface. Tandis que d`autres, proches de la notabilité coutumière, indiquaient que le défunt a été inhumé, le 1er mai 2010.
S.M Jean Claude Momo casse sa pipe à 74 ans, après 46 ans de règne. Sur les circonstances de sa disparition, les informations glanées indiquent qu`il était malade : " Il était absent du pays depuis sept mois, à cause de son état de santé ", explique l`un de ses proches. Né le 7 mars 1936, S.M Jean Claude Momo, faisait partie des chefs traditionnels qui forçaient l`admiration à l`Ouest. Calme et rigoureux, il avait su rassembler, avant sa mort, une quarantaine de ses pairs autour du Programme dit ``La route des chefferies``, visant à valoriser le patrimoine culturel et traditionnel. En 1982, il était membre d`une délégation partie du Cameroun pour Rome, afin d`inviter le pape Jean Paul II à visiter le Cameroun.

Le groupement Foto, qui compte 52 villages, garde de S.M Momo 1er, l`image d`un chef qui a su consolider l`unité des Foto et ouvrir son village sur la modernité : Au cours des cérémonies marquant son 40ème anniversaire sur le trône, organisées du 25 au 27 mars 2004, S.M Jean Claude Momo avait reconnu que son règne était comme tous les autres, parsemé d`embuches : "Nous avons connu des moments très heureux, mais aussi des étapes difficiles. Néanmoins, à chaque occasion, nous avons tissé des liens toujours étroits et plus forts. Des progrès sensibles ont été réalisés dans les domaines de l`éducation, de la santé, des infrastructures etc ", avait-il déclaré. Dans son dernier message, il invitait les Foto à se retrouver massivement à une assemblée générale prévue du 15 au 21 mars 2010. Il n`y avait pas pris part, parce que déjà rongé par la maladie.
Greffier de formation, S.M Jean Claude Momo avait travaillé comme greffier en chef dans les tribunaux de Garoua et Sangmélima. Il avait aussi exercé à Dschang dès 1964, quand il a succédé à son père, S.M Jean Soffack. Il laisse un groupement peuplé de près de 40.000 âmes, situé au cœur de la ville de Dschang et classé parmi une huitaine de chefferies traditionnelles de 1er degré à l`Ouest, avec une superficie de 99 mètres carrés. Ses 18 épouses et 140 enfants sont inconsolables.

Dynastie Foto :
1-Temekouo ou Temgoua (1823-1846)
2-Chissep (1846-1869)
3-Tegueguim (1869-1892)
4- Nelo (1892-1915)
5-Tenekeu (1915-1932)
6-Jean Soffack (1932-1964)
7-Jean Claude Momo (1964-2010)



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KAMDEM Stanislas honoré par la FECAFOOT et la CAF


Par RoyaumeBAHAM.com

12 mars 2010


KAMDEM Stanislas

KAMDEM Stanislas. Si ce nom ne dit pas grand-chose à la jeune génération des fans du foot du Cameroun, c’est que ce pionnier de l’arbitrage dans notre pays jouit depuis 24 ans d’une paisible retraite bien méritée.

C’est la quiétude de cette retraite que la FECAFOOT a choisi de perturber ce week-end à l’occasion du match Union sportive de Douala – Fovu club de Baham. En effet, l’ancien arbitre international fera l’objet d’une double récompense ce dimanche à Douala.

Kamdem Stanislas recevra, d’une part la médaille de l’ordre de mérite en argent de la Confédération Africaine de Football et d’autre part, le diplôme d’honorariat de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) pour l’ensemble de son œuvre dans la pratique et le développement de l’arbitrage au Cameroun et en Afrique.

Passionné de sport en général et du football en particulier, le jeune Kamdem choisit de vivre sa passion sous la tunique noir de l’arbitre. Il fait alors ses débuts en la matière en 1958 et se fait très vite remarquer pour ses qualités.

Pas étonnant que deux années plus tard, il soit promu international, le tout premier au Cameroun.

Pendant 28 années, il va parcourir les stades du Cameroun et de l’Afrique pour diriger des rencontres de football.

Puis un jour de 1986, il décide volontairement de prendre sa retraite non sans avoir intéresser et former d’autres jeunes à ce métier.

C’est donc pour cette œuvre immense que la FECAFOOT et la CAF ont décidé d’honorer l’homme.



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Une nouvelle église et trois salles de classe pour le village Djeumgheu


Par Francis TEGUIA, à Baham

13 février 2010



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Le samedi 13 février 2010 était jour de fête pour la communauté Baham toute entière et singulièrement pour le village Djemgheu . Sons, rythmes et couleurs ont marqué la cérémonie de bénédiction et d’inauguration de la nouvelle chapelle et de trois salles de classes de l’école catholique Saint Barthélemy de Djemgheu, entièrement construits et équipés par le richissime homme d’affaires Fotso Victor. C’était au cours d’une messe pontificale dite par une dizaine de prélats et présidée par le délégué épiscopal du Diocèse de Bafoussam, l’abbé Jean Marie Timene, représentant personnel de l’Administrateur apostolique du Diocèse, Monseigneur Dieudonné Watio. Y prenaient part des hautes personnalités de la République au rang desquelles le Ministre délégué auprès du vice premier Ministre, Ministre de la justice, le professeur Maurice Kamto, des parlementaires tels le député des Hauts plateaux Benjamin Sonke, conduits par le vice président de l’Assemblée nationale Calvin Foinding, le préfet du département des Hauts plateaux Joseph Tangwa, le donateur Fotso Victor, les rois de Baham Pokam Max II, de Bahouan Ndassi Nenkam Faustin, de Bandjoun Djomo Honoré et toute la forte communauté Baham,du terroir et de la diaspora.

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Cette cérémonie d’inauguration marquait ainsi l’aboutissement d’un long processus entamé depuis le mois d’août 2009 lorsqu’un comité représentatif, conduit par Monsieur Michel Kouonchou, contrôleur départemental des finances du Koung khi et président du comité de concertation du village Djemgheu, en présence du curé doyen de Baham l’abbé Évariste Takougang demande à rencontrer le mécène Fotso Victor pour lui poser le problème d’absence d’une Eglise digne de ce nom dans cette localité de Baham. Après quelques séances de réflexion, celui-ci décidera de la réalisation de cette œuvre sur fonds personnel et décidera lui-même d’y adjoindre la construction de trois salles de classes afin dit-il de ne pas oublier la jeune génération qui comme c’est connu constitue l’avenir de la nation. A l’arrivée, les populations de Djemgheu en particulier et de Baham dans l’ensemble ont pu bénéficier d’un joyau architectural dont la réalisation aura coûté un plus de cent millions de nos francs, à la grande satisfaction du roi des Baham qui a exhorté ses filles et fils à prendre cette action pour exemple afin d’apporter chacun en ce qui le concerne sa pierre au grand chantier de construction du groupement Baham. Il a d’ailleurs été imité en cela par le principal célébrant du jour qui au cours de la messe de bénédiction a prié le seigneur afin que Fotso Victor fasse des émules. La grande parade de l’inauguration s’est achevée par la remise des clés de l’édifice au curé doyen de Baham et par la remise des cadeaux au premier rang desquels celui fort symbolique de Sa majesté le roi des Baham à l’endroit du généreux donateur du jour.



Document sans titre
Yaoundé : Le chef de la communauté Baham prend les commandes


Par Le Jour (lejour.ann24.com)

27 février 2010



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Le roi des baham vient d’installer officiellement SIMO Ibrahim à la tête de la communauté Baham de Yaoundé. « Voici mon représentant à Yaoundé. Je vous le donne !», tonne le roi des Baham, POUOKAM TEGUIA Max II, d’une voix énergique et en langue locale. Ceci après un long sermon. La parole s’accompagne d’une action tout aussi violente. Car le bras de SIMO Ibrahim tenu par le roi est violemment projeté en direction de la foule. Une foule nombreuse qui a tenu à assister à cette cérémonie du 27 février 2010. Dans cette foule et installés au fond de la tribune royale, Augustin KONTCHOU KOUOMEGNI, ex-ministre de la Communication, le Pr Luc SINDJOUN, conseiller spécial du président de la République. Ce sont quelques élites de Baham qui ont ainsi l’honneur d’être installées dans la tribune royale.

Puisant dans les sagesses ancestrales, le roi des Baham a fustigé l’attitude des ressortissants de Baham qui ont choisi de vivre à l’écart de la communauté à Yaoundé. Il a invité son peuple basé dans la capitale à vivre dans l’unité. « On ne peut attacher un mets avec une seule main », a-t-il rappelé. Aux populations, Sa Majesté POUOKAM TEGUIA Max II a demandé de suivre les instructions du chef installé. « Si j’ai des instructions et des ordres à vous donner, je les donnerai à celui-ci (en désignant SIMO Ibrahim) et il vous les donnera », a-t-il déclaré.

SIMO Ibrahim, homme d’affaires basé à Yaoundé, se succède à lui-même à la tête de la communauté Baham de Yaoundé. Il a été élu pour un mandat de cinq ans le 15 octobre 2009 par les représentants des 16 villages de Baham basés à Yaoundé. Celui-ci s’engage à terminer la construction du foyer de la communauté de Yaoundé et à rassembler l’ensemble des ressortissants de cet arrondissement de la région de l’Ouest. A Yaoundé, on compte plus de 8.000 ressortissants de Baham.



Document sans titre
La thèse du génocide Bamiléké est elle fantaisiste ?


Par RoyaumeBAHAM.com

28 février 2010



« La thèse du génocide Bamiléké est-elle fantaisiste ?»
OUI : comme l'affirme Bouopda Pierre Kame dans l'interview accordée à Bonaberi.com (04-02-2009 / Yann Y.)
NON : comme défend Noumbissie M’Tchouaké dans « Eclairage de l'histoire nationale camerounaise »

RoyaumeBAHAM.com met à votre disposition d'une part la thèse que défend Bouopda Pierre Kame à travers son livre paru aux Editions L'Harmattan en 2008 (« De La Rébellion Dans Le Bamiléké ») et son interview accordée à Bonaberi.com (04-02-2009 / Yann Y.) et d'autre part une position diamétralement opposée à la thèse de Bouopda Pierre Kame et developpée par Noumbissie M’Tchouaké - Secrétaire Général de la Société des Amis de l’Histoire du Cameroun (SAHDC)
« La thèse du génocide Bamiléké est-elle un mythe ou une réalité ?». Qui de Bouopda Pierre Kame ou de Noumbissie M’Tchouaké est révisionniste ?

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De la rébellion dans le bamiléke

Paru aux Editions L'Harmattan en 2008, le livre de Bouopda Pierre Kamé, « De La Rébellion Dans Le Bamiléké », va certainement défrayer la chronique dans les milieux intellectuels Camerounais. Allant à l'encontre des idées communément admises sur la période des troubles post et anté-indépendance, « De La rébellion dans le Bamiléké » retrace les contours de la révolte qui s'est déclenchée dans l'ouest du Cameroun en 1957 en réfutant la thèse de la lutte nationaliste. L'ouvrage dresse par ailleurs un bilan de la pacification militaire française qui a suivi, bien en deçà des 400 à 500 000 morts dont il a souvent été fait état. Bonaberi.com est allé à la rencontre du Pr Bouopda Pierre Kamé.

Bonjour Pr. BOUOPDA PIERRE KAME. Vous êtes l’auteur de l’ouvrage intitulé « De la rébellion dans le Bamiléké », paru au mois de février 2008 chez L’HARMATTAN. Ce livre aborde les questions particulièrement sensibles de la rébellion en pays Bamiléké, entre 1957 et 1961, et de la pacification militaire engagée par l’armée française à cette occasion.
Tout d’abord, qu’est ce qui vous a motivé à écrire un tel ouvrage, et comment a-t-il été accueilli par le lectorat du Cameroun ?

Bonjour Monsieur YANGE, et merci pour cette interview qui me donne l’occasion de m’exprimer sur ces évènements douloureux de notre histoire récente, à travers l’évocation de mon livre. La première motivation qui m’anime toujours lorsque j’entreprends un travail de recherche sur l’histoire de notre pays, c’est la volonté d’éclairer nos jeunes compatriotes pour qu’ils puissent en tirer parti pour éviter à l’avenir les traumatismes qui ont malheureusement accompagné toutes les transitions politiques importantes au Cameroun depuis plus d’un siècle. La deuxième motivation est plus personnelle. Les troubles graves qu’il y a eu dans la région du Bamiléké, à partir de la deuxième moitié des années 50, ont profondément affecté ma famille. J’ai inscrit en épigraphe de mon livre les propos suivants que j’ai empruntés à Victor Hugo : « Cette guerre, mon père l’a faite, et j’en puis parler ».

Victor Hugo s’exprime ainsi dans son livre « Quatre vingt-treize », qui est un roman dans lequel il revient, de façon épique, sur la terreur qu’il y a eu à l’occasion de l’insurrection des Vendéens contre la Convention, après le régicide du 21 mai 1793 en France. Son père Léopold Hugo, partisan de la révolution, a activement participé à la campagne de pacification de la Vendée, région d’origine de sa mère, Sophie Trébuchet, royaliste. Il se trouve que je suis le fils de Kamé Samuel, qui à la fin des années 50 au Cameroun sous administration française, était le Camerounais qui occupait la fonction de commandement la plus élevée sur tout le territoire.

Premier Camerounais diplômé de l’Institut des Études Politiques (IEP) de Paris en 1952, et premier Camerounais diplômé de l’École Nationale de la France d’Outre-mer (ENFOM) en 1957, mon feu père, qui était apparenté au Chef Baham, Max Kamwa, est en effet nommé Adjoint au Chef de la région du Bamiléké (Maurice Delauney) au mois de novembre 1957. Autrement dit, il est nommé à cette fonction de commandement territoriale lorsque que les troubles commencent dans cette région, précisément à la chefferie Baham. Il est donc en première ligne, d’une part, parce qu’il est l’Adjoint au Chef de région (l’équivalent aujourd’hui serait l’adjoint au gouverneur de province), dont le rétablissement et le maintien de l’ordre sont des prérogatives impératives ; et d’autre part, parce que les premiers troubles dans la région affectent sa chefferie natale.

C’est vous dire que je parle d’un sujet qui a profondément marqué mon feu père et ma famille. Le nom BOUOPDA que je porte est celui de l’un de mes oncles qui a été froidement assassiné par des « maquisards », qui visaient en fait mon père, quelques jours avant ma naissance. Le chef Baham, Pierre Ninyim Kamdem, qui a été impliqué dans le meurtre du député Noé Mopen le 30 août 1963, et qui a été de ce fait jugé au mois d’octobre 1963, condamné à mort, et fusillé le 3 janvier 1964 à Bafoussam, a grandi sous la protection de mon feu père. Je peux multiplier ainsi à souhait, les faits qui témoignent de notre implication familiale dans ces évènements douloureux. J’ai donc la faiblesse de penser que nous connaissons le sujet dans la famille. Mes recherches effectuées au Cameroun et en France m’ont également conforté dans l’idée que nous connaissons bien ce sujet. Cela a achevé de me convaincre de la nécessité de publier ce livre à des fins pédagogiques.

S’agissant de l’accueil de ce livre par le lectorat camerounais, je confesse que j’ai été copieusement insulté dans mon Mail box par des compatriotes qui n’ont pas pris la peine de lire mon livre. Cette agressivité, qui m’est familière en définitive, s’inscrit en vérité dans des combats politiques et idéologiques que je connais bien. Il y a en effet parmi nous, de nombreuses personnes qui instrumentalisent ces évènements dramatiques à des fins politiques. Ce sont des militants engagés dans des causes politiques et sociales multiples. L’histoire ne les intéresse que dans la mesure où elle sert les causes qu’ils défendent. Je n’ambitionne pas, avec mon livre, d’éclairer cette catégorie de compatriotes. Mon lectorat cible c’est nos jeunes compatriotes qui cherchent avant tout à s’instruire. Et de ce point de vue, je suis plutôt comblé par les témoignages de sympathie que je reçois régulièrement de la part de jeunes Camerounais ayant pris la peine de lire mon livre. Dans l’ensemble, ils ont le sentiment, après la lecture du livre, d’avoir été longtemps floués et manipulés par des activistes, camerounais et étrangers, qui inondent Internet avec des tracts politiques identifiés, à tort, comme des documents de valeur historique.

La première information majeure que l’on tire de votre ouvrage est que la rébellion qui a éclaté dans l’Ouest Cameroun n’avait aucun fondement nationaliste et indépendantiste, mais était plutôt l’œuvre de jeunes sans foi ni loi. Vous parlez précisément de « jeunes peu scolarisés, peu politisés, désœuvrés, désargentés », traînant dans les multiples marchés de la région, et qui n’avaient « aucune identité politique » et « aucun lien organique avec l’UPC malgré les tentatives de récupérations maladroites de certains dirigeants UPCistes ».

Qu’est ce qui explique selon vous le fait que dans l’imaginaire collectif camerounais, on ait plus ou moins toujours vu en cette rébellion des velléités indépendantistes et nationalistes ?

Dans de nombreuses publications qui traitent de l’histoire politique récente de notre pays, la relation de ces évènements douloureux est délibérément travestie à des fins politiques. Très souvent, les auteurs de ces écrits cherchent désespérément, et opportunément, à entretenir l’illusion d’une « guerre de libération nationale » dans le territoire camerounais sous administration française à la fin des années 50. En réalité, l’Union des Population du Cameroun (UPC) a très tôt renoncé à la lutte armée pour conquérir la réunification et l’indépendance des territoires camerounais. Je vous livre ces propos de Ruben Um Nyobé au 2e Congrès de l’UPC le 29 septembre 1952 à Eséka :

« En ce qui concerne l’argument selon lequel nous devons avoir des armes pour revendiquer notre liberté, nous répondons que cela est dépassé. La lutte armée a été menée une fois pour toutes par les Camerounais qui ont largement contribué à la défaite du fascisme allemand. Les libertés fondamentales dont nous revendiquons l’application et l’indépendance vers laquelle nous devons marcher résolument ne sont plus des choses à conquérir par la lutte armée. C’est justement pour prévenir une telle éventualité que la Charte de l’Atlantique et la Charte des Nations unies ont préconisé le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. »

Voilà résumée la position officielle de l’UPC au sujet de la lutte armée dans les années 50. Cette position inspirera les plaidoyers diplomatiques de Ruben Um Nyobé devant la 4e Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies au mois de décembre des années 1952, 1953 et 1954. Mais il est vrai qu’après l’interdiction de l’UPC au mois de juillet 1955 par l’administration coloniale française, le débat de la lutte armée a été réactualisé au sein du Comité directeur du parti, dans un contexte où Um Nyobé était en clandestinité au Cameroun sous administration française, alors que Félix Moumié, Ernest Ouandié et Abel Kingué étaient à Kumba, en zone d’administration britannique. Ce débat était encore en cours, surtout à Kumba, lorsque la France a obtenu de la Grande Bretagne, au début du mois de juin 1957, l’expulsion de tous les responsables de l’UPC installés à Kumba. La question de la lutte armée est ainsi restée ouverte après le mois de juin 1957.

Lorsque les violences meurtrières commencent quelques mois plus tard à Baham, ce n’est donc pas le fait d’une organisation militaire structurée et pilotée par le Comité directeur de l’UPC. C’est le fait d’une piétaille désœuvrée, à l’instruction scolaire rudimentaire, sans culture politique, ignorante de la plupart des termes précis de la problématique de la réunification et de l’indépendance du Cameroun, rejetée et combattue par la majorité de la population et des élites du Bamiléké, rejetée par majorité des autres Camerounais, sans lien avec les dirigeants upécistes restés au Cameroun, et exilés à l’extérieur du pays. D’ailleurs, à l’époque l’UPC ne revendique pas ces violences, et n’identifie pas non plus les auteurs de ces violences. Ruben Um Nyobé ne connaît pas à l’époque des crapules comme Momo Paul, Ndéléné Jérémie, ou Singap Martin, qui sont englués dans des querelles et des règlements de comptes d’une cruauté inhumaine dans leurs chefferies natales respectives. Mathias Djoumessi, chef de Foréké-Dschang, premier président du Comité directeur de l’UPC, président de l’Assemblée traditionnelle du peuple Bamiléké, traite explicitement ces gens de « bandes de voleurs ». Mais politiquement, ces violences, qui vont se répandre progressivement, notamment parce qu’il y a très peu de forces de l’ordre à l’époque dans le Bamiléké, intéressent naturellement les dirigeants upécistes, puisqu’elles fragilisent à l’époque l’autorité des gouvernements Mbida et Ahidjo qui combattent officiellement ce parti, et qui ont aussi un intérêt politique à accréditer l’idée que c’est l’UPC qui est derrière ces violences meurtrières dans le Bamiléké.

Autrement dit, les violences dans la région du Bamiléké se sont développées dans une conjoncture politique nationale de compétition pour l’indépendance, compétition entre des acteurs qui avaient tous, dans cette perspective de la levée imminente de la tutelle des Nations unies, intérêt à instrumentaliser ces évènements. C’est vraisemblablement pour ces raisons que dans notre mémoire collective, comme vous dites, les termes de « rébellion », indépendance, et nationalistes s’entremêlent confusément. Peut être aussi qu’inconsciemment, nous entretenons la « théorie » de la conquête de l’indépendance par la lutte armée, parce que c’est politiquement plus valorisant et réconfortant. Mais même dans ce cas de figure, il est difficile, sans politiquement décrédibiliser et criminaliser le combat des nationalistes camerounais, d’élever les Momo Paul et autres Ndéléné Jérémie au statut historique de combattants nationalistes. C’est pourtant malheureusement, ce que Félix Moumié, Ernest Ouandié et Abel Kingué, en exil, et loin du théâtre des opérations, ont désespérément essayé de faire, après le décès de Ruben Um Nyobé. Cet épisode criminel entache, de façon indélébile, l’œuvre politique de Félix Moumié.

Sur la question de la pacification de l’armée française conduite par le général Max Briand dès le mois de Janvier 1960, votre livre va certainement être consternant pour les tenants de la thèse du génocide Bamiléké puisque vous annoncez des chiffres bien en deçà des 300 000 à 400 000 morts entre 1962 et 1964 annoncés par Max Bardet (OK Cargo, Grasset, 1988) et encore plus loin des 800 000 à 1 million de morts entre 1955 et 1965 annoncés par Jacques Kago Lélé (Tribalisme et exclusions au Cameroun, Editions du Crac, 1995).

Vous parlez de 20 000 morts en pays Bamiléké, précisant que ces chiffres sont minorés puisque fournis par l’armée française.

Comment expliquez-vous les écarts relativement importants entre les chiffres précédemment cités et les vôtres ? Par ailleurs, au regard de vos nombreuses recherches sur cette période historique, ne pensez-vous pas que la pacification militaire de l’armée française, quel que soit le temps et l’espace sur lesquels elle s’est déployée, aurait pu causer le demi million de morts au sein des populations Bamilékés malgré la population globale de notre pays que vous estimez à moins de 3 500 000 âmes dans le Cameroun sous administration française ?

Les querelles de statistiques sur les victimes sont récurrentes dans tous les conflits meurtriers. Celui du Bamiléké n’y échappe donc pas. Mais pour éclairer malgré tout vos Internautes sur cette controverse, il faut, me semble-t-il du moins, d’une part, évoquer les réalités territoriales et démographiques du Bamiléké à la fin des années 50, et au début des années 60 ; et d’autre part, évoquer la réalité du conflit en lui même.

A la fin des années 50 et au début des années 60, la région du Bamiléké est un territoire de 5 450 km2 avec une population d’environ 438 000 personnes réparties dans une centaine de chefferies, selon la dénomination de l’administration coloniale française. C’est donc un territoire avec une forte densité de population (80 habitants/km2) et de chefferies à l’inverse des autres régions du Cameroun sous administration française où la densité est de 7 habitants au km2, et qui compte à l’époque 3 150 000 personnes en totalité. C’est en effet après la réunification d’octobre 1961 que la population de la République fédérale du Cameroun est évaluée à 4 000 000 d’habitants avec l’apport démographique du Cameroun méridional. S’agissant du conflit à proprement parler, il ne s’est pas agi d’une confrontation militaire frontale entre deux armées implantées sur le territoire réduit du Bamiléké.

D’abord, les statuts internationaux successifs du Cameroun (Territoires sous mandat de la Société des Nations (SDN), et Territoires sous tutelle des Nations Unies (ONU)) interdisaient à la France, comme à la Grande Bretagne, entre 1922 et 1960, de constituer des forces armées permanentes de 3e catégorie sur l’ensemble des territoires camerounais qu’elles administraient au nom de la communauté internationale. La France et la Grande Bretagne avaient simplement le droit, sur cette période, de former des policiers et des gendarmes pour les besoins du maintien de l’ordre public. Dans la région du Bamiléké en particulier, où les populations étaient bien encadrées dans des chefferies traditionnelles structurées, l’administration coloniale française a très souvent, par commodité, délégué aux chefs traditionnels une bonne partie de ses prérogatives en matière de police, et même dans une large mesure à l’époque, en matière d’administration de la justice. La France n’avait donc pas besoin, pour maintenir l’ordre public dans le Bamiléké, d’implanter dans la région le peu de forces de l’ordre qu’elle avait au Cameroun à cette date. Les chefs traditionnels s’acquittaient honorablement de leurs missions déléguées de maintien de l’ordre.

En fait, les forces armées françaises stationnées dans la sous-région étaient basées à Brazzaville, capitale de l’Afrique équatoriale française (AEF). C’est au premier semestre de l’année 1960, pour aider les dirigeants du nouvel État indépendant du Cameroun à rétablir l’ordre dans la région du Bamiléké et à conforter leur régime politique, qu’une partie des forces françaises établies à Brazzaville a été mobilisée pour le Cameroun. Durant cette période dite de « pacification », il faut avoir conscience du fait que les forces françaises n’étaient pas opposées à une armée structurée implantée dans des maquis, qui sont du reste des végétations qui n’existent pas en région Bamiléké. Les forces françaises en opération dans la région au premier semestre 1960 étaient opposées à des bandes de criminels infiltrés dans la population pour une bonne partie, et embusqués sur les hauts plateaux de l’Ouest, à l’époque difficiles d’accès avec des véhicules automobiles.

Pour isoler les « maquisards », les forces françaises se sont inspirées des méthodes utilisées précédemment en Sanaga Maritime. Elles ont regroupé de force les populations dans des campements aménagés le long des axes routiers qu’elles contrôlaient. Après quoi, ne disposant pas de troupes en nombre suffisant, elles ont privilégié les bombardements aériens pour « nettoyer » les zones difficiles d’accès, identifiées comme des refuges des « maquisards ». C’est ce mode opératoire, qui limite les pertes de soldats français, mais qui viole, par maints aspects, l’éthique militaire, et terrifie par ailleurs la population civile, qui a engendré des meurtres collatéraux importants au sein de la population du Bamiléké. Ces bombardements aériens massifs et aveugles ont commencé à la fin du mois de mars 1960. A la fin du mois de juillet 1960 cette campagne militaire était terminée.

Quand je donne le chiffre de 20 000 morts, il s’agit du bilan officiel de cette campagne militaire. Bien entendu c’est un chiffre sous évalué comme tous les bilans officiels. Mais même si on s’en tient à ce bilan officiel de 20 000 morts, cela confère à cette campagne militaire, un rang de choix dans les opérations militaires les plus meurtrières en Afrique noire au début des années 1960. Quant à la thèse du génocide, elle est tout simplement fantaisiste. Nul besoin de rentrer dans une querelle stérile de chiffres. Pourquoi voulez-vous, que l’administration coloniale française, qui s’est employée des décennies durant, à nouer un partenariat d’administration étroit et solide avec les chefferies traditionnelles de la région du Bamiléké, comme avec les lamidats du Nord Cameroun, ou le sultanat Bamoun, entreprenne subitement, à partir de l’année 1957, d’exterminer ces chefferies et leurs populations ? Ce qui fonde en effet le crime de génocide, c’est l’intention d’exterminer tout ou partie d’un peuple. Dans le cas que vous évoquez, je n’identifie, nulle part historiquement, une volonté d’extermination partielle ou totale du peuple bamiléké de la part des autorités françaises en 1960, et encore moins de la part des autorités politiques camerounaises de l’époque ou d’aujourd’hui.

N’y a-t-il pas déjà un problème dans votre ouvrage lorsque vous situez la période de « pacification » française dans l’Ouest Cameroun entre le mois de Janvier 1960 et le début de l’année 1962 ?

Cette « pacification » militarisée n’a-t-elle pas duré plus longtemps, et ne s’est-elle pas élargie à d’autres régions où l’on pouvait retrouver des populations de l’Ouest Cameroun dont certaines ont migré vers d’autres villes à cause de la rébellion sévissant dans la région ?

Dans mon livre je traite spécifiquement et délibérément de la « rébellion » en pays bamiléké. Et de ce point de vue, la pacification du Bamiléké effectuée par les forces militaires françaises en opération au Cameroun dans une structure opérationnelle de commandos dénommée Groupement Tactique Nord (GTN), a duré moins d’un an.

Le GTN est mis en place au premier trimestre de l’année 1960 par le général Max Briand, après sa nomination comme Chef de la Mission militaire française au Cameroun au début du mois de janvier 1960. Le GTN est dissous à la fin de l’année 1960. Mais le général Max Briand reste au Cameroun, à la demande du gouvernement camerounais, une bonne partie de l’année 1961 avec l’essentiel de ses troupes. Le gouvernement camerounais met à profit la présence de cette Mission militaire française sur son territoire pour accélérer l’instruction des officiers subalternes et des sous-officiers de l’armée et la gendarmerie camerounaises créées respectivement aux mois de novembre 1959 et avril 1960. Le général Max Briand quitte le Cameroun au mois de février 1962. Il est remplacé par le général Aufeuvre à la tête de la Mission militaire française au Cameroun. A cette date, il n’y a plus de troubles importants de l’ordre public dans le Bamiléké, et la jeune armée camerounaise assure déjà valablement le maintien de l’ordre public. Quant à elle, la Mission militaire française au Cameroun s’achève officiellement le 31 décembre 1964. Mais les dirigeants camerounais de l’époque ont délibérément entretenu pendant de nombreuses années après l’idée de la précarité de la paix dans le Bamiléké pour produire une impressionnante législation répressive des libertés qui leur a permis de conforter leur pouvoir politique.

En vérité, dès la fin de l’année 1961, toutes les bandes criminelles du Bamiléké sont déjà démantelées. Mais le retour d’Ernest Ouandié dans le Bamiléké en cette année 1961, avec l’objectif proclamé de mettre sur pied une organisation paramilitaire pour renverser de force le régime politique camerounais, offre à ses dirigeants l’alibi pour maintenir dans le Bamiléké un dispositif militaire important. Mais Ernest Ouandié ne parviendra jamais à inquiéter le moindre Commissariat de police, ou la plus petite Brigade de gendarmerie du Bamiléké.

Comment expliquez-vous la réaction particulièrement disproportionnée de l’armée française dans la région de l’Ouest du Cameroun alors que vous soutenez qu’il s’agissait d’une rébellion menée par des jeunes voyous désœuvrés, sans leader et non politisés. Pourquoi utiliser des armes lourdes et des bombardements par l’aviation là où l’on aurait pu envoyer des forces de l’ordre sommairement équipées pour intercepter des bandes de jeunes voyous ?

D’ailleurs, qu’est ce qui justifie le terme de « rébellion » s’il s’agissait de jeunes délinquants qui s’amusaient à tuer, à piller et à voler ?

J’ai déjà en partie répondu à cette question. Mais je reviens volontiers sur cet aspect de façon un peu plus explicite. Les forces militaires françaises en opération au Cameroun combattaient des « maquisards » infiltrés dans la population, et embusqués sur les hauts plateaux de l’Ouest, à l’époque très difficiles d’accès avec des engins motorisés. Par ailleurs, il faut avoir à l’esprit le contexte diplomatique de l’époque. La « militarisation » du Cameroun par la France après la levée de la tutelle des Nations Unies le 1er janvier 1960 a été particulièrement mal accueillie et dénoncée par la communauté internationale. Pour faire baisser la pression diplomatique internationale, la France se devait d’écourter la présence de ses troupes militaires au Cameroun.

Toutes ces raisons ont déterminé la France à retenir un mode opératoire sécurisant pour ses troupes, mais expéditif et particulièrement destructeur pour les « maquisards », mais également, et de façon collatérale, pour les populations civiles obligées en définitive de redouter aussi bien la cruauté des « maquisards », que les bombardements intensifs des avions du GTN. Autrement dit, ce n’est pas l’importance militaire des adversaires qui a justifié l’utilisation de moyens impressionnants. C’est la configuration du théâtre des opérations et la volonté d’en finir très rapidement pour ne plus être exposé à la critique de la communauté internationale.

Si on comprend à la lecture de votre ouvrage que vous n’attribuez aucun rôle politique aux dirigeants de l’UPC dans le démarrage de la rébellion en pays Bamiléké, quelle responsabilité ont-ils eu dans l’exacerbation des dites violences et comment auraient-ils pu éviter la réponse militaire française qui a fait de nombreux dommages collatéraux au sein de la population dite civile ?

Pourquoi les leaders UPCistes n’ont-ils pas condamné ces violences qui faisaient surtout de nombreuses victimes Camerounaises et particulièrement Bamilékés ?

A ma connaissance, Ruben Um Nyobé n’a pas adhéré à l’option de la lutte armée jusqu’à son décès au mois de septembre 1958. C’est Félix Moumié et les autres membres du Comité directeur de l’UPC en exil, qui ont pris le risque d’une criminalisation du combat politique du parti. Félix Moumié a clairement soutenu par écrit des crapules comme Momo Paul et Singap Martin, qui ont assassiné des nouveaux nés, et égorgé des prêtres en proclamant leur cruauté et en revendiquant fièrement leurs crimes. Cette attitude incompréhensible a amené des personnalités de la société civile de l’époque comme Iwiyé Kala-Lobé à renier publiquement Félix Moumié en ces termes dans un éditorial intitulé « A l’attention de Félix Moumié et de ses amis de Kumba : Les irrécupérables », paru dans l’Opinion du Cameroun :

« […] C’est bon ! Nous n’aurons même pas pu vous « récupérer » pour parler de notre pays avec vous, de ce pays que vous avez délibérément ignoré en le plongeant dans l’anarchie… Bon voyage, ex-Camerounais !.... Mais n’oubliez pas le mot du philosophe : « Partir, c’est mourir un peu ». Vous êtes morts pour le Cameroun que vous auriez dû servir loyalement. Nous ne vous regrettons pas, nous qui sommes à pied d’œuvre. Nous dénonçons seulement vos actes criminels et la lâcheté de votre retraite. Au revoir… Nous n’avons plus rien à nous dire…[…] »

Ne craignez vous pas de susciter le tollé général et d’être traité de révisionniste quand vous parlez, au sujet de la rébellion, de « Bamiléké détruisant le Bamiléké » ou de « jacquerie villageoise » et que vous annoncez des chiffres de 20 000 morts (de surcroît de source française) que certains pourraient juger ridicules ?

Le révisionnisme, dans son acception large, est une attitude qui vise à nier une vérité historique. Ma démarche consiste précisément à contribuer au rétablissement d’une vérité historique.

Je dis en effet que la campagne militaire des forces françaises commence dans le Bamiléké au 1er semestre de l’année 1960, alors que les violences et les incendies volontaires démarrent dans la région au mois de novembre 1957. Entre 1957 et 1960, ce sont en effet des Bamiléké qui détruisent le Bamiléké. C’est Simo Pierre qui a froidement et gratuitement assassiné le jeune député Samuel Wanko dans un guet-apens dans la nuit du 13 au 14 décembre 1957 à proximité de Batoufam. C’est le premier meurtre d’un élu dans notre histoire. Ce sont de jeunes Bamiléké ignorants qui ont délibérément incendié des trésors de notre patrimoine architectural traditionnel et des collections d’œuvres d’art bamiléké, riches de sculptures centenaires d’une valeur artistique inestimable. Si vous voyez les photos de ces scultures vous vous demanderez nécessairement comment a-t-on pu laisser une piétaille de cette nature détruire ce patrioine. Cette attitude suicidaire est du reste incomprise à l’époque à Yaoundé et ailleurs au Cameroun, puisqu’il n’y a aucun message politique transmis lors de ces violences, et qu’il n’y a pas non plus de leader ou de porte-parole identifiable de ces bandes éparses. Non, les vrais révisionnistes, ce sont ceux qui veulent nier que l’essentiel des crimes commis dans le Bamiléké à cette période était le fait d’une piétaille.

Je pourrais de façon très précise vous lister les crimes stériles de cette piétaille ignorante qui a détruit, ensanglanté et endeuillé l’une des régions les plus importantes de notre pays. Vous devez comprendre que ces gens étaient rejetés par la majorité de l’élite et la population bamiléké. Je ne résiste pas à la tentation de livrer à la réflexion de vos Internautes cette déclaration du Kumsze, à l’époque, l’Assemblée traditionnelle du peuple bamiléké, présidée par Mathias Djoumessi, Chef Foréké-Dschang, et premier président du Comité directeur de l’UPC, nommé au 1er congrès du parti tenu au mois d’avril 1950 à Dschang :

« L’Assemblée générale ordinaire de Kumsze, Assemblée traditionnelle du peuple bamiléké, tenue à Dschang, le 10 septembre 1959 à son siège social, en vue de préparer son douzième congrès, a adopté à l’unanimité la résolution suivante. Après avoir pris connaissance de la situation confuse que traverse actuellement le département bamiléké concernant les actes terroristes, constate que la plus grande partie des attentats dans cette région ne sont pas des luttes politiques. On sait qu’ici les crimes sont perpétrés au nom de l’UPC, soit par des bandes de voleurs constitués, soit par des bandes de vengeurs de toute sorte, tout cela au nom du nationalisme.

L’Assemblée générale, condamne avec véhémence ces crimes perpétrés au nom de l’indépendance, approuve profondément le communiqué du Comité directeur de Kumsze du 1er août 1959, publié au journal « Le Bamiléké » n° 54 et demande qu’une large diffusion en soit faite afin de dissiper la peur que vivent les paysans terrorisés, décide de tout faire pour dépister ces malfaiteurs afin que revienne au Cameroun un climat de confiance et de paix pour la préparation des manifestations marquant les fêtes de l’indépendance le 1er janvier 1960, souhaite le ralliement des nationalistes bamiléké de bonne foi et désireux de bénéficier des mêmes avantages que leurs frères bassa, demande que cessent les incendies des concessions des individus suspectés d’être des terroristes, auxquels se livrent les groupes d’autodéfense en mesures de représailles. D’autres mesures pourront être envisagées. »

Pensez-vous que la rébellion en pays Bamiléké et les massacres perpétrés par l’armée française ont un impact sur l’émotion perceptible dans les débats d’actualité relatifs à la question Bamiléké, l’équilibre régional et la protection des minorités autochtones dans notre pays ?

Bien évidemment. Il faut savoir que ces évènements dramatiques ont profondément traumatisé les populations de l’Ouest.

Ce qui est resté dans leur mémoire collective, transmis notamment par les récits au sein des familles, c’est qu’à une période, pour des raisons politiques qu’elles cernent vaguement, une pluie de bombes leur est tombée sur la tête avec des conséquences dramatiques pour leurs champs, leurs bétails et leurs familles. Par la suite, elles ne pouvaient plus se déplacer librement en raison d’un encadrement administratif strict et contraignant, qui prenait souvent des allures de brimades collectives. Un peu plus tard, après le procès Ouandié-Ndongmo aux mois de décembre 1970 et janvier 1971, elles ont été taxées publiquement de « maquisards ».

Tous ces évènements récents, illustrent à tort, chez de nombreux Bamiléké, l’idée qu’il y a une conspiration politique officielle contre notre communauté depuis cette « rébellion ». Ce sentiment, qui est enraciné chez certains Bamiléké, biaise en effet dans notre pays, tous les débats publics récurrents sur les sujets que vous évoquez.

Pr. BOUOPDA PIERRE KAME, Maître de Conférences à l’Université de Valenciennes, Auteur du livre intitulé : De la rébellion dans le Bamiléké, L’HARMATTAN, Février 2008

 

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Eclairage de l'histoire nationale camerounaise
http://juliette.abandokwe.over-blog.com/article-31395404.html

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12 mai 2009
Noumbissie M’Tchouaké
Secrétaire Général de la Société des Amis de l’Histoire du Cameroun (SAHDC)

La rébellion dans le pays Bamiléké.
Une expression Nationaliste et politique

Le problème bamiléké, avant d’être posé à l’Etat camerounais, et à la nation en construction, est d’abord un problème entre Bamiléké. Les pages de l’histoire du Cameroun sont pleines des épisodes écrits par ces hommes qui refusèrent délibérément la confrontation des vues. Dès le lendemain de la colonisation allemande, la question de la place des Bamiléké est mise en évidence.

Ceux qui hier, par calcul politique certainement, s’opposaient avec véhémence à tout traitement politique de la crise dans l’Ouest-Cameroun, trouvent aujourd’hui des défenseurs terrés derrière l‘histoire. Le livre de Bouopda Pierre Kamé s’inscrit dans cette logique. Les époques changent, mais les mentalités de girouette s’adaptent toujours aussi bien aux vents.

Ecrire sur l’histoire et faire œuvre d’historien sont des actes dissemblables. Tel est le premier constat que l’on peut faire à la lecture de « De la rébellion dans le bamiléké. » Le livre de Bouopda Pierre Kamé aurait pu, face à l’indifférence générale des chercheurs en histoire, trouver une belle place dans les rayons à oripeaux des salons huppés de Yaoundé. Mais, depuis quelques semaines, des esprits malins ont débusqué l’objet réel de ce travail. (Voir l’exploitation sans complexe des thèmes du livre par le journaliste Edouard Kingue et surtout Kobila Mouangue).

D’articles de presse, en débats, l’auteur communique. Il pose des balises sur des voies pour imposer des appréciations qu’il n’ose pas qualifier de « convictions politiques». Il attire les âmes sensibles sur ce qu’il nomme des « recherches sur l’histoire de notre pays »

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L’objet du livre

Dès les premières lignes du travail de Bouopda Pierre Kamé, l‘on est saisi par un malaise. Le titre de l‘ouvrage nous invite à l‘exploration des évènements qui marquèrent l‘histoire du Cameroun et particulièrement le pays bamiléké. Et pourtant, très vite l‘on comprend que l‘auteur se libère des contraintes de la recherche historique. Au fil des pages , il élude les questions essentielles, impose ses impressions et son opinion sur les événements. Il apparaît de facto au lecteur que les écrits sont des projectiles. L’auteur endosse sans détours le rôle de nettoyeur. Ces caractéristiques nous amènent à nous interroger sur la classification à donner à cette nouvelle production de Bouopda Pierre Kamé. N’essaye t-il pas de réhabiliter la mémoire de ces hommes politiques autochtones qui furent des auxiliaires zélés auprès des forces françaises dans le pays bamiléké?

L’auteur, dans un entretien en ligne, relève deux motivations à la base de son travail. Si le besoin « d’éclairer nos jeunes compatriotes » est louable dans son intention globale, la motivation personnelle est doublement révélatrice. Elle nous interpelle sur le plan scientifique et éthique. Car, quand l’on enfourche les armes de l’historien, il est certes difficile de faire abstraction de son sentiment personnel, mais il est nécessaire de pondérer par une estimation rigoureuse des témoignages…le fondement sur lequel repose l’appréciation historique.

Nous découvrons ainsi, comme par hasard, que l’auteur est le fils de Samuel Kamé. Autour d’une citation : « Cette guerre, mon père l’a faite, et j’en puis parler » en épigraphe, l’auteur fait appel aux écrits romancés de Victor Hugo. Il établit ainsi un parallèle personnel entre son livre, qu’il a pourtant tôt fait de présenter comme une recherche historique, et une interprétation symbolique de l’histoire française. Victor Hugo, dans « quatre vingt treize », revendique la qualité de romancier et ne vise par à établir la vérité historique sur les évènements postrévolutionnaires en France. Car il apparaît, comme une évidence, que Monsieur Kamé fils souhaite réécrire l’histoire de Kamé père. Cette ambition, qui prendrait les traits d’une biographie hagiographique, ne devrait pas amener à occulter les pans essentiels de l’histoire du pays bamiléké et surtout du Cameroun postcolonial.

Qui est Samuel Kamé ?

Toutefois, dans le but d’éclairer nos propos, il ne serait pas inutile de nous attarder quelque peu sur le personnage de Samuel Kamé. Diplômé des universités françaises au début des années 1950, ce qui n’est pas une chose courante dans le Cameroun colonial, Samuel Kamé fait très vite le choix du conformisme politique. Cette fine intelligence devient une perle auprès du premier ministre puis du président Ahidjo. Il ne fut jamais ministre.

Homme de l’ombre et des basses manoeuvres, il est dès les premières heures de l’UC, l’idéologue craint et apprécié. Il est l’un des hommes qui orientèrent dès 1961 le régime Ahidjo vers la pente de la dictature monolithique. Membre du bureau politique de l’UC et plus tard de l’UNC, il est partisan de la manière forte. Il prône les méthodes d’embrigadement et de propagande proches des pratiques du national socialisme. Avant le parti unique, il s’illustre par cette tendance à la concentration du pouvoir. Pour Jean François Bayart, dans « L’Etat au Cameroun », Samuel Kamé cherche à créer au sein des autres partis « le désordre et la peur ». Caution sudiste du régime Ahidjo, durant les troubles, il fait ses armes comme sous préfet dans le pays bamiléké auprès de Enoch Kwayeb (préfet de Bafang) et Gabriel Mouaffo (chef de district de Bandjoun). En tant que responsables administratifs bamiléké, membres de l’élite autochtone, ils ont la charge d’étouffer le discours politique de la contestation et de la rébellion upéciste.

Nous avons investi l’espace personnel, d’une part parce que l’auteur nous y a invité, et surtout parce qu’il a certainement influencé la problématique du travail de Bouopda Pierre Kamé.

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La thèse du régime Ahidjo

En affirmant que la rébellion dans le pays bamiléké n’est pas l’émanation d’une revendication nationaliste et politique, l’auteur heurte peut-être quelques sensibilités. Pourtant, il ne fait ni une révélation fracassante, ni oeuvre d’historien. Tout simplement, il porte un message politique. Il soutient sans gloire et sans vergogne la thèse des vainqueurs. Figurez-vous, que durant près de vingt cinq ans au pouvoir, Ahmadou Ahidjo s’est acharné à gommer des pages de l’histoire du Cameroun. Ceux qui n‘avaient pas rejoint son camps portaient le sceau de l‘infamie.

Le premier janvier 1960, dans le discours proclamant l’indépendance du Cameroun, le premier ministre Ahmadou Ahidjo affirmait:
« Ceux qui se sont séparés de nous et ont tenté de conquérir seuls les objectifs qui revenaient à tout un peuple n’ont fait qu’entraver la marche de leurs frères. »

Aujourd’hui surfant sur cette thèse, qui posait déjà un regard de myope sur les événements du Cameroun, Bouopda Pierre Kame fait mieux. Dans une analyse incomplète et partisane, il sermonne, et répète des mots de la propagande antinationaliste des années 1960. A quelques choses près, il considère que: les nationalistes étaient au pouvoir, et les bandits malfaiteurs dans le maquis et les villages bamiléké. Son livre semble se résumer à cette phrase. En nous limitant à ces remarques liminaires, nous posons un regard lointain sur cet essai. Car, il nous paraît nécessaire de relever dans le texte les principales hypothèses qui construisent les contrevérités de cette histoire de la rébellion dans le pays bamiléké.

Les genèses du conflit dans le pays bamiléké.

Affirmer, que durant dix années, « une piétaille très jeune d’âge, désoeuvrée, déscolarisée, désargentée et vivant dans un environnement social criminogène… », sans organisation, sans idéologie et sans objectifs, a tenu tête à une puissante armée européenne, n’est pas seulement du négationnisme mais un non sens historique.

Un des premiers démentis à opposer à cette thèse est le nécessaire questionnement sur la genèse de la rébellion. L’année 1957, comme semble l’affirmer Bouopda Pierre Kamé, peut-elle raisonnablement s’imposer comme année charnière dans la compréhension des troubles dans le pays bamiléké? Le meurtre du député Wanko donne une autre image à la lutte des populations de l’Ouest- Cameroun. Reconnaissant que le monde colonial fut celui de l’esquive et des dissimulations, il nous semble objectif de remonter au lendemain de la seconde Guerre européenne pour détecter les éléments de la germination de la colère qui se traduisirent ce décembre 1957 par la mort d‘un représentant politique.

Il est important de souligner que la région bamiléké est l’une des régions qui n’ont pas vu les bénéfices de l’effort de guerre demandé par la puissance colonisatrice. Les retombées de la conférence de Brazzaville qui ont pu apparaître dans les allègements des pratiques coloniales par ailleurs, ne furent pas sensibles dans le pays bamiléké. L’on pouvait constater dans certains secteurs le durcissement des règles. La situation de réservoir de main d’oeuvre qu’elle occupait depuis la période allemande fut accentuée.

Malgré les promesses faites aux leaders de la JEUCAFRA, il n’était pas question de démocratiser la culture du café. Les Bamiléké n’acceptèrent pas cette position de « bêtes de somme » dans laquelle les colons planteurs de café et surtout l’administration coloniale souhaitaient les maintenir. La permanence des rafles au profit des travaux forcés accentuèrent la déstabilisation des chefferies par la fuite des hommes vers les centres urbains. Les conséquences sociales et économiques des transferts massifs des populations vers l’intérieur et vers les chantiers de construction de voies de communications vinrent accroître le sentiment d’opprimé des jeunes bamiléké. Ceux-ci vivaient déjà très mal les déstructurations des institutions traditionnelles, surtout le renforcement du pouvoir de certains chefs imposés par l‘administration coloniale.

Dans l’ensemble, la domination coloniale eut de nombreux effets néfastes sur le fonctionnement des institutions autochtones.

La spécificité dans le cas de la région bamiléké, contrairement à la région du centre et du sud, fut cette volonté manifeste des coloniaux à empêcher l’émergence d’une classe de planteurs.

Cette volonté d’écarter la majorité des bamiléké de ce qui paraissait être la source de richesse va élargir les espaces et les thèmes de mécontentement à l’égard de l’administration coloniale et de leurs mandants. La situation de conflits rentrés entretient le terreau des luttes syndicales et surtout prépare aux thèmes nationalistes de l’UPC.

En 1947, le Syndicat des Petits planteurs (SPP), affilié à la USCC-CGT, qui porte la parole des autochtones que les lois coloniales tiennent à distance des profits de la caféiculture, profite de la présence à Dschang du Haut Commissaire René Hofherr pour porter sur la voie publique les revendications des populations « indigènes ». Cette audace sera violemment réprimée. Les forces de police qui accompagnent le Haut-Commissaire n’hésitent pas à tirer à balles réelles sur les manifestants. L’on dénombre plusieurs victimes. Jean Mbouende, le leader et Cofondateur du SPP, blessé aura la vie sauve grâce à l’intervention de la CGT française.

Cette utilisation disproportionnée de la violence vient rappeler aux plus anciens les pratiques de la colonisation allemande. Aux yeux des autres composantes de la société bamiléké, tout en banalisant la violence, elle confirme l‘inanité du dialogue politique. Cet épisode de l’histoire du Cameroun est souvent volontairement occulté au profit des massacres qui eurent lieu dans la ville de Douala en septembre 1945. Pourtant, à l’échelle du pays bamiléké, cette répression sanglante influença durablement l’engagement politique de nombreux bamiléké. Le Kumzse qui jusque là se tenait à l’écart des joutes purement politiques devint, dès 1948, une filiale de l’UPC. Jean Mbouende adhère à l’UPC et abandonne le syndicalisme agricole.

En mai et juillet 1955, la répression et les émeutes qui conduisirent à la dissolution de l’UPC et de ses organes annexes (UDEFEC, JDC) eurent pour théâtre les principaux villages des subdivisions de la région bamiléké. A Bafang, comme à Bafoussam les domiciles et bureaux des responsables de l’UPC furent saccagés et incendiés.

Ceci vient mettre un bémol aux analyses qui considèrent que la mort en septembre 1958 de Ruben Um Nyobé est à l’origine du glissement de la lutte armée de la forêt bassa aux montagnes bamiléké. Simultanément, les nationalistes de l’UPC furent contraints aux maquis et à la lutte armée. Il est à noter que depuis 1948, au sein de la direction de l’UPC, comme parmi les militants, la question de la violence est posée. Si jusqu’en 1955, les dirigeants s’attèlent à contenir les envies de découdre des militants victimes des exactions de l’administration coloniale (emprisonnements, rafles, brimades, interdiction de réunions etc…), c’est aussi parce que l’UPC n’est pas fait pour la lutte armée. Les raisons qui poussèrent les cadres du mouvement nationaliste dans la clandestinité furent sensiblement les mêmes.

Pourtant, les causes qui localement suscitèrent l’engouement populaires derrière l’UPC et l’engagement dans le maquis ne furent pas toujours semblables. De ce qui précède, il est clair que les raisons de la colère des populations bamiléké étaient bien lointaines. Celle des populations du pays bassa était entretenue par la présence dans le maquis du charismatique leader de l’UPC et surtout par l’échéance de cette élection de 1956 qui devait définitivement exclure l’UPC du jeu politique.

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Les leaders étaient parfaitement idéologisés

Une des hypothèses qui amènent Bouopda Pierre Kamé à considérer que la rébellion dans le bamiléké n’avait aucun relent nationaliste et politique portent sur la qualité des dirigeants dans le maquis. Quand il affirme:

« Certains chefs de ces bandes criminelles se réclament sans conviction, ni engagement, du nationalisme « kamerunais ».
Cette affirmation ne peut malheureusement pas être étayée par des faits et actes crédibles. Au nombre de travaux qui servent de référence à l’auteur, ne voir dans des hommes dans la clandestinité que des criminels, relèvent soit de l’erreur volontaire, soit de la manipulation. (Voir les derniers propos de Mouangue Kobila). Car pour toute preuve historique, il fait appel à des hommes qui de prime abord ne portaient pas l’UPC dans leur cœur pour certains, et pour d’autres, l’antinationaliste constituait un fond idéologique. Dans l’entretien en ligne, l’exemple de Mathias Djoumessi entre dans cette deuxième catégorie. Il était pourtant simple de se pencher sur les documents détenus par l’administration coloniale sur Martin Singap. Celui-ci est présenté comme le chef d’Etat Major de l’Armée de Libération Nationale du Kamerun (ALNK). Pour arranger sa vérité, Bouopda Pierre Kamé n’hésite pas à mentir. Car affirmer de manière péremptoire, que « Ruben Um Nyobé ne connaît pas à l’époque des crapules comme Momo Paul, Ndéléné Jérémie, ou Singap Martin, qui sont englués dans des querelles et des règlements de comptes d’une cruauté inhumaine dans leurs chefferies natales respectives. » relève d’une erreur volontaire. Dès 1958, Momo Paul (secteur Bafoussam) et Ndelenie (secteur de Mbouda) sont sous les ordres de Martin Singap. Ce dernier, si l’auteur avait quelques peu pris la peine de fouiller les documents de l’UPC, aurait constaté qu’il était un cadre du parti. En 1953, dans le nord Cameroun à Maroua, au côté du Dr Félix Moumié président de l’UPC, il organise la sous -section. En 1956, il participe à la création du Comité National d’Organisation (CNO Branche armée de l’UPC clandestine) auprès de Ruben Um Nyobé dans le maquis du pays bassa. Cette information se trouve dans les nombreuses biographies consacrées au Dr Mathieu Tagny, qui fut responsable de l’UPC dans le centre et le Sud, et qui soigna Um Nyobé durant la période du maquis bassa.

Des erreurs de la sorte remplissent les pages du livre de Bouopda Pierre Kamé. Pour donner à ses propos une caution scientifique, il meuble constamment ceux-ci de références bibliographiques. Il cite des travaux auxquels nous avons participé, qui défendent à force d’arguments la thèse contraire de son livre, sans toutefois préciser les éléments de ses emprunts.

Dans la construction de son histoire du Cameroun, la figure historique de Pierre Kamdem Ninyim semble ne pas correspondre au canon élaboré par l’auteur. De but en blanc, il affirme qu’il a trempé dans l’assassinat du député Noé Mopen. Le tribunal d’exception qui le juge dans la précipitation, le condamne et le fait fusiller en l’espace de trois mois entre octobre 1963 et janvier 1964, à abouti à cette conclusion. Si l’auteur s’était arrêté un instant sur le parcours de cet homme, il aurait pu comprendre toute la contenance politique des troubles dans le pays bamiléké.

Cette omission n’est pas dénuée d‘intentions malsaines. Car, Kamdem Ninyim, après avoir été emprisonné est destitué de son poste de chef Baham, pour avoir organisé une section de l’UPC dans sa chefferie, est devenu ministre de la santé dans le gouvernement Ahmadou Ahidjo à 23 ans. Durant tout son mandat ministériel, il n’a eu de cesse de condamner ce qu’il appelait « la bamilékisation » de la situation dans l’Ouest-Cameroun. Il voulait ainsi dénoncer l’attitude du gouvernement camerounais qui s’attelait à nier les ressorts nationalistes des hommes dans le maquis. Contrairement à Mathias Djoumessi, il souhaitait faire écho à toutes les revendications politiques contenues dans le message des maquisards. De même, il oeuvrait pour que ceux-ci s’inscrivent dans un débat national loin des polémiques évoquant « des jeunes bamiléké s’attaquant aux chefferies bamiléké austères »

Nous pourrions revenir sur le parcours de plusieurs figues historiques de l’Ouest-Cameroun pour démontrer que ceux qui combattaient n’étaient pas des bandits, mais des militants qui avaient pris faits et causes pour une réelle indépendance du Cameroun.

L’histoire peu bien être sélective, mais elle ne devrait pas être aveugle. Car, si Mao Tse Tsoung avait échoué dans sa marche vers le pouvoir, l’on se souviendrait seulement des exactions commises par ses troupes.

Au Cameroun, et particulièrement dans le pays bamiléké aujourd’hui, l’heure ne devrait pas être aux palabres stériles. Trois figures doivent s’imposer: le témoignage, l’enseignement et le travail de mémoire. Dans l’entretien de Bouopda Pierre Kamé, qui vient appuyer les propos de son livre, il tranche sans complexe sur la question du génocide.

Il est pour nous peu important de soulever cette thématique. Le concept de génocide est depuis une appellation contrôlée. Et pourtant, faire de la mort de milliers de Bamiléké une affaire de comptable est une chose insupportable. Pourquoi ne doit-on pas parler de génocide dans le pays bamiléké? La réponse est de l’historien Allemand Jurgen Zimmerer: « Le concept de génocide colonial est gênant: d’une part, il implique la reconnaissance d’un grand nombre de génocides, d’autre part, il remet sérieusement en question l’idée largement répandue selon laquelle l’européisation du monde fut synonyme de progrès ».

Noumbissie M’Tchouaké
Secrétaire Général de la Société des Amis de l’Histoire du Cameroun (SAHDC) et rédacteur En chef Histoire-du-Cameroun.Com



Document sans titre
AEEAB : Convocation-Programme de la 17e Rencontre au Sommet à Yaoundé


Par RoyaumeBAHAM.com

28 janvier 2010





              L’Association des Elèves et Etudiants de l'Arrondissement de Baham (AEEAB) par l'entremise du Président du Bureau Executif National (BEN) annonce que se tiendra du 26 au 28 mars 2010 la 17e Rencontre au Sommet à Yaoundé

              Le programme de cette rencontre se derouroulera suivant le chronogramme ci-dessus :

 

VENDREDI 26 MARS 2010
12h00 : Arrivée des organes nationaux
14h00 : Visite de courtoisie aux parents et autorités
19h00 : Comité du BEN


SAMEDI 27 MARS 2010
14h00 : Mise en place des différentes délégations
15h00 : Arrivée du président du BEN
15h30 : Arrivée du chef de la communauté Baham de Yaoundé
16h00 : Coupure du ruban et ouverture de la cérémonie
17h00 : Début des travaux
24h00 : Fin des travaux


DIMANCHE 28 MARS 2010
10h00 : Arrivée du chef de la communauté Baham de Yaoundé
10h30 : Lecture des résolutions adoptées
11h30 : Audiences du président du BEN
12H30 : Départ des délégations

 




Document sans titre
Message du Chef de l'Etat à la Jeunesse


Par RoyaumeBAHAM.com

11 février 2010



PresidentCamerounais

Chers jeunes compatriotes,

L’année 2010, vous l’avez compris, ne sera pas une année comme les autres. Elle marquera en effet le cinquantième anniversaire de notre accession à la souveraineté.

Cet événement mémorable revêt évidemment pour tous les Camerounais une importance considérable puisqu’il les a rétablis dans leur dignité d’homme et de citoyen. Mais pour vous, chers jeunes compatriotes, il doit avoir une signification particulière.

Il ne serait pas surprenant en effet que vous, qui êtes nés deux ou trois décennies plus tard, considériez qu’il s’agissait là de l’aboutissement normal d’un processus historique, en quelque sorte inéluctable. Peut-être. Mais n’ayez garde d’oublier, ainsi que je le rappelais il y a quelques semaines, que ce fut d’abord un rêve impensable pour lequel des jeunes gens comme vous ont lutté, se sont sacrifiés, et par la suite ont consacré leur vie à construire un Etat et former une Nation.

Au cours de ce demi-siècle d’exercice de notre souveraineté, beaucoup de choses ont changé, quoi qu’en pensent certains. Jetez un coup d’œil sur ces photos jaunies prises à l’aube de notre indépendance. Nos villes n’étaient que de gros villages, nos routes des pistes poussiéreuses. La majorité de notre peuple n’avait pas accès à l’école et encore moins à l’université, puisqu’il n’y en avait pas.

Voyez le chemin parcouru.

Le premier devoir que la fidélité à l’idéal des pionniers de notre indépendance vous impose, sera de préserver et de consolider les acquis des cinquante dernières années.

D’abord, en matière de démocratie. Notre pays disposera bientôt d’un système démocratique achevé. Ce n’est pas la moindre de nos conquêtes. Il vous reviendra de continuer à le faire fonctionner sans heurts, dans un esprit de tolérance et conformément à l’intérêt général. C’est, vous le savez, la seule façon de garantir notre stabilité et d’assurer notre progrès économique et social.

Mais, dans l’immédiat, vous devrez tirer le meilleur parti de l’effort exceptionnel fait par la Nation pour perfectionner notre système scolaire et universitaire. Conformément au contrat moral que j’ai passé avec vous, des moyens importants ont été mobilisés pour améliorer l’offre et la qualité de la formation.

Je ne reviendrai pas, comme l’an dernier, sur le détail de ce qui a été accompli, car vous pouvez vous-mêmes constater que de nouvelles écoles et de nouveaux établissements secondaires ont été construits, que des milliers d’enseignants ont été recrutés à tous les niveaux, que des infrastructures de toutes sortes ont été édifiées pour améliorer les conditions de vie des étudiants et des enseignants, que de nouvelles facultés, de nouveaux instituts et laboratoires ont été ouverts, que des dispositions ont été prises pour professionnaliser les divers ordres d’enseignement, que des crédits ont été dégagés pour faciliter la recherche et encourager les meilleurs étudiants, etc., sans que cette énumération soit exhaustive.

Retenez de ceci que les promesses qui vous ont été faites ont été tenues. Au total, depuis plusieurs années, c’est près du cinquième du budget de l’Etat qui a été consacré au développement du secteur éducatif. Cet effort sera poursuivi en 2010.

Chers jeunes compatriotes,

Les compétences que vous aurez acquises et qui feront de vous les élites de demain, devront être mises au service du développement de votre pays. Ce sera votre deuxième priorité. Il convient donc que vous vous y prépariez.

J’ai en effet la conviction que dans les prochains mois, nos grands projets de développement vont connaître une évolution qui avait été ralentie par la crise et, il faut bien le dire, par l’inertie de certaines administrations. Les domaines de l’énergie, des mines, de l’industrie, de l’eau, des infrastructures, de l’agriculture seront concernés. Nous aurons donc besoin de plus d’ingénieurs, d’économistes, de médecins, d’enseignants, de statisticiens, de techniciens, de spécialistes de tous ordres.

Cette relance devrait être un puissant levier pour faire baisser le chômage qui est actuellement le mal dont notre jeunesse souffre le plus. J’ai toujours pensé en effet que la vraie solution de ce problème viendrait du redémarrage de notre économie. Nous n’avons pas pour autant négligé, à côté des actions du Fonds National de l’Emploi, celles que proposent le Programme d’Appui à la Jeunesse Rurale et Urbaine qui a généré des milliers d’emplois directs et indirects et le Projet d’Insertion socio-économique des jeunes qui a permis la création de 35 coopératives de production.

Mais la participation des jeunes au développement n’est pas seulement une affaire de compétence technique. Elle suppose également un engagement personnel de caractère civique. C’est l’objet du Plan Jeunesse qui a été soumis à l’approbation du Gouvernement et du Conseil National de la Jeunesse qui a pris corps récemment avec l’élection de ses organes dirigeants. Vous disposez désormais d’une plate-forme de dialogue et de consultation qui favorisera la prise en compte de vos aspirations dans les stratégies de développement. Le Service Civique National de Participation au Développement, dont les textes constitutifs doivent être prochainement approuvés, viendra apporter sa composante opérationnelle à ce dispositif.

L’engagement des jeunes au service du développement a également une dimension morale, voire patriotique, à base de solidarité citoyenne et de dévouement à l’intérêt général. Ces vertus doivent être cultivées dans les différentes structures associatives animées par le Ministère de la Jeunesse. Ce sont elles qui détourneront les jeunes des déviations devenues courantes dans les sociétés modernes et notamment de la corruption qui a fait tant de mal et de tort à notre pays.

Chers jeunes compatriotes,

Il y a aussi d’autres tâches qui vous reviendront en propre au cours des prochaines décennies. Elles dépassent largement le cadre de nos frontières nationales. Ce sont ces grands défis du 21ème siècle qui sont autant de graves menaces pour l’humanité, dont la communauté internationale a pris tardivement conscience.

D’abord, le réchauffement climatique. La question a été portée récemment au premier plan de l’actualité avec la Conférence de Copenhague. Même si celle-ci n’a pas atteint ses objectifs initiaux, elle n’en a pas été pour autant un échec, les participants ayant reconnu l’importance et l’urgence du problème. En tout état de cause, il s’agit là d’une affaire de longue haleine.

Le Cameroun est concerné à un double titre. Comme « victime », si je puis dire, avec l’assèchement du Lac Tchad, la désertification de sa partie septentrionale et la montée des eaux océaniques. Mais aussi comme partie prenante de solutions puisque nous avons la responsabilité d’une partie du bassin du Congo, deuxième poumon de la planète.

Vous aurez donc un rôle à jouer dans la recherche de compromis et de compensations dans le cadre de la négociation qui s’est engagée à Copenhague et qui se poursuivra probablement longtemps encore. En attendant, il serait souhaitable que vous vous impliquiez dans les différentes campagnes de protection de l’environnement et en particulier dans l’opération « Sahel vert » qui vise à reboiser de larges portions du territoire national. L’augmentation de la pollution atmosphérique dans notre pays, en raison de l’intensification de la circulation automobile et des rejets industriels, devra également retenir votre attention.

Autre défi à relever, celui de la pénurie alimentaire qui a provoqué, il n’y a pas si longtemps, des troubles à travers le monde. Normalement, notre pays dont la vocation agricole est évidente ne devrait pas être concerné. Et pourtant nous importons de grandes quantités de riz, de maïs et d’autres céréales que nous pourrions produire, ce qui compromet évidemment l’équilibre de notre commerce extérieur.

Cette situation est paradoxale. Il nous faut absolument revoir cette question dans son ensemble, développer la culture du riz et du maïs, relancer celle du plantain et favoriser celle des autres cultures vivrières. Nous pourrons ainsi non seulement nourrir notre population, mais aussi vendre en abondance nos produits aux pays voisins. Cela supposera bien entendu le désenclavement des parties de notre territoire qui peinent à écouler leur production. On peut aisément imaginer l’impact d’une telle politique sur l’emploi et le niveau de vie dans nos zones rurales. Beaucoup d’entre vous pourront en être les acteurs.

Vous devrez également apporter votre contribution à la lutte contre les pandémies telles que le SIDA, la tuberculose et le paludisme qui sont nos principales causes de mortalité. L’Etat a déjà fait à ce sujet un effort considérable dans le cadre de sa politique de santé publique en construisant de nouvelles infrastructures sanitaires et en modernisant leurs équipements. Le traitement des pandémies a été rendu plus accessible. C’est à vous qu’il reviendra de poursuivre ce combat jusqu’à l’éradication de ces fléaux.

Enfin, et ce ne sera pas la moindre de vos tâches, vous devrez prendre le relais de la lutte contre la pauvreté qui touche près de 40% de notre population. Cette inégalité qui concerne tous les aspects de la vie : alimentation, santé, éducation, conditions d’existence, etc. est intolérable dans une société qui place la dignité humaine au premier rang de ses valeurs. Bien que des efforts notables aient été faits au cours des dernières années pour la faire reculer, je suis bien conscient que nous ne viendrons à bout de la pauvreté qu’au prix d’un engagement plus fort qui s’inscrira dans la durée.

J’aurais aimé, avant de conclure, pouvoir me féliciter avec vous du parcours des Lions Indomptables à la récente Coupe d’Afrique des Nations. Le sort en a décidé autrement. Notre équipe nationale qui est en pleine mutation a pourtant montré de grandes qualités. Laissons la mûrir et continuons à lui faire confiance. Je suis sûr qu’au prochain Mondial, elle est capable de surprendre.

Je saisis cette occasion pour vous dire que j’envisage de mettre à l’étude la création d’une Ecole Supérieure de Formation au Football qui, en liaison avec le Ministère des Sports et de l’Education Physique et le Ministère de la Jeunesse ainsi qu’avec la Fédération et les Académies existantes, aura pour mission d’encadrer et de perfectionner les jeunes qui manifesteront des dispositions exceptionnelles pour notre « sport-roi ».

Chers jeunes compatriotes,

Je vous ai longuement parlé des défis les plus urgents auxquels vous aurez à faire face au cours de ce siècle qui sera le vôtre. D’autres apparaîtront à coup sûr. Mais le progrès continu de la science et des technologies vous apportera de nouveaux moyens pour les affronter.

Il vous faudra donc aborder ces épreuves avec confiance. Avec d’autant plus de confiance que vous aurez foi en l’avenir de votre pays et que vous aurez acquis les savoirs nécessaires à la compréhension du monde de demain.

Car il ne faut pas s’y tromper, c’est un nouveau monde qui s’annonce, pour ne pas dire une nouvelle civilisation. Pour ne pas être marginalisés, vous devrez être parmi les meilleurs. Je vous en crois capables.

Bonne fête à toutes et à tous !

Vive la jeunesse camerounaise !

Vive le Cameroun !



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Cameroun : Nomination des gouverneurs de région


Par RoyaumeBAHAM.com

08 février 2010



Le président Paul BIYA a signé, en date du 05 février 2010, un décret (N°2010/040) portant nomination des gouverneurs de région. Ce sont les mêmes, à quelques execptions près. Il est à noter que FAI-YENGO Francis reste en place à Douala alors que KOUMPA ISSA quitte Yaoundé pour Buéa. Chez les promus, BETI ASSOMO Joseph, préfet du Mfoundi passe gouverneur de région de l'Extrême-Nord; IVAHA DIBOUA Samuel Dieudonné, qui était préfet du Haut Nkam dirigera la région de l'Ouest; GAMBO HAMAN, préfet du Mungo, aura la charge de la région du Nord. Trois partants : EYEYA ZANGA quitte le Sud-Ouest, Pascal MANI, l'ouest et Bernard WONGOLO le Sud.


  GOUVERNEUR DE LA REGION DE L'ADAMAOUA:
Monsieur ENOW Abrams EGBE.

GOUVERNEUR DE LA REGION DU CENTRE:
Monsieur EYENE NLOM Roger Moïse.

GOUVERNEUR DE LA REGION DE L'EST:
Monsieur LE LE LAFRIQUE OEBEN TCHOFFO Adolphe.

GOUVERNEUR DE LA REGION DE L'EXTREME-NORD :
Monsieur BETI ASSOMO Joseph.

GOUVERNEUR DE LA REGION DU LITTORAL:
Monsieur FAÏ-YENGO Francis.

GOUVERNEUR DE LA REGION DU NORD:
Monsieur GAMBO HAMAN.

GOUVERNEUR DE LA REGION DU NORD-OUEST :
Monsieur ABAKAR AHAMA T.

GOUVERNELJR DE LA REGION DE L'OUEST:
Monsieur IVAHA DIBOUA Samuel Dieudonné.

GOUVERNEUR DE LA REGION DU SUD:
Monsieur NDJAGA Jules Marcellin.

GOUVERNEUR DE LA REGION DU SUD-OUEST:
Monsieur KOUMPA ISSA.

 

 



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Invitation à Réunion du Comité Directeur de BAHAMDEV du 09-01-2010



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Message de fin d'année du Chef de l'Etat à la nation camerounaise


Par RoyaumeBAHAM.com

01 janvier 2010



PresidentCamerounais

Camerounaises, Camerounais,

Mes Chers Compatriotes,

Au cours de l’année qui s’achève, le Cameroun – comme la plupart des pays – a évolué dans un contexte encore fortement marqué par la crise économique et financière mondiale.

Il y a un an, alors que nous commencions à en ressentir les premiers effets, je vous disais qu’à première vue l’impact de la crise pourrait, en ce qui nous concerne, être relativement limité. Mais j’ajoutais qu’on ne pouvait exclure que certains secteurs de notre économie soient affectés.

En général, ces hypothèses ont été vérifiées. Notre secteur financier a assez bien résisté. En revanche, nos exportations de bois, d’aluminium, de coton et de caoutchouc ont régressé, recul aggravé par la baisse des cours des matières premières. Ce ralentissement de notre activité économique n’a pas été sans conséquences : les recettes fiscales et douanières ont diminué et l’emploi en a souffert. Comme il était prévisible, les investissements en provenance de l’extérieur ont été différés et le crédit s’est resserré.

Au total, notre économie a fléchi, c’est vrai, mais elle n’a pas été ébranlée dans ses fondations, comme dans certains pays et non les moindres.

Certaines activités productrices, notamment dans l’agriculture ont même progressé. Il n’en reste pas moins que le taux decroissance de notre PIB a marqué le pas. En 2009 il sera en recul par rapport à l’année précédente.

Dans une telle situation, que convenait-il de faire ? Ainsi que j’ai eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises, il fallait garder le cap, agir d’urgence au profit de la partie de la population la plus exposée au ralentissement de l’économie et anticiper la sortie de crise. C’est ce que nous avons fait en exerçant une action modératrice sur les prix des produits depremière nécessité, en soutenant la consommation et en reprenant de façon significative les recrutements dans la fonction publique. Cela n’a pas été facile, car nous devions, en raison de l’érosion de nos recettes, maintenir une discipline budgétaire aussi stricte que possible pour ne pas compromettre l’avenir. Ces efforts nous ont valu la compréhension et le soutien du Fonds Monétaire International qui nous a accordé en cours d’année un appui financier appréciable pour faire face à nos difficultés.

La crise financière mondiale a sans aucun doute freiné les investissements en provenance des pays avancés, ce qui a retardé lamise en œuvre de certains de nos grands projets. Peut-être aurions-nous dû montrer davantage de dynamisme pour les mener à bien avant que la récession ne touche nos partenaires extérieurs. Quoi qu’il en soit, nous avons continué à négocier avec les entreprises prêtes à s’associer avec nous pour la réalisation de nos programmes de développement dans la perspective d’unereprise de l’économie mondiale.

J’avais espéré que ce « temps mort » serait mis à profit pour relancer l’activité dans les secteurs productifs ne dépendant pasdes exportations et dans les infrastructures, en faisant appel aux ressources de notre budget d’investissement et des fonds PPTE. Même si des avancées ont pu être obtenues, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et des routes, forceest de constater que nous sommes restés en deçà de nos objectifs, notamment dans le secteur de l’énergie.

J’ai donc été amené, en réaménageant le Gouvernement, à donner des orientations fortes afin d’imprimer un nouvel élan à notre économie en prévision d’un retour de la croissance. A cet égard, il me paraît que des signes encourageants commencent à semanifester avec la remontée des cours du pétrole et de certaines matières premières.

Il n’est peut-être pas trop tôt pour tirer quelques enseignements des conséquences de la crise pour notre pays, une crise – je le rappelle – pour la quelle nous n’avons aucune responsabilité. Les secteurs qui ont le plus souffert, je l’ai dit, concernentles exportations des matières premières dont les cours sont fixés en dehors de nous. Il conviendrait donc que progressivement nous nous affranchissions de cette dépendance en créant, là où c’est possible, des industries de transformation, ce qui auraitl’avantage de créer des emplois.

La deuxième leçon à tirer est que les fondamentaux de notre économie ont assez bien résisté. Notre capacité d’épargne n’a pasété entamée. Les investisseurs ne se sont pas retirés. Bref, nous avons traversé la tempête sans trop de dommages et serons prêts à reprendre avec détermination notre marche en avant dès que la relance mondiale s’accélèrera.

Mes Chers Compatriotes,

L’attention que nous avons dû porter à la marche de notre économie ne nous a pas fait perdre de vue la poursuite de notre processus démocratique qui demeure l’un des deux axes principaux de nos grandes ambitions pour le Cameroun. Avec application, nous avons préparé la mise en route d’ELECAM. Sa mission étant définie et sa direction constituée, il lui fallait étendre son réseau sur l’ensemble du territoire national. Ce processus est en cours et pourrait nécessiter quelques ajustements. Au bout ducompte, nous disposerons d’un appareil électoral qui rendra incontestables les résultats des prochains scrutins.

Parallèlement, avec le même esprit de méthode, nous avons entamé la phase suivante du processus de décentralisation. C’est-à-dire le transfert des compétences et des ressources aux collectivités locales. Ce ne sera pas la moins délicate, car il nousfaudra alors passer de la théorie à la pratique. Nous avons une obligation de réussite, car il ne s’agit rien moins que de donner aux Camerounais au niveau local la possibilité d’être associés à la gestion de leurs propres affaires. A présent, la voie est ouverte à la mise en place du Senat.

Mais la démocratie c’est aussi la préservation de la fortune publique. C’est pourquoi nous avons entrepris de lutter sans merci contre la corruption. Qu’on ne s’attende pas à ce que nous nous arrêtions en chemin. Nous irons jusqu’au bout, quoi qu’en disent certains.

De la même façon, nous ne laisserons pas s’installer un climat d’insécurité qui perturbe la vie de nos concitoyens dans lescentres urbains et les zones rurales. Nous sommes déterminés à mettre les moyens qu’il faudra pour éradiquer les phénomènes du grand banditisme et des coupeurs de route.

J’en profite également pour dénoncer chez une minorité de nos compatriotes une volonté de contestation systématique qui n’hésite pas à recourir au mensonge et à la calomnie. Sans doute préfèreraient-ils que notre pays soit livré aux désordres de toute sorte pour arriver à leurs fins.

Par ailleurs, et malgré les difficultés liées à la crise, nous avons poursuivi notre action dans les domaines social et des infrastructures au sens le plus large.

De nouveaux centres de santé ont été ouverts et d’autres formations hospitalières sont en projet. Un régime général de sécurité sociale est à l’étude.

Des infrastructures, notamment routières et urbaines, ont été construites pour faciliter la vie de nos populations.

Un ensemble d’installations sportives – dont fait partie le Palais des Sports récemment inauguré à Yaoundé – sera mis enchantier dans le proche avenir.

En 2009, la politique de modernisation du système scolaire et universitaire a abouti à la création et à la construction denouveaux établissements primaires, secondaires et supérieurs. Des milliers d’enseignants à tous les niveaux ont été recrutés ; une allocation spéciale d’un montant de 4 108 000 000 de FCFA, pour la recherche universitaire, a été instituée. Elle sera majorée en 2010. Afin d’améliorer la qualité du capital humain et relever avec plus d’efficacité les défis du futur, j’ai décidé d’accorder, à compter du 1er janvier 2010, une prime annuelle globale de près de trois milliards de FCFA aux meilleurs étudiants des Universités camerounaises.

Dans le domaine des infrastructures de base, nous allons lancer en 2010 les travaux de construction du barrage hydro-électrique de Lom-Pangar, du port en eau profonde de Kribi, du barrage de Memve’ele, de la centrale à gaz naturel de Kribi, de la mini-centrale de Mekin sur le Dja, de réhabilitation et d’extension des adductions d’eau de Yaoundé, Douala et de plusieurs autres villes et localités à travers l’ensemble du territoire, de modernisation des voiries de la plupart de nos cités.

En ce qui concerne le secteur minier, nous allons entamer en 2010 les travaux de construction de la mine de cobalt, nickel, manganèse de Nkamouna, les activités d’exploitation du diamant de Mobilong et la réhabilitation du site de l’ex-Cellucam pour le démarrage des activités du technopole Edéatech. Nous allons accélérer le processus devant aboutir à l’exploitation de la bauxite de Minim-Martap-Ngaoundal et du fer de Mballam. Quant à l’or de Bétaré-Oya, son exploitation industrielle a démarré en 2009.

Pour stimuler l’essor du monde rural, un Comice agro-pastoral sera organisé en 2010 à Ebolowa.

Il convient également de signaler la pose de la première pierre à Olembe d’un programme de logements sociaux qui en comptera 10 000 à l’horizon 2013. Un chantier similaire devrait être prochainement lancé à Douala, dans les 8 autres chefs-lieux de régions ainsi que dans les villes universitaires.

Ainsi donc, vous le voyez, mes Chers Compatriotes, avec tous ces projets, le Cameroun a, sans conteste, un bel avenir devant lui. Mais la réalisation de cet avenir, si prometteur, ne pourra se faire sans la participation de tous. Elle ne pourra être que le fruit de nos efforts communs.

C’est dire que chacun et chacune d’entre nous doit savoir qu’il a un rôle à jouer pour l’instauration des conditions nécessaires à la promotion des affaires, à l’attrait des investisseurs et à la mise en œuvre des projets d’investissements qui conditionnent le développement et le progrès de notre pays.

Le développement et le progrès auxquels nous aspirons exigent que tous nous sachions privilégier l’intérêt général. Ce n’est pas seulement l’affaire des pouvoirs publics, c’est aussi l’affaire de tous les Camerounais sans exclusive.

Mes Chers Compatriotes,

La participation de notre pays à la vie internationale s’est intensifiée au cours de l’année qui s’achève. Elle traduit notre volonté constante d’affirmer notre présence et de faire entendre la voix du Cameroun dans le concert des Nations. Elle traduit aussi l’estime que nos partenaires extérieurs portent à notre pays. Au cours des déplacements que j’ai été amené à faire, j’ai également eu l’occasion de vérifier que notre diaspora dont la qualité est remarquable, soutient nos efforts et reste, malgré l’éloignement, très attachée à notre pays.

Je me réserve de revenir très prochainement sur ces questions, préférant aujourd’hui appeler votre réflexion sur un événement qui restera à jamais mémorable dans l’histoire de notre Nation.

Il y a un demi-siècle, le destin de notre pays a brusquement changé. Le 1er janvier 1960, notre indépendance était proclamée. Nous célèbrerons donc dès demain le 50ème anniversaire de notre accession à la souveraineté.

Je n’ai pas besoin de souligner l’importance de l’événement. Une page se tournait, une autre s’ouvrait qu’il nous revenait d’écrire.

Mais d’abord souvenons-nous qu’avant l’indépendance certains en avaient rêvé, ont combattu pour l’obtenir et y ont sacrifié leur vie. Notre peuple devra leur en être éternellement reconnaissant.

A nous qui avons recueilli leur héritage, que revenait-il de faire ? Construire une Nation à partir de groupes dont les différences étaient plus nombreuses que les convergences et que les colonisateurs avaient rassemblés dans des frontières arbitraires. Construire une Nation, c’est-à-dire forger le désir de vivre ensemble ainsi que la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu. Redoutable défi que cinquante années n’ont pas été de trop pour relever.

Eh bien, Mes Chers Compatriotes, je crois que nous avons gagné ce pari inouï. Il existe aujourd’hui une Nation camerounaise.

Notre unité nationale n’est pas un vain mot. Une preuve ? Lorsque les Lions Indomptables s’illustrent dans des compétitions internationales, quel est le Camerounais qui ne ressent pas une immense fierté, quel que soit son lieu d’origine ?

C’est pourquoi ce 1er janvier 2010 doit être pour nous tous à la fois un jour de recueillement en mémoire de ceux, aujourd’hui disparus, qui ont contribué à bâtir notre Nation, mais aussi un jour d’allégresse, car ce qui pouvait paraître un rêve inaccessible est devenu réalité.

Est-ce à dire que notre tâche est terminée ? Evidemment pas. Car à cette Nation qui est la nôtre, nous devons assurer un avenir de justice et de prospérité. C’est tout le sens de l’action que nous menons au service de notre pays et que nous continuerons de mener quels que soient les obstacles que nous rencontrerons sur notre route.

L’année 2010 sera donc pour le Cameroun l’année du cinquantenaire de l’indépendance. Les célébrations trouveront naturellement leur apothéose le 20 mai, jour de notre Fête Nationale, avec l’organisation de la « Conférence de Yaoundé » au cours de laquelle d’éminentes personnalités débattront de la place de l’Afrique dans le monde. Nous aurons ainsi conféré à cet événement, ô combien mémorable, sa véritable dimension politique, sociale et culturelle.

Mes Chers Compatriotes,

Le cinquantenaire de l’indépendance en 2010 vient comme en prélude au cinquantenaire de la Réunification que nous célèbrerons en 2011.

Ces deux temps forts, chargés de tant d’émotions, de souvenirs et de symboles, nous invitent plus que jamais à consolider nos acquis, au premier rang desquels l’unité nationale et la paix, et à œuvrer davantage et tous ensemble à la construction d’un grand et beau pays.

Mes Chers Compatriotes,

Le moment est maintenant venu pour moi de vous présenter à toutes et à tous mes vœux les plus sincères de santé et de bonheurpour la Nouvelle Année.

Bonne et Heureuse Année 2010.



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Par Francis TEGUIA (RoyaumeBAHAM.com)

9 décembre 2009



Les Baham de Berlin au secours des populations locales.

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L’esplanade du Musée Royal de Baham a servi de cadre mercredi 09 décembre 2009 dernier à une importante cérémonie de distribution de matériel médical aux formations sanitaires de Baham et de quelques villages environnants par l’Association des Ressortissants Baham de Berlin (ARB). Cette cérémonie qui était placée sous le patronage du Préfet des hauts Plateaux en personne, Joseph TANGWA FOVE qu’accompagnait pour la circonstance le Sous-préfet de Baham NDONGO ZOMO a connu la participation d’un parterre impressionnant d’élites de Baham, ainsi que des notabilités traditionnelles avec à leur tête les Rois de Baham, Sa Majesté POUOKAM Max II et de Bagam, Sa Majesté TCHEDIE PAPENSI Alain.

Ces dons qui étaient constitués de lits pour enfants et adultes, des tables de consultation et d’opération, ainsi que de matériel divers viendront assurément donner un coup de pouce aux institutions sanitaires de Baham, comme en a d’ailleurs émis le vœu, le Docteur Alain NGUEMTO, lui-même Neurologue et Président de l’Association des Baham de Berlin.

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Au cours de son intervention, on apprendra ainsi que l’A.R.B qui au départ ne regroupait que les fils et filles Baham de Berlin s’est par la suite ouverte aux ressortissants des autres villages de l’Ouest, d’où ces dons également offerts aux formations sanitaires de leurs villages respectifs.

L’occasion a également été donnée au Roi de Baham de louer le geste de ce digne fils et à travers lui tous les membres de l’A.R.B qui après avoir ‘‘attrapé’’ une grosse panthère ont tenu à venir la dépecer au village. Le souverain en a également profité pour élever le Docteur Alain NGUEMTO à la dignité de ‘‘Bù la’a’’ littéralement le soutien du village. Le Préfet des Hauts Plateaux a pour sa part salué le geste de l’A.R.B à sa juste valeur, tout en exhortant les bénéficiaires à en faire bon usage pour le bien-être des populations.

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Par RoyaumeBAHAM.com

20 novembre 2009



Les Lions Indomptables du Cameroun connaissent déjà ses adversaires de la prochaine CAN 2010 en Angola.

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La Coupe d’Afrique des Nations aura lieu en Angola du 10 au 31 janvier prochain. Le tirage au sort de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations a eu lieu vendredi à Luanda. Les quatre groupes de quatre équipes ont été déterminés. Les deux premiers de chaque poule sont qualifiés pour les quarts de finale.
Les Lions Indomptables du Cameroun retrouve l'équipe du Gabon qu'ils ont rencontrée et vaincue par deux fois lors du tournoi de qualification conbinée CAN 2010 (en Angola) et MONDIAL 210 (en Afrique du sud).
Deux pays qualifiés pour la Coupe du monde, le Ghana et la Côte d'Ivoire, se retrouveront dans le groupe B, avec le Burkina Faso et le Togo.

Les groupes :

Groupe A (Luanda) :
Angola
Mali
Malawi
Algérie

Groupe B (Cabinda) :
Côte d'Ivoire
Burkina Faso
Ghana
Togo

Groupe C (Bengela) :
Egypte
Nigeria
Mozambique
Bénin

Groupe D (Lobango) :
Cameroun
Gabon
Zambie
Tunisie

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Par RoyaumeBAHAM.com

19 novembre 2009



Le ticket transfert Pays permet de recharger le compte mobile prépayé de votre correspondant se trouvant à l'étranger sur le réseau Orange.

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Vous pouvez, désormais, recharger le mobile Orange Cameroun de vos proches, depuis internet sur www.transfertcameroun.com (ou www.transfertpays.com) ou en appelant le N° vert 0800 38 88 88, en composant votre code secret à 12 chiffres acheté préalablement sur internet ou dans les points de vente en France.

Désormais les résidents en France peuvent offrir des minutes de communications à leurs proches (sur leur mobile Orange Cameroun. Pour cela, il leur suffit.



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Invitation à l'Assemblée Générale Ordinaire de BAHAMDEV du 07-11-2009



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Par Bertrand Lavaine (RFI)

4 novembre 2009



Sélectionnée pour la finale du Prix Découvertes RFI 2009, qui se tiendra le 25 novembre à Lomé, au Togo, la chanteuse camerounaise Kareyce Fotso débute une carrière personnelle prometteuse après avoir fait ses classes en effectuant de nombreuses tournées au sein du groupe Korongo Jam. Portrait.

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Sa voix respire la quiétude. Dès que Kareyce se met à parler, une bulle de calme emplit soudain l’espace tout autour, tel un décor naturel conçu sur mesure pour la jeune chanteuse.

Début octobre, lors des 6e Jeux de la Francophonie organisés à Beyrouth, son univers feutré a séduit le jury du concours "chanson", qui lui a attribué la médaille d’argent après sa prestation sur la scène du casino. Moment fort en émotion. Pendant l’attente des résultats, anxieuse, elle est allée s’enfermer dans sa loge. "Les gens venaient toquer à ma porte, mais je ne sortais pas. Lorsque le palmarès a été connu, ma première réaction a été d’éclater en sanglots. Et à l’instant, j’avais envie de me retrouver dans mon pays, de partager ma joie avec ma famille, mes amis, ceux qui ont cru en moi pour leur dire qu’ils n’avaient pas misé sur le mauvais cheval."

Heureuse d’avoir été récompensée, Kareyce a pourtant failli ne pas faire le voyage au Liban avec le reste de la délégation camerounaise. Pour être retenu, il fallait d’abord prendre part à une compétition à l’échelle nationale sous l’égide du ministère de la Culture fin 2008. Cette étape liminaire ne suscitait guère l’enthousiasme de la jeune femme, plutôt sceptique. C’est d’ailleurs un ami sculpteur qui décide de l’inscrire et doit longuement insister pour qu’elle ne fasse pas faux bond le matin même de la sélection.

La chanteuse finit par se laisser convaincre et arrive sur place avec un retard qui lui vaut inévitablement d’être houspillée par le jury. A la différence des autres candidats, elle est venue seule, avec sa guitare. "Au départ, ce n’était pas un choix. Je n’avais pas voulu appeler mes musiciens parce que je me sentais un peu bousculée, obligée d’être présente. Mais ce jour-là, j’ai eu une standing ovation et c’est à partir de ce moment que j’ai commencé à croire que je n’avais peut-être pas besoin d’être accompagnée sur scène", se souvient-elle. Un vrai déclic. L’idée de se produire en solo devient plus évidente à la suite des sélections nationales.

La découverte de soi

Quelques semaines plus tard, elle répond à l’appel à projet lancé par Culturesfrance pour le programme Visas pour la création. Son dossier est accepté. Une résidence de trois mois débute en mai 2009 à Bourges, en France. Kareyce y retrouve François Kokelaere dans le rôle de directeur artistique. "Il m’a permis de me regarder dans la glace et de me voir telle que je suis. J’ai enlevé le côté caricatural. Au-delà de la musique, j’avais l’impression de me découvrir moi-même."

Sa rencontre avec le talentueux percussionniste français, fondateur entre autres de l’ensemble des Percussions de Guinée, remonte à l’époque où il avait apporté ses conseils au groupe Korongo Jam d’Erik Aliana. Recrutée comme choriste et danseuse au sein de cette formation où elle est restée près de six ans, la jeune femme avait été repérée alors qu’elle était encore étudiante à l’université Yaoundé 1.
Inscrite d’abord en biochimie – "le pire moment de ma vie : je me suis ennuyée comme jamais ! ", s’amuse-t-elle à dire aujourd’hui –, elle change rapidement d’orientation pour démarrer un BTS audiovisuel. Son père, sculpteur de profession, est trop conscient de la précarité dans laquelle vivent le plus souvent les artistes pour souhaiter que ses enfants s’engagent sur cette voie. Le frère de Kareyce en fait les frais, envoyé en internat pour l’éloigner de la musique. Mais il parvient à convaincre ses parents de laisser sa sœur aller au bout de ses rêves.

De multiples influences

Un contrat est passé : tant qu’elle rapportera de bonnes notes, elle pourra continuer. A l’école, dès l’enfance, elle s’est mise à chanter ses cours ou détourner les génériques des dessins animés, pour le plus grand plaisir de ses camarades de classe, prêts à se cotiser afin de l’entendre lorsqu’elle voulait se faire désirer.

Marquée par les berceuses fredonnées par sa mère, pleureuse bamileke, elle revendique aussi l’influence d’Anne-Marie Nzié. "Une des meilleures voix du monde", souligne-t-elle. "Elle m’apprit à chanter tous les jours. Pas de personne à personne, mais en l’écoutant tout le temps. " Elle cite aussi Miriam Makeba, BB King Ella Fitzgerald ou encore Erykah Badu. Sans oublier les artistes africains : Ismaël Lo, Cesaria Evora, Richard Bona…

Quand l’aventure avec Korongo Jam s’est terminée, Kareyce se sentait "psychologiquement et moralement prête" pour concrétiser son projet personnel. Quitte à s’autoproduire. Son afro folk aux sonorités acoustiques, où la voix tient une grande place, a pris forme en studio, autour d’un concept que traduit le titre de son album Mulato, paru récemment au Cameroun. "Ça veut dire métisse", explique-t-elle. "Je suis une Bamileké mais je suis née chez les Béti et, à travers ce disque, j’avais envie de montrer la richesse de posséder ces deux cultures-là." Un appel au partage, à l’ouverture.



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Par Michel Ferdinand (Quotidien Mutations)

30 octobre 2009



Dans la nuit du 27 au 28 octobre, Jean Kamgaing est tombé sous le poids d’une balle du gendarme.

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Ambiance chaude et lourde hier dans la localité de Baham. Un cordon de sécurité impressionnant, constitué de gendarmes et policiers venus de Bafoussam, s’employait à dissuader les assaillants. Gilets pare-balles arborés, armes en bandoulières, véhicules de police mobilisés…les hommes en tenue donnaient ainsi le ton d’une riposte cinglante à une opération de casse perpétrée contre la résidence du commandant de compagnie de gendarmerie de Baham. Le capitaine Jean Pierre Kagombéa a en effet au cours d’un accrochage, provoqué la mort d’un homme connu pour être sans aspérités. Fabricant de manches de houe et de pilons, Jean Kamgaing, 46 ans, a reçu une balle envoyée par le commandant dans la nuit du 27 au 28 octobre dernier. La scène tragique s’est produite selon des sources concordantes, autour de 2h30, alors que le défunt regagnait son domicile à Djemgheu, quartier situé à quelques kilomètres du chef-lieu du département des Hauts-Plateaux.

Selon quelques personnes rencontrées à Baham et qui ont requis l’anonymat, dans ladite nuit, le Cocom était autour des rasades dans un bar du coin, en compagnie de l’un de ses éléments. Dans le même intervalle, Jean Kamgaing, marié et père de deux enfants, levait le coude dans un autre bistrot. Alors qu’il arpentait les pistes qui conduisent chez lui, le défunt a été interpellé par des hommes au béret rouge à bord d’un Pick-up double cabine de gendarmerie, dont le Cocom. M. Kamgaing selon ces derniers aurait refusé de se soumettre aux injonctions des hommes en tenue qui voulaient l’identifier. C’est ainsi que le commandant de compagnie a sorti son pistolet automatique (Pa). Un coup de feu en est sorti. Le défunt a été mortellement atteint dans la tête. Il a rendu l’âme sur le champ et son corps a été conduit dans une morgue privée à Baham par les mêmes gendarmes.

Une version mise en déroute par quelques autorités. Ils font en fait état de ce qu’au cours d’une patrouille de routine, des gendarmes ont remarqué des attitudes suspectes de la victime. Lesquelles ont été renforcées par le fait que Jean Kamgaing a tenté de fuir, avant d’être rattrapé par la suite. Cette version laisse entendre que le défunt a voulu se saisir du canon du pistolet quand le coup de feu est parti. L’irréparable est survenu.
Devant les locaux de la préfecture hier, il était donc question d’appeler les uns et les autres à l’apaisement, en attendant que les enquêtes soient bouclées. En l’absence du préfet des Hauts-Plateaux, son premier adjoint, Francis Alex Poss, a essayé de calmer les populations surchauffées, évaluées à près de trois cent personnes. Le premier adjoint préfectoral avait à ses côtés plusieurs autres personnalités dont le chef supérieur Baham, le président de la section Rdpc des Hauts-Plateaux.

« Nous voulons la tête du Cocom [commandant de compagnie]» ont entonné en chœur les manifestatnts. Nos sources reconnaissent qu’une frange de cette population est partie de la préfecture, pour tenter de sortir ‘‘le bourreau’’ de sa résidence, située non loin des services du préfet. Des nacots ont été brisés. Les assaillants auraient pu mettre la main sur le même Cocom, si les issues de sa maison de fonction ne disposaient pas d’antivols. Le Cocom et sa famille en ont été épargnés. Même s’il faut dire que dans l’après-midi d’hier, ses collègues gendarmes l’ont obligé à déménager. Et que les effets et la famille du capitaine commandant, ont été conduits sous forte escorte à la légion de gendarmerie à Bafoussam.

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Document sans titre

cvuc-ouest.org

28 octobre 2009



Du 8 au 11 Décembre 2009 se tiendra à Bandjoun, le premier Salon des Communes de l’Ouest placé sur le thème de « la contribution des partenaires et de la diaspora au développement du Cameroun et de la Région de l’Ouest en particulier ».

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PRESENTATION

Le Salon des Communes de l’Ouest (SACO 2009) est le rendez qui réunit tous les grands acteurs de la commande publique à l’Ouest avec l’ensemble de leurs partenaires institutionnels ou spécialisés dans la gestion, les services, l’aménagement et le développement des collectivités.

L’Association des Maires de L’ouest lance une première initiative de mobilisation de la diaspora autour des enjeux de développement à travers le Premier Salon des Communes de l’Ouest qui aura lieu du 08 au 11 décembre 2009 à Pete Bandjoun. Le Salon sera suivi d’une excursion-découverte de la région de l’Ouest du 12 au 13 décembre 2009.

RESULTATS ATTENDUS DE CE SALON
1. Les partenaires au développement, les acteurs divers de la société civile, et la diaspora ont une meilleure connaissance de l’Association CVUC-Ouest qui est reconnue comme un partenaire crédible.
2. Les partenaires au développement, les acteurs divers de la société civile, et la diaspora ont une meilleure connaissance de la vision des maires de l’Ouest et de leurs projets.
3. CVUC-Ouest connaît les spécificités et les attentes des partenaires au développement, des acteurs divers de la société civile, et de la diaspora en matière de développement.
4. CVUC-Ouest devient le cadre de concertation des partenaires au développement, des acteurs divers de la société civile, et de la diaspora pour soutenir le développement.
5. La diaspora est impliquée dans plusieurs projets de développement durable.

public visé

Sont invités à ce Forum, tous les grands acteurs du développement, les partenaires au développement, les organisations de la société civile, les autorités politiques, administratives, religieuses, traditionnelles, les membres de la diaspora interne et externe, les intellectuels, les artistes, les chefs d’entreprises et hommes d’affaires, etc.

 

COMITE D'ORGANISATION

Le Salon est organisé par l’Association des Communes et Villes Unies du Cameroun, Antenne régionale de l’Ouest, en étroite collaboration avec les organisations de la diaspora du Cameroun, les partenaires au développement et Mairie Conseils.

Comité d’organisation

Il a un rôle technique et est chargé l’organisation pratique du Salon. Sa composition est la suivante:

Président : Monsieur FOTSO Victor, Maire de Pete Bandjoun

1er Vice-président : Monsieur ADAMOU NDAM NJOYA, Maire de Foumban

Préside le Jury du Concours de la gestion locale

2èmeVice-président :Monsieur NGNANG Cyrille, Maire de Bafoussam 1er Préside le Jury du concours des Prix de l’Innovation

Conseillers : Monsieur NZETE Emmanuel, Délégué Communauté Urbaine de Bafoussam

Maître FOKOUA Hélène, 4ème au Maire Adjoint de Pete Bandjoun

Madame COURTES KETCHA Célestine, Maire de Bangangté

Monsieur DELEGO Jacques, Maire de Babadjou

Secrétaire Général : Monsieur TCHOMTCHOUA DJADJO, Maire de Banwa

Secrétaire Général Adjoint : Monsieur MOMO Bernard, Maire de Dschang

Commission INFRASTRUCTURES

Président : Monsieur MUKAM Emmanuel, Maire de Bamendjou

Commission EXPOSITIONS

Président : Monsieur NGOUO Salomon, Maire de Foumbot

Commission COMMUNICATIONS

Président : Monsieur WANTOU SIANTOU, Maire de Bakou

Commission ACCUEIL/HERBERGEMENT/RECEPTION

Président : Professeur KAPTUE, Maire de Ndemdeng Bandjoun

Commission FINANCES ET LOGISTIQUES

Président : Monsieur SEME NOUGON, 1er Adjoint au Maire de Bana

Commission TOURISME ET CULTURE

Président : Monsieur ABOUBAKAR Mouiche, Maire de Koutaba

Commission SECURITE ET SANTE

Président : Monsieur TAGNE NGUEKO, Maire de Bafoussam II

 

 

COMMENT PARTICIPER

Intention de participer

Toute organisation publique ou privée désireuse de participer de près ou de loin à cette édition de SACO 2009 doit le plus tôt possible prendre contact avec le Comité d’organisation afin d’annoncer sa présence.

Présentation de projets

Tout projet en cours ou en préparation dans les domaines des thématiques du Salon ou dans d’autres domaines et associant la diaspora camerounaise ou africaine et ses partenaires peut être exposé lors du SACO 2009.

Afin de faciliter les travaux de préparation, le comité d’organisation reçoit un résumé des projets jusqu’au 15 Août 2009. Ce résumé devra comporter des informations sur les acteurs du projet, ses enjeux, sa faisabilité. Une présentation détaillée est ensuite à préparer et devra parvenir au comité d’organisation au plus tard le 15 Septembre 2009.

 

VILLAGES THEMATIQUES

05 espaces dédies vous accueillent sur le salon

a) Le Village des Énergies renouvelables. Face aux défis de l’environnement, les collectivités conscientes des préoccupations environnementales se doivent de poursuivre une mutation quant à leur usage et à leur consommation d’énergie. Avec le Village des Énergies renouvelables, le SACO proposera des solutions concrètes et innovantes dans les grandes familles des énergies : le solaire (photovoltaïque, thermique), l’éolien, l’hydraulique et hydroélectricité, la biomasse et la géothermie.

Thème retenu : Problématique de l’énergie au Cameroun.

b) Le Village Éco-citoyen. Les entreprises entretiennent des relations de plus en plus étroites avec les collectivités locales et développent des partenariats dans les domaines de l’innovation technique, du sport et des activités à caractère social. En créant le Village Éco-citoyen, le SACO permet à ces entreprises et à leurs fondations de promouvoir leurs actions aux côtés des collectivités et des organismes publics.

Thème retenu : L’économie de la région de l’Ouest et les perspectives d’avenir.

c) Le Village Développement local. Les ONG de Développement, les Programmes nationaux et internationaux de coopération et de développement présenteront leurs activités au niveau national et particulièrement à l’Ouest. Il s’agit d’aménager un cadre de concertation, d’échanges et de montage de projets entre les communes de l’Ouest et les partenaires divers.

Thème retenu : Quelle relation entre les Collectives locales et les partenaires au développement ?

d) Le Village Diaspora. Considérant le rôle que peut jouer la diaspora camerounaise et particulièrement de l’ouest sur les questions de développement, le SACO offre une visibilité à la diaspora pour présenter les savoir-faire, les projets ou idées de projets de développement. L’objectif étant de créer un jalon entre les communes de l’ouest et sa communauté expatriée afin de mobiliser cette dernière sur des projets de développement local à l’Ouest.

Thème retenu : Les Collectivités Locales et la Diaspora, quel partenariat ?

e) Le Village tourisme & culture. Le SACO 2009 permettra aux entreprises, aux organisations de la société civile, ainsi qu’à tous les autres acteurs des secteurs du tourisme, des arts et de la culture, de montrer leur savoir-faire et de se faire connaître. Ce sera également l’occasion pour ces différents acteurs d’impulser une nouvelle dynamique avec les collectivités locales.

Thème retenu : La contribution du tourisme au développement de la région de l’Ouest.

 

 

CONCOURS & PRIX

 

Le Salon propose également :

1- Le Concours des Prix de l’Innovation
Concours gratuit réservé aux exposants du salon qui a pour vocation de récompenser les produits, procédés, matériels, systèmes, techniques ou services innovants.
Sélectionnés par un jury de professionnels du monde des collectivités locales, les dossiers récompensés bénéficient d’une visibilité accrue avant, pendant et après le salon. Développées par les fournisseurs de biens et de services des collectivités locales, ces innovations apportent des réponses concrètes aux questions que doivent résoudre les décideurs locaux.

2 - Le Concours de la gestion locale concernant les Mairies dont les innovations en matière de finances locales, d’investissement, de mobilisation de ressources propres et de fiabilité des comptes administratifs font référence en matière de gestion.


 

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Fête de récoltes 2009 : Paroisse Saint André de Baham

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Lielah Na Popoun - Hom : Campagne de santé pour tous à Baham





I - Présentation et justification


1) Présentation


      L’association des Elèves et Etudiants de l’Arrondissement de Baham (AEEAB) rassemble les jeunes originaires de Baham vivant dans les 10 régions du pays (Cameroun). Crée en 1962 à Nkongsamba par un groupe d’étudiants  et de part sa devise : solidarité - culture - excellence

Elle s’est donnée pour but de promouvoir la culture Baham, de préserver les liens d’amitié et de solidarité auprès de la jeunesse Baham en vue d’en faire de futures élites dynamiques et soucieuses du développement de leur arrondissement. C’est dans l’optique d’atteindre ces objectifs que l’AEEAB - Centre de Bangangté de part la particularité académique de ses membres (Etudiants en médecine pharmacie technologie) se propose d’organiser une campagne de santé dénommée "LIELAH NA POPOUN" qui aura lieu à Baham du 20 au 23 août 2009.


2) Justification


La campagne de santé "LIELAH NA POPOUN" a des intérêts multiples :

  • Intérêt sur le plan social :

       - Contribuer à l’accès aux soins de santé aux personnes défavorisées de Baham

       - Informer, éduquer et communiquer avec la population sur les problèmes majeurs de santé de l’heure à Baham (paludisme, hygiène de l’habitat et de l’eau, IST.)

       - Favoriser le rapprochement de la population du personnel médical en vue de l’acquisition d’un état de bien être physique, mental et social.

  • Intérêt sur le plan individuel

       - Apporter une solution aux problèmes spécifiques de santé de chaque membre de la communauté

  • Intérêt sur le plan économique

       - Permettre une plus grande productivité des  populations par le biais d’un meilleur état de santé

  • Intérêt sur le plan académique

       - Mettre en pratique les connaissances acquises le long de notre formation académique au profit de la population

  • Intérêt sur le plan institutionnel

       - Encourager les jeunes de l’arrondissement de Baham à s’engager dans des filières de santé par une meilleure connaissance des institutions académiques diplômant en la matière notamment l’Université des Montagnes.




II - Objectifs visés


1)  Objectifs généraux

      - Informer et éduquer les populations en matière de santé.

      - Motiver ces populations pour mieux s’organiser afin de résoudre leurs problèmes de santé.

      - Encourager les populations pour qu’elles puissent réaliser des projets de santé simple mais efficace (exemple : amélioration des sources d’eaux communautaires).

      - Sensibiliser les populations concernant l’interdépendance entre le secteur de la santé et les autres secteurs de développement afin de dégager l’idée clé selon laquelle la santé est la base du développement.

      - Encourager les individus, les familles, et les collectivités pour qu’ils considèrent la santé comme leur responsabilité.


2) Objectifs Spécifiques

      - Consultation médicale gratuite (médecine interne, pédiatrie chirurgie, gynéco obstétrique).  

      - Examens de laboratoire.

      - Organisation des séances de communication sur différents thèmes (vaccination, allaitement, diarrhée, planning familial, infections sexuellement transmissibles, ...), projection des films en vue du changement de comportement de la population.

      - Organisation d’un groupage sanguin ABO et rhésus.

      - Dispensation des médicaments en fonction de la pathologie diagnostiquée.

      - Déparasitage systématique des enfants.

      - Campagne de dépistage : 

              * VIH

              * diabète

              * HTA

              * hépatite virale B


       - Référence des cas nécessitant une prise en charge spécialisée.

       - Etude épidémiologique  des pathologies d’intérêts particuliers présentes dans la localité.


III – Réalisation du projet


1) Population cible

              La population de l’arrondissement de Baham particulièrement celle du centre urbain et des quartiers environnants estimé à 2000 habitants.


2) Equipe de travail

L’équipe présentée sur le terrain sera constituée de 50 membres dont :

  • 30 étudiants et élèves (15 médecines générales, 5 pharmaciens, 5 étudiants en faculté de science et technologie, 5 élèves)
  • 10 médecins généralistes
  • 02 spécialistes
  • 01 pharmacien
  • 02 techniciens de laboratoire
  • 02 agents de relais communautaire
  • 03 informaticiens et mainteniciens biomédicaux

3) Stratégie


La réussite de ce projet repose sur :

  • L’adhésion effective des autorités de l’arrondissement (Préfet, Maire, Chefs de village, etc.).
  • L’adhésion et la participation du personnel de santé de l’arrondissement.
  • La vulgarisation du projet par d’autres professionnels comme les enseignants, journalistes, animateurs des jeunes etc,  ayant des audiences larges.
  • La mobilisation, l’adhésion et la participation de la population ciblée à travers une excellente communication grâce à des outils tel que la radio, les affichages, banderoles, Communiqué dans les paroisses locales, descentes préalables sur le terrain pour expliquer l’intérêt de l’événement.
  • L’intérêt que porte la communauté Baham nationale au projet.
  • L’intérêt que porte les organismes nationaux et internationaux à ce  projet.

4) Chronogramme


        Les différentes activités prévues se dérouleront du 20 au 23 Août 2009 suivant le tableau ci-dessous :  

Date

Heures

Activités

Du jeudi 20 au samedi 22 Août

8h – 9h

Information, éducation, communication sur divers thèmes

9h – 17h

Consultation, distribution de médicament, groupage sanguin, dépistage divers

Dimanche 23 Août

8h – 12h

Visite de la chefferie, du musée de Baham, et du lieu sacré «Fovu » 

14h – 18h

Rédaction du rapport de  la campagne de santé


5) Origine des ressources


A - Ressources  humaines

1) Les membres de l’AEEAB Bangangté avec le soutiend du bureau executif national

2) Les étudiants Baham dans d’autres facultés de médecine et pharmacie du pays

3) Les médecins en fonction

4) Les spécialistes en fonction

5) Les pharmaciens en fonctions

6) Les informaticiens et  maintenanciers biomédicaux en fonction


B - Ressources financiers et matérielles

1) L’AEEAB Bangangté

2) Communauté Baham national

3) Elites Baham

4) Familles Baham

5) Association diverses

6) Entreprises

7) Personnes de bonne volonté

8) Organismes nationaux et internationaux



IV – Budget


Motifs

Somme allouée (Fcfa)

Observations

Médicaments et matériel de laboratoire

 

1 144 946

La liste est détaillée par la suite

Transport  

20 personnes ressources (douala et Yaoundé)



30 élèves et étudiants


Autres


Yaoundé - Baham (aller/retour) : 10x10 000

Douala - Baham (aller/retour) : 10x10 000

Bangangté - Baham (aller/retour) : 30x3 000

Déplacement inter urbain 50 000 frs






100 000


100 000


90 000


50 000


340 000

 

Logement

Equipe sanitaire professionnel (médecins pharmaciens…
 

7 000x20x4 jours

560 000

Logement dans un hôtel de la place
 

Etudiants et élèves

 

 

Assuré par la communauté

 

Nutrition

2 000x50x4 jours

400 000

Peut être allégé par la communauté

Communication

Banderoles affiches, radio, descente sur terrain, etc...

200 000

 

Rédaction et distribution du projet

Imprimerie et papeterie

60 000

 

Diagnostique

 

30 000

 

Divers

 

50 000

 

 Total                                 1 640 000 +   1 144 946  =    2 784 946 Fcfa


      Le budget arrêté pour la première édition du "LIELAH NA POPOUN"  s’élève à 2 784 946 Fcfa (deux millions sept cents quatre-vingt quatre milles neuf cents quarante six Fcfa)







V – Equipe de coordination

I – Bureau exécutif

1 - Présidente : WETE KAMGUENG Estelle

2 – Vice Président : YOUBISSI Pascal

3 – Secrétaire Général : TUMAMEU KOUAM Hugues Thierry

4 – Secrétaire Général Adjoint : TAGNE KAMGUIA Augustin

5 – CCE : GOUMPO NOUBISSI Blaise

6 – CCS : KAMDEM SIME Fabrice

7 – Trésorière : HOUOKAM GUIAGUAING Michelle

8 – Censeur : DOMBU N. Reine


II – Bureau judiciaire

1 – Président : KOUAM KOUAM Jauvil

2 – Vice Président : TAYE NZALI Steve

3 – Contrôleur Financier : GUIADEM KOUAM Clotilde

4 – Défenseur des intérêts : KOUAM KAMGUIA Franck


III – Comité de suivi  du projet de campagne de santé

1 – Présidente : MACHEKAM TEAM Olga

2 – Vice président : KAMDEM DJOKAM Alain

3 – Secrétaire général : HOUOKAM GUIAGAING Michelle

4 – Secrétaire adjoint : TUMAMEU KOUAM Hugues Thierry

5 – Trésorier : MANINZOU Suzy

6 – Vice trésorier : KOUAM KAMGUIA Franck



VI – Rapport, survi et évaluation


       Les rapports des activités menées seront mis à la disposition des différents donateurs et les données épidémiologiques remises à qui de droit.



VII – LISTE DE MEDICAMENTS


Produits

Quantité

Prix unitaire (Fcfa)

Prix total (Fcfa)

 A) Antalgique

 

 

 

Paracétamol 500 mg

3 boites

3 500

10 500

 B) Anti-inflammatoires

 

 

 

Ibuprofène 400 mg

1 boite

8 093

8 093

 C) Anti-parasitaires

C-1) Antipaludique

 

 

 

Quinine 300 mg

1 boite

28 364

28 364

Falcimon kit

300 plaquettes

600

180 000

Sulfadoxine-pyrimétamine

1 boite

16 461

16 461

C-2) Antiamibien

 

 

 

Métronidazole 250 mg

1 boite

5 890

5 890

C-4) Antifongique

 

 

 

Nystatine cp

1 boite

15 995

15 995

 D) Antibiotique

 

 

 

Amoxicilline 500 mg

1 boite

35 790

35 790

Cyprofloxacine 500 mg

1 boite 

7 596

7 596

Doxycycline 100 mg

1 boite

11 044

11 044

Cloxacilline 250 mg

1 boite  

17 205

17 205

 E) Anticonvulsivants

Diazepam 5mg

1 boite

3 502

3 502

 F) Médicament à usage externe

 

 

 

Baume St Bernard

5

2 500

12 500

 G) Petite chirurgie

 

 

 

Trousse à dissection

 

 

fourni

Lame de bistouri

1 boite

3 482

3 482

Fil à peau

15

1 500

22 500

Gazhydrophile(compresses)

3 paquets

8 300

24 900

Coton  hydrophile

5 paquets

1 870

9 350

Sparadrap

6 rouleaux

2 245

13 470

Gants de soins

10 paquets

2 073

20 730

Sérum physiologique

03 litres

3 296

3 296

Xylocaine

03 flacons

2 500

9 888

Bétadine  jaune

03 flacons

3 415

11 384

Bétadine  rouge

03 flacons

3 415

11 384

Alcool éthylique

03 litres

1 490

4 470

Eau de javel

03 litres

900

2 700

Eau oxygénée

03 flacons

1 350

4 050

Dakin 250 ml

03 flacons

1 540

4 620

 H) Consommables labo

 

 

 

Seringues de 5cc

1 paquet

47 934

47 934

Garrot

20

 

fournis

Spéculum jetable

100 unités

289

28 900

écouvillon

1 paquet

4 086

4 086

Colorant MGG

1 boite

45 000

45 000

Colorant iode (lugol)

1 flacon

1 500

1 500

Eau distillée

200 unités

100

20 000

Vaccinostyle

1 paquet

3 786

3 786

Savon

5 morceaux

350

1 750

Kit de groupage sanguin ABO/Rh

1

39 465

39 465

Bandelettes dépistage VIH / SIDA

1

 

fourni

Bandelettes dépistage hépatite virale B

 

 

 

Bandelettes HCG

100 unités

560

56 000

Plaque de verre

 

 

fourni

Tube sec

6 unités

14 770

88 620

Tube à EDTA

1 unité

105 177

105 177

Lames

1 unité

2 272

2 272

Lamelles

1 unité

2 009

2 009

portoirs

1 unité

10 097

10 097

 I) Autres

 

 

 

Gants stériles

1 unité

8 236

8 236

Doigtier

1 paquet

3 670

3 670

Abaisse langue

6 paquets

1 000

6 000

Thermomètres

10 paquets

3 328

33 280

Glucomètre

1

40 000

40 000

Bandelettes glycémique

200

20 000

20 000

Pèse personne  

1

66 000

66 000

Toise

1

 

fourni

Mètre ruban

10

100

1 000

Rame de papier

5

2 700

13 500

Marqueur

5

300

1 500

Stylos

50

100

5 000

  Total                                                                       1.144.946





Association des Elèves et Etudiants de l’Arrondissement de Baham
Solidarité - Culture - Excellence

Centre de Bangangté
Tel. : (237) 94 47 73 21 / (237) 96 52 49 24 / (237) 75 15 06 71 / (237) 77 21 89 71





                                                                                                                 A

                                                                             la comunauté BAHAM du Cameroun et de la diaspora


Objet : Invitation et demande d’aide



              Mme, Mlle, Monsieur

              L’association des Elèves et Etudiants de l'Arrondissement de Baham (AEEAB) - Centre de Bangangté avec l'apui du Bureau Executif National à l’honneur de venir auprès de votre haute personnalité vous informer et solliciter votre aide pour l’organisation d’une campagne de santé intitulée « LIELAH NA POPOUN » qui aura lieu à Baham du 20 au 23 août 2009.

              En effet, il s’agit de la première campagne de santé qu’organise l’AEEAB - Centre de Bangangté, dans l’optique de contribuer à l’accès aux soins de santé, pour tous, à Baham. Dans le souci  de mener à bien cette campagne, nous venons auprès de vous solliciter votre soutien multiforme : moral, financier et / ou matériel. A toutes fins utiles vous trouverez ci-dessous un coupon-réponse devant vous permettre de concrétiser votre soutien à cette campagne de santé pour tous à Baham.

              Dans l’espoir d’une suite favorable, et avec nos remerciements anticipés, veuillez agréer nos salutations les plus distinguées.

Bangangté, le 26 Janvier 2009

Pour l’AEEAB - Centre de Bangangté

La Présidente

WETE  KAMGUENG Estelle






Coupon réponse : Campagne « LIELAH NA POPOUN - HOM » du 20 au 23 août 2009



Mme, Mr ………………………………………………………………………………………………………………………………

Adresse : …………………………………………………………………………………………………………………………

Téléphone : ……………………………………………………………………………………………………………………

E-mail : ……………………………………………………………………………………………………………………………

Nature de l’aide : …………………………………………………………………………………………………

Quantité : ………………………………………………………………………………………………………………………

Observation reconnue : ………………………………………………………………………………………

Remis à Mme, Mr ………………………………………………………………………………………………………

Date de remise : ………………………………………………………………………………………………………



Le donateur Le receveur Pour l’AEEAB - Centre de Bangangté
La Présidente
WETE KAMGUENG Estelle










Document sans titre
Vacances artistiques au Musée Royal de Baham (Edition 2009)


Par Musée Royal de Baham

05 juillet 2009



Préliminaire :

  • Pour mettre à profit la période des vacances scolaires en occupant utilement les jeunes désireux.
  • Pour permettre aux anciens de transmettre la flamme artistique à la jeune génération.
  • Pour promouvoir certaines formes d'art menacées de disparition.
  • Pour susciter la créativité et l'émulation dans le domaine des arts.
  • Pour entretenir un esprit d'équipe, de compétitivité, dans la recherche de l'excellence et du fair-play au sein de la jeunesse de Baham et bien d'autres.
  • Pour au finish sensibiliser davantage le public sur les biens faits du Musée dans la conservation, l'entretien, la transmission et la pérennisation de notre patrimoine artistique et culturel, matériel comme immateriel.

Le Musée Royal de Baham se propose de faire entre le 17 juillet au 16 août 2009, une expérience inédite des vacances artistiques.

Explicatif :

1 - De quoi s'agit-il ?

Il s'agit d'une campagne d'apprentissage des métiers artistiques jadis pratiqués par nos aïeux et de nos jours en perte de vitesse. Ex : vannerie (ne pa'kakno'), métier du raphia, métiers du tissus Douop, bijouterie au rotin (mkop), etc...

2 - Quand et où cela aura lieu ?

Les vacances artistiques auront lieu du 17 juillet au 16 août 2009 au Musée Royal de Baham.

3 - Comment cela va-t-il se passer ?

Chaque matin pendant un mois, chaque jeune retenu et regulièrement inscrit se lèvera, ira apprendre toute la matinée un de ces métiers dans un groupe coordonné par un moniteur qui maîtrise ledit métier.

NB : Les après midis seront réservés aux éventuelles activités sportives et culturelles.

4 - Qui paye ?

L'appenant s'inscrit en s'acquitant des frais d'inscriptions qui s'élève à 1 000 fcfa ou 1,50 euros. Le reste des dépenses est supporté par l'organisation.

5 - Que gagne-t-on à la fin ?

L'apprenant à la fin doit présenter le fruit de son travail à un jury. Si son produit est le meuilleur dans la gamme, il est declaré champion dans sa catégorie. Il pourra être éventuellement primé.

Le plus important est que chacun des participants aura appris un métier, ce qui peut lui permettre de se faire de l'argent de temps en tempssans toujours tout demander aux parents. Il pourra se perfectionner en outre et être moniteur lors des prochaines éditions de vacances artistiques.



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Le général Hector Marie Tchémo prend le commandement de la force sous-régionale en Rca


Par Eric ELOUGA [Cameroon Tribune]

11 août 2009



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Le nouveau commandant de la force sous-régionale de maintien de la paix en Rca a pris ses fonctions hier, lors d’une cérémonie présidée par François Bozizé.

Le cœur de la République centrafricaine battait hier au poste de commandement de M’pocko, situé à quelques encablures de l’aéroport international de Bangui. C’est en effet là que le nouveau responsable de la Force multinationale de l’Afrique centrale (Fomac) pour le maintien de la paix en République centrafricaine, a pris officiellement le commandement, lors d’une cérémonie présidée par François Bozizé, président de la Rca. Le Général de brigade camerounais Hector Marie Tchemo prenait ainsi la tête de cette force mise en place par le Conseil de paix et de sécurité des Etats de l’Afrique centrale, en remplacement du vice-amiral Hilaire Moko du Congo, premier commandant de cette unité depuis le 12 juillet 2008. C’est d’ailleurs par « l’ordre du jour » du commandant sortant de la Fomac, que la cérémonie s’est ouverte. L’occasion pour le vice-amiral Moko, de faire un état des lieux de la situation de la RCA, 13 mois après la mise en place de la Fomac.

Mandaté de quatre missions par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, la Force multilatérale de l’Afrique centrale a été créée pour ramener et consolider le climat de paix et de stabilité en Rca, favoriser le développement du processus politique, aider au respect des droits de l’homme, et enfin coordonner l’aide humanitaire tout en participant à la lutte contre des pandémies comme le Vih / Sida. Et si aujourd’hui, la Rca continue à faire face à des tensions sensibles, ce processus de retour à la stabilité a pu être résolument enclenché, au point de voir le commandant sortant de la Fomac se réjouir de ce que « certains belligérants d’hier sont aujourd’hui assis côte à côte, comme des frères ». Pour le vice-amiral Moko, « la solution de paix en Rca est déjà trouvée, il ne reste plus qu’à la mettre en œuvre ».

Fort de cela, le président François Bozizé a réaffirmé l’importance centrale de la Fomac dans le long processus de paix et de développement de la Rca, lors de son allocution de circonstance. Et pour cela, remercié ses pairs de la sous-région pour cet appui au relèvement de la Rca « préalable au développement de toute la sous-région ». L’occasion pour le président centrafricain de rendre hommage à la mémoire de El Hadj Omar Bongo Ondima, qui était le chef d’Etat responsable de la mission de paix du Copax en Afrique centrale (Micropax – 1), au moment de sa mort. Vis-à-vis du nouveau commandant de la Fomac le Général de brigade Hector Marie Tchémo, le président Bozizé n’a pas caché ses énormes attentes, compte tenu notamment des échéances décisives qui se profilent. Le processus de démobilisation, désarmement et rapatriement sera en effet bientôt enclenché, avec en amont une réforme du secteur sécuritaire en Rca. Une esquisse de feuille de route donc, qui devrait marquer un nouveau pas décisif dans le redressement de la situation socio-économique et le retour de la stabilité en Rca.



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Commerce équitable: un chocolat bisontin aux saveurs du Cameroun


Par macommune.info

4 juillet 2009



Claude STREIT, fondateur de la chocolaterie Le Criollo à Thise (25220 Chalezeule - France), s’est associé aux planteurs de cacao Camerounais pour créer une nouvelle tablette de chocolat. La particularité de ce nouveau délice ? Une fabrication artisanale réalisée exclusivement à partir des fèves camerounaises issues du commerce équitable.
Les amateurs de chocolat et de solidarité vont pouvoir savourer le partenariat signé ce samedi entre Claude STREIT, maître chocolatier depuis 35 ans, et la CONAPROCAM, Confédération Nationale des Producteurs de Cacao du Cameroun.

Leur association, née il y a quatre ans, a abouti aujourd’hui au lancement d’un nouveau label en faveur du commerce équitable et à la fabrication de la première tablette de chocolat bisontine exclusivement conçue à partir des fèves cultivées par les «seigneurs de la terre». Une initiative saluée par la délégation ministérielle venue spécialement du Cameroun.

La CONAPROCAM représente depuis 2002 les intérêts de près de 20.000 planteurs de cacao Camerounais. Ses efforts combinés aux conseils avisés de Claude Streit ont permis à aux cultivateurs d’améliorer la qualité de leurs fèves de cacao en suivant un cahier des charges rigoureux.

En échange, ils peuvent vendre leur production au chocolatier innovateur sans passer par un intermédiaire. Une démarche qui permet aux planteurs de cacao d’être mieux rémunérés et d’acquérir de l’autonomie.

La nouvelle tablette de chocolat Le Criollo au cacao du Cameroun est le fruit de cette association solidaire et porte désormais le label «commerce partagé». Le Criollo propose aux visiteurs intéressés de rencontrer des producteurs camerounais de fèves de cacao, ce samedi (04/07/2009) jusqu'à 19h, à l’occasion de portes ouvertes spécialement dédiées à l’évènement.

 

Le Criollo Chocolatier
Dans notre fabrique artisanale située aux portes de Besançon, nous créons pour votre plaisir les chocolats qui font la fierté de notre Terroir.
Claude STREIT, notre Maître chocolatier et son équipe se donnent avec cœur et âme pour imaginer, concevoir et finalement réaliser les spécialités qui font le bonheur de notre clientèle
. Visites commentées gratuites tous les mercredis et samedis à 15h ou, sur rendez-vous du mardi au samedi pour les groupes de 15 personnes et plus.

Le Criollo Chocolatier
1 rue du Murgelot (ZI de Besançon/Thise)
25220 Chalezeule (France)
Tél : 03 81 40 07 23 / Fax : 03 81 51 76 57

 



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Le gouvernement camerounais au grand complet


Par RoyaumeBAHAM.com

30 juin 2009



A la suite des différents décrets signés le 30 juin 2009 par Le président camerounais Paul BIYA, RoyaumeBAHAM.com vous présente le gouvernement au grand complet.


Premier ministre, Chef du Gouvernement : Yang Philémon

Vice Premier ministres :
. Vice Premier ministre, ministre de l'Agriculture et du développement rural : Nkuété Jean
. Vice Premier ministre, ministre de la Justice : Amadou Ali

Ministres d'Etat :
. Ministre d'Etat, Secrétaire général de la Présidence : Laurent Esso
. Ministre d'Etat, ministre des Transports : Bello Bouba Maïgari
. Ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation : Marafa Hamidou Yaya

Ministres :
. Forêt et faune : Ngollè Ngollè Elvis
. Postes et télécommunications : Biyiti bi Essam Jean Pierre
. Relations extérieures : Eyebe Ayissi Henri
. Santé Publique : Mama Fouda André
. Petites et moyennes entreprises, économie sociale et familiale : Etoundi Ngoa Laurent Serge
. Finances : Essimi Menye
. Affaires sociales : Bakang Mbock Cathérine
. Travaux Publics : Messengue Avom Bernard
. Emploi et formation professionnelle : Perevet Zacharie
. Promotion de la femme et de la famille : Mme Abena Ondoa née Obama Marie Thérèse
. Fonction publique et réforme administrative : Bondé Emmanuel
. Travail et sécurité sociale : Nkili Robert
. Développement urbain et habitat : Tchatat Clobert
. Enseignements secondaires : Bapès Bapès Louis
. Enseignement supérieur : Fame Ndongo Jacques
. Elevage, pêches et industries animales : Aboubakary Sarki
. Communication : Issa Tchiroma Bakary
. Energie et eau : Ngako Tomdio Michael
. Industries, mines et développement technologique : Ndanga Ndinga Badel
. Economie, planification et aménagement du territoire : Motazé Louis Paul
. Domaines et affaires foncières : Beleoken Jean Baptiste
. Jeunesse : Adoum Garoua
. Commerce : Mbarga Atangana Luc Magloire
. Culture : Ama Tutu Muna
. Tourisme : Baba Amadou
. Education de base : Mme Youssouf Adoum née Adidja Alim
. Environnement et protection de la nature : Hele Pierre
. Sports et éducation physique : Zoah Michel
. Recherche scientifique et innovation : Tchuente Madeleine

Ministres délégués :
. Défense : Mebe Ngo'o Edgard Alain
. Environnement et protection de la nature : Nana Aboubakar Djalloh
. Agriculture et développement rural : Mme Ananga Messina née Beyene Clémentine
. Administration territoriale et décentralisation : Edou Emmanuel
. Relations extérieures : Adoum Gargoum, Dion Ngute Joseph
. Contrôle supérieur de l'Etat : Etamé Massoma Siegfried David
. Finances : Titti Pierre
. Relations avec les Assemblées : Owona Grégoire
. Justice : Kamto Maurice
. Economie, planification et aménagement du territoire : Yaouba Abdoulaye

Ministres chargés de missions à la Présidence de la République :
. Mengot Victor Arrey Nkongho
. Atanga Nji Paul
. Sadi René
. Hamadou Moustapha

Secrétaires d'Etat :
. Justice, chargé de l'Administration pénitentiaire : Ngafeeson Emmanuel
. Industries, Mines et Développement technologique : Fuh Calistus Gentry
. Défense : Bokam Jean Baptiste
. Santé publique : Hayatou Alim
. Travaux publics : Nyetam Nyetam Hans
. Enseignements secondaires : Mounouna Foutsou
. Transports : Mefire Oumarou
. Forêt et Faune : Matta Joseph Roland
. Education de base : Manga Ewolo André

Présidence de la République :
. Directeur du Cabinet civil de la Présidence : Belinga Eboutou Martin
. Secrétaires généraux adjoints de la Présidence : Tabi Agbor Peter, Fouda Séraphin Magloire
. Conseiller spécial à la Présidence de la République : Sindjoun Luc
. Chargé de missions au Cabinet Civil de la Présidence de la République : Bilé Bidjang Martin

Ils entrent au gouvernement :
. Issa Tchiroma Bakary : ministre de la Communication
. Youssouf Adoum née Adidja Alim : ministre de l'Education de base
. Ngako Tomdio Michael : ministre de l'Energie et de l'eau
. Zoah Michel : ministre des Sports et de l'éducation physique ;
. Abena Ondoa née Obama Marie Thérèse : ministre de la Promotion de la femme et de la famille
. Ananga Messina née Beyene Clémentine : ministre délégué auprès du ministre de l'Agriculture
. Mounouna Foutsou : secrétaire d'Etat aux Enseignements secondaires

Ils changent de poste :
. Bello Bouba Maïgari, ancien ministre d'Etat en charge des Postes et télécommunications
. Biyiti bi Essam Jean Pierre : ancien ministre de la Communication
. Beleoken Jean Baptiste : ancien Directeur du Cabinet civil
. Mebe Ngo'o Edgard Alain : ancien Délégué général à la Sûreté nationale

Ils quittent le gouvernement :
. Zé Meka Rémy : ancien ministre délégué en charge de la Défense
. Anong Adibimé Pascal : ancien ministre des Domaines et des affaires foncières
. Edjoa Augustin : ancien ministre des Sports et de l'éducation physique
. Mbomback Suzanne : ancien ministre de la promotion de la femme et de la famille
. Haman Adama : ancien ministre de l'Education de base
. Sindeu Jean Bernard : ancien ministre de l'Energie et de l'eau
. Gounoko Haounaye : ancien ministre des Transports
. Abena Cathérine : ancien secrétaire d'Etat aux Enseignements secondaires

 



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Le gouvernement remanié, Yang Philemon nouveau Premier ministre


Par AFP

30 juin 2009



Le président camerounais Paul Biya a remanié mardi le gouvernement, et nommé Yang Philemon au poste de Premier ministre en remplacement d'Ephraïm Inoni, qui occupait ces fonctions depuis décembre 2004, selon des communiqués officiels diffusés par la radio d'Etat.

Yang Philemon, 62 ans, magistrat, anglophone, originaire de la province du Nord-Ouest et membre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, pouvoir), était précédemment secrétaire général adjoint de la présidence. Il a été plusieurs fois ministre.

"Avant d'être nommé Premier ministre, je savais qu'il y avait beaucoup de choses à faire pour développer le Cameroun. Nous avons tout le temps pour le faire", a déclaré le nouveau chef du gouvernement à la presse.

Son prédécesseur Ephraïm Inoni, qui aura 62 ans en août, également anglophone et membre du RDPC, est lui, originaire de la province du Sud-Ouest. Il avait été nommé à la tête du gouvernement en décembre 2004.

Plusieurs membres de l'ancien gouvernement ont été reconduits dans la nouvelle équipe, marquée par l'entrée de neuf (bien neuf) personnalités, pour remplacer autant de départs, ainsi que plusieurs permutations, d'après d'autres décrets diffusés par la radio.

Le départ le plus remarqué est celui de Rémy Zé Meka, qui était ministre délégué à la présidence chargé de la Défense. Il est remplacé à ce poste par l'ancien patron de la police camerounaise, Edgard Alain Mebe Ngo'o.

Parmi les ministres qui n'ont pas été reconduits, figurent aussi Haounaye Gounoko (Transports), Mme Haman Adama (Education de base), Augustin Edjoa (Sports et Education physique), Jean-Bernard Sindeu (Eau et Energie) et Mme Suzanne Mbomback (Promotion de la Femme et Famille).

Le directeur du Cabinet civil de la Présidence, Jean Baptiste Beleoken fait partie des neuf nouveaux ministres, avec son arrivée à la tête du département des Domaines et des Affaires foncières, de même que le secrétaire général du RDPC, René Sadi, nommé ministre chargé des missions à la présidence.

Issa Tchiroma Bakary, qui fut ministre dans les années 1990, est porté à la tête du département de la Communication. Il y remplace Jean-Pierre Biyiti bi Essam, qui est muté au ministère des Postes et Télécommunications.

Quatre femmes font leur entrée dans le gouvernement: Mme Marie Thérèse Abena Ondoa (Promotion de la Femme et de la Famille), Mme Alim Youssouf (Education de base), Mme Clémentine Antoinette Ananga Messina (ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture) et Mme Moumouna Foutsou (secrétaire d'Etat auprès du ministre des Enseignements secondaires).

Ce remaniement était attendu depuis plusieurs mois au Cameroun.

 



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Remaniement du gouvernement et nominations à la Présidence de la République


Par RoyaumeBAHAM.com

30 juin 2009



- Nomination d'un premier Chef du gouvernement

. Premier ministre chef du gouvernement : M. YANG Philémon


- Réaménagement du gouvernement:

. Ministre des Domaines et des Affaires Foncières : M. BELEOKEN Jean-Baptiste;

. Ministre des Sports et de l'Education Physique : M. ZOA Michel;

. Ministre des Transports: M. BELLO BOUBA MAIGARI (Ministre d`Etat);

. Ministre des Postes et Télécommunications : M. BIYITI BI ESSAM;

. Ministre Délégué a la Présidence Charge de la Défense: M. Edgard Alain MEBE NGO`O;

. Ministre de l'Education de Base: Mme YOUSOUF née ADIDJA;

. Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille: Mme ABENA ONDOA née OBAMA Marie Thérese;

. Ministre Délegue aupres du Ministre de l'Agriculture et du Developpement Rural: Mme ANANGA MESSINA;

. Ministre de la Communication: M. ISSA TCHIROUMA BAKARI;

. Ministère de l'Eau et de l'Energie: M. TOMDIO NGAKO Michael;

. Secrétaire d`Etat aux Enseignements Secondaires: M. MONOUNA FOUTSOU


- Nomination des hauts responsables à la Présidence de la République:

. Directeur du Cabinet Civil: M. BELINGA EBOUTOU Martin;

. Ministre, Secrétaire General Adjoint : M. AGBOR TABI;

. Ministre Secrétaire Général Adjoint : M. FOUDA Seraphin;

. Ministre Charge de Mission: M. SADI René;

. Ministre Conseiller Spécial: M. SINDJOUN Luc;

. Chargé de Mission au Cabinet Civil: M. BILE BIDJAN Martin.


- Nomination des ambassadeurs itinérants:

M. OYONO Ferdinand;

M. MAIKANO ABDOULAYE.


Quittent le gouvernement:

- Inoni Ephraim, Premier ministre,
- Gounoko Haounaye, ministre des Transports,
- Rémy Ze Meka, Ministre délégué à la présidence de la République chargé de la défense,
- Anong abidimé, ministre des Domaines et des Affaires foncières,
- Augustin Edjoa, ministre de Sport et de l'Education physique,
- Haman Adama, ministre de l'Education de base,
- Suzanne Bomback, ministre des Affaires sociales et de la famille,
- Jean Bernard Sindeu, ministre de l'Eau et de l'Energie,
- Catherine Abena, secrétaire d'Etat au ministère de l'Education de base.

 



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Vidéo : Soirée culturelle des Jeunes Baham de France (2007-07-14)

 

Visionner la vidéo ...

 


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Baham : Six morts dans un accident de la route


Par Honoré Feukoué [Le Jour]

08 juin 2009



Un accident de la route s’est produit à la sortie de la ville Baham dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, vers 5h30mn, selon les riverains. Un bus immatriculé CE 846A F de la compagnie Pacific voyages, en provenance de Douala pour Bafoussam, a heurté une voiture de marque Lancer immatriculée CE 5956 O. Quatre personnes sont mortes sur place. Deux autres personnes sont mortes sur la route de l’hôpital. Toutes ces personnes décédées voyageaient dans le petit véhicule de couleur blanche, qui était entièrement écrasé. Le véhicule de Pacific voyages à quitté la route et a échoué sous un avocatier, après avoir effectué deux tonneaux, selon les passagers.
Il y a eu une dizaine de blessés, qui ont été conduits à l’hôpital. Leurs cas ne sont pas alarmants, selon l’avis des médecins.

Liste des décédés
1-Njonké Lucas
2-Nguiadem Chantal
3-Kamdem Blondel
4-Fodop Rostain
5-Fodjo Chinda
6-Kengne Yves (chauffeur)



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Accident de circulation : Sept morts à Baham


Par Blaise Nzupiap Nwafo [La Nouvelle Expression]

08 juin 2009



Le drame est survenu à la suite d’une collision entre un bus de l’agence Pacific et une voiture de tourisme.

Très tôt dans la matinée de samedi 6 juin 2009, un accident est survenu à l’entrée de la ville de Baham, au niveau de l’embranchement qui mène à la chefferie supérieure du groupement. Une petite voiture blanche (Lancer) immatriculée CE 5956 O, partie de Bandjoun pour Baham, avec huit personnes à son bord, est entrée en collision, avec un bus de 30 places. Immatriculé CE 846 AF, il appartient à l’agence de voyages Pacific. Le croisement mortel s’est produit à un virage. Des témoignages faits par les premiers secouristes arrivés sur les lieux quelques minutes après, aux environs de 5h 36 minutes, l’excès de vitesse serait à l’origine du drame.

Sur le champ, cinq personnes ont rendu l’âme. Les corps étaient mutilés et à peine identifiables. Parmi les trois blessés qui ont été extraits des décombres, un est décédé avant d’arriver à l’hôpital. De sources concordantes, un autre aurait également rendu l’âme dans une formation hospitalière du côté de Bandjoun. Le seul survivant de la petite voiture est un enfant, dont la situation est encore critique.

Parmi les passagers du bus, aucun cas de décès ni de blessure grave n’a été enregistré. Au moment où nous arrivions sur les lieux, le bus était encore couché dans le petit ravin où il a fini sa course, du côté opposé de la route. Sans la présence d’un avocatier qui l’a retenu, il se serait retrouvé dans une maison familiale située à quelques 10 mètres de son point de chute.

Des tâches de sang, des débris de vitres et des pieds de chaussures étaient encore visibles sur la chaussée et dans le champ environnant. “Nous sommes partis de Douala aux environs de 24h10. Notre chauffeur roulait à vive allure et les passagers l’ont à plusieurs reprises rappelé à l’ordre. Jusque-là il est resté indifférent”, confie une passagère du bus. Des informations recoupées auprès du morguier de Baham, certains corps ont déjà été récupérés par les familles. Après le constat, une enquête a été ouverte au niveau du commissariat de sécurité publique de Baham.



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La France et le Cameroun signent un accord de gestion concertée des flux migratoires et de développement solidaire


Par immigration.gouv.fr

21 mai 2009



Eric BESSON, ministre de l’immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire a signé jeudi 21 mai 2009 à Yaoundé en présence du Premier ministre François FILLON, un accord de gestion concertée des flux migratoires et de développement solidaire entre la France et la République du Cameroun.

Le Cameroun est le premier pays d’Afrique subsaharienne en termes de flux annuel d’immigration vers la France (4800 titres de séjour par an) et le 4eme en termes d’importance de sa communauté présente sur le sol français (36000 personnes en 2007).

Cet accord est le 9ème signé par la France. Il encadre la gestion de la migration légale, la lutte contre l’immigration illégale et le développement solidaire, conformément au Pacte européen sur l’Immigration et l’Asile adopté en 2008 qui définit ces trois volets d’action complémentaires.

La France s’est engagée à faciliter la circulation des ressortissants camerounais désireux de se rendre dans notre pays et dont l’activité participe au développement des relations bilatérales. De même, cet accord permet aux étudiants camerounais titulaires d’une licence professionnelle ou d’un master de séjourner 18 mois sur le sol français pour une première expérience professionnelle. Il favorise également une immigration professionnelle par le biais d’un programme d’échange de jeunes actifs (18-35 ans), de l’octroi de 150 cartes compétences et talents et de l’ouverture aux ressortissants camerounais de 66 métiers en « tension » en France (bâtiment, mécanique, hôtellerie,…).

La France appuiera le Cameroun dans ses efforts pour lutter contre l’immigr ation irrégulière et la fraude documentaire, en apportant par exemple un soutien financier de 50 000 euros à l’action de la police aux frontières des aéroports internationaux du Cameroun. L’accord inclut des clauses de réadmission de ressortissants camerounais en situation irrégulière en France ou de ressortissants d’Etats tiers ayant transité par le Cameroun.

Enfin, la France et le Cameroun travailleront ensemble au développement économique et social du Cameroun, notamment en appuyant les projets de développement local initiés par des migrants et en facilitant les transferts de fonds des migrants vers leur pays d’origine. La France appuiera également à hauteur de 1 880 000 euros sur 5 ans la réforme camerounaise de la réhabilitation de l’état-civil.
Enfin, la France financera à hauteur de 12 millions d’euros un vaste programme de développement solidaire sur 5 ans ciblé sur 4 secteurs : formation professionnelle, soutien aux activités productives locales, santé, énergie et développement durable.

 



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Hauts Plateaux : Le chef supérieur Bandenkop est mort


Par Michel Ferdinand [Mutations]

19 mai 2009



Marcel FEZE NGANDJONG II a connu un parcours d'exilé politique, avant de retrouver son trône.

La nouvelle n'a pas encore été rendue publique, surtout que l'on n'annonce pas la mort d'un chef dans la région de l'Ouest. Mais, la communauté Bandenkop de Bafoussam s'est retrouvée de manière inhabituelle hier lundi, 18 mai 2009, pour voir comment rendre un vibrant hommage à Marcel Féze Ngandjong II, décédé dans la nuit de lundi à mardi dernier. Rien n'a filtré sur le lieu de son décès, encore moins sur les causes. Dans la communauté Bandenkop à Bafoussam, tout le monde ou presque sait simplement que le 11e et 13e successeur de la dynastie Bou'agang était âgé et malade.
Et qu'il avait été évacué plusieurs fois en Europe. Bandenkop, groupement situé dans le département des Hauts-Plateaux, pleure son chef. FEZE NGANDJONG a cassé sa pipe. On retiendra de lui qu'il a connu une vie assez mouvementée. Le défunt accède au trône en 1955. Son engagement au sein de l'Union des populations du Cameroun (Upc) pour la revendication de l'indépendance du Cameroun, n'est pas bien apprécié de tous. Il est contraint à un exil qui le conduit en Chine et dans certains pays de l'Europe de l'Est. Plus tard, Marcel FEZE NGANDJONG II dépose ses valises en Guinée Conakry, où il est engagé comme cadre dans une entreprise industrielle.

Entre-temps, Michel Mwouagne assure la régence. Le peuple n'en peut plus. Il exige le retour de son ''vrai'' chef. En 1983, le chef FEZE NGANDJONG retrouve les 18.000 âmes qui peuplent Bandenkop, à la faveur d'une amnistie générale accordée par le président de la République, Paul Biya. La communauté Bandenkop est en liesse. Le 26 mai 1989, Marcel FEZE NGANDJONG II reprend le trône. Il vient de quitter la scène. Reste qu'il a marqué une bonne partie de l'histoire Bandenkop: "Ne nous voilons pas les yeux. Depuis quelques années, notre bien être collectif décline. La vaillance des filles et fils Bandenkop vacille, elle n'est plus à l'image de ces guerriers qui en leur temps, ont assuré à Bandenkop son indépendance et sa prospérité", consignait le défunt dans l'une de ses communications, lors du festival des arts et de la culture du peuple Bandenkop dénommé le ''Là Fé Bou'agang''. Bandenkop est en deuil. Le village du beau-père a perdu son ''Fo'o''. Puisque la mère de Chantal Biya, Rosette Marie Mboutchouang, est l'épouse de Ernest Mboutchouang dont elle porte le patronyme. Ce dernier est originaire de Bandenkop. La mère de la première dame a d'ailleurs été élue au poste de maire à Bangou, chef-lieu de l'arrondissement, depuis les dernières élections municipales.



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Hymne national en Ghom'ala' (SHYÉ GUÈÑ) par APROLAMA


Par APROLAMA

19 avril 2009



HYMNE NATIONAL EN GHÓMAÀLAÀ'
(SHYÉ GUÈÑ)

OÊ KAMÉRUN, ntwéàsïù pa maêgaâjú' póàk,
Lu tsuâ sïù bïùñ shéñtsé bóàmtséê yuè léèpúéè.
Paê' tséànam aà,yu dzéêguêñ gó paà néñnyé,
Paà sya mliñ naê yók néàpïîñ ba ntamtsé yók.
Gaéê guñ poê puâ jyé ñka' góà ntaàm séêsïû,
Ntéêmnam ba m Bïînam paà ntúàm ñkuèñnyéè,
Néàfa' buê paà da' yaàp ywéà yé waêp dó aà,
Jyéà aà waàp tóêm maàp mfa' naê guñ mcwé awéàñ.

"Tødéñ guñ yóàk ! Tødéñ caê' tsóàk !
OÊ baê da' yók fo' néàpuñ néànøà.
Da' yók ñweàñnyéè, da' yók néàtøè:
Ñkuñnyé paà buê ,ba ghaàmtsé gwyéà buê " (bis)



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Les chaînes camerounaises intègrent l’offre Freebox TV : CRTV, Canal 2, STV2


Source : Lettre d'information des abonnés Freebox - Avril 2009

01 mai 2009



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19 nouvelles chaînes africaines intègrent l’offre Freebox TV !
Voilà qui devrait permettre de répondre à l’attente légitime d’une grande partie de la communauté freenaute africaine et aux amoureux de l’Afrique.

Le bouquet Africain « Premium », composé de 9 chaînes, propose 2 chaînes du Sénégal, la RTS (chaîne 276) et la 2sTV (275), 3 chaînes du Cameroun: la CRTV (254), la STV2 (255) et Canal 2 (253), la chaîne publique de la Côté d’Ivoire la RTI (261), la chaîne publique du Mali l’ORTM (272), la chaîne publique du Congo, Télé Congo (258) et enfin la chaîne panafricaine Africable (285). Ce bouquet inédit de 9 chaînes est gratuit jusqu’à la fin du mois de mai pour tous les abonnés Free puis accessible au prix de 9,99 €/mois.

Le bouquet Africain « Classic », composé de 7 chaînes, propose 2 chaînes de la Côte d’Ivoire, la chaîne publique RTI (261) et la chaîne privée généraliste Tam Tam TV (262), 2 chaînes du Gabon la RTN (266) et la RTG1 (265), 1 chaîne privée de divertissement du Sénégal la Walfadjri (277), MetroTV (269), la chaîne du Ghana et l’ORTB (250), la chaîne du Burkina Faso. Ce bouquet inédit de 7 chaînes est gratuit jusqu’à la fin du mois de mai pour tous les abonnés Free puis accessible au prix de 4,99 €/mois.

Hi Nolly TV (280), la chaîne de divertissement et de cinéma nigérian (Nollywood), proposée à 2,99€/mois.

Et 3 chaînes panafricaines incluses dans le forfait : Vox Africa (286), Africa 24 (288) et Canal Info News (287).



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KAMEUGNE TAMEU Stéphane ne serait pas mort accidentellement


Par Marie Le Blé (France Soir)

04 avril 2009



Une seconde autopsie révèle que Stéphane Kameugne, 24 ans, pourrait kameugne_stephaneavoir été percuté par un véhicule de type 4 x 4 le long d’un canal de la Marne.

L’origine de la mort de Stéphane Kameugne, 24 ans, cet étudiant de nationalité camerounaise disparu le 7 décembre 2008 à Châlons-en-Champagne (Marne), et dont le corps avait été retrouvé dix-sept jours plus tard dans un canal de la Marne, ne serait pas accidentelle.

C’est en tout cas ce que révèle une deuxième expertise, menée le 9 janvier par l’institut médico-légal de Paris, à la demande du père de la victime, lequel a toujours contesté la thèse de la chute accidentelle. Une première autopsie, pratiquée à Reims le 26 décembre dernier, avait révélé que l’étudiant n’était pas mort noyé et qu’il présentait un « traumatisme thoracique ».

Le parquet de Chalons avait alors privilégié l’hypothèse de la mort accidentelle. Mais selon Me Didier Seban, l’avocat de la famille, une deuxième autopsie indiquerait qu’il aurait pu être percuté par un véhicule.
« Homicide involontaire »

« Nous ne retenons plus du tout l’hypothèse d’une chute d’un pont, indique Me Seban. Avec de telles blessures au niveau de son thorax, il s’agirait plus vraisemblablement d’une blessure due au choc d’une voiture, peut-être de type 4 x 4. »

Le jeune Stéphane s’était volatilisé après une soirée de gala de l’Ecole nationale supérieure des arts et métiers (ENSAM), où il fêtait son diplôme d’ingénieur avec ses camarades de promotion. Selon des témoins, le jeune ingénieur avait quitté la soirée vers 4 heures en état d’ébriété avancé. Son corps avait été retrouvé par des plongeurs à quelques centaines de mètres d’un pont, dans un canal latéral de la Marne.

Fin janvier, le juge d’instruction a d’ailleurs requalifié l’affaire en « homicide involontaire avec délit de fuite ». Toujours selon l’avocat de la famille de l’étudiant, « un complément médico-légal est aujourd’hui en cours, ainsi que des analyses sur ses vêtements et son téléphone qui devraient nous permettre de mieux comprendre le scénario ».


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Cérémonie de Kouoc (chaise) : concession Defo Djilo à Baham (Chengne)

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Nadège DJONKO TCHUENDEM, la « surdouée » de l’Iric est un modèle pour la jeunesse camerounaise


Source : 20mai.net

21 février 2009



Jeune fille aveugle de 24 ans, Nadège Djonko prépare à la fois:

  • un  Master 2  en « Contentieux international »,
  • un Master en Diplomatie,  filière hautement sélective de l’Iric dans laquelle elle a été admise, 2ème sur 35 candidats retenus et 1428 candidats inscrits
  • un  Master en « Contentieux et arbitrage des affaires » à  l’université catholique d’Afrique centrale (Ucac).

djonko_chuendem_nadege_christelle

C’est en guise de récompense pour cette bravoure et ce mérite académique, que la jeune Nadège Christelle Djonko Tchuendem a reçu des mains du ministre de l’enseignement supérieur, la somme d’un million de francs cfa.

Une riche carrière qui s’ouvre ainsi à cette camerounaise, née le 19 avril 1985 à Yaoundé, à qui pourtant, rien dès le départ ne présageait un si bel avenir. Surtout pas, son handicap qui commence à se faire sentir dès l’âge de 6 ans.

Ses débuts, Nadège Christelle Tchuendem Djonko les passe  normalement à l’école catholique Saint-Pierre de Kong, à l’école maternelle d’Essos-camp sonel  et à l’école publique d’Essos à Yaoundé. A 12 ans, elle perd totalement la vue et sera obligée de continuer sa scolarité d’abord à Anne-Marie, institut spécialisé puis au Centre Promhandicam (Centre de promotion des handicapés  du Cameroun) à Mimboman.

Vivant entre le poinçon et le tableau, matériel lourd et encombrant, elle réussit néanmoins, avec brio son Baccalauréat A4 au Collège de la retraite. Une réussite qui lui vaut le prix d’excellence du ministère de l’Education nationale de l’époque qui recompense les meilleurs élèves sur l’ensemble du territoire national.

Soutenue par Bernadette et Michel Djonko, ses parents, elle décroche, deux années plus tard le  Diplôme d’études universitaires en Sciences sociales à l’Ucac. En 2006, elle change de filière et  obtient en même temps que sa Licence en Sciences juridiques et politiques toujours à l’Ucac, un ordinateur portable par le truchement de l’Association Valentin Haüy-Braille de Paris lors d’un séminaire à l’ambassade de France au Cameroun pour la saisie facile et rapide des notes.

Aujourdh’ui, Nadège N. peut rêver comme tout jeune « camerounais à part entière ». Grâce à sa formation et à sa détermination, elle espère plus tard devenir « une diplomate hors pair, une fonctionnaire publique internationale, un fine politiste et une juriste accomplie pour aider aux règlements des conflits en Afrique ».

Dernière d’une famille de sept enfants, elle sent tout le poids d’un amour parfois excessif, surtout quand elle veut « s ’assumer ». Ce qui ne l’empêche pas de rester une « fanatique de la poésie ». D’ailleurs, elle est l’auteure d’un recueil de trente-six poèmes « Arc-en-ciel » qui offre un témoignage vivant de sa foi en Dieu et de sa vision d’un monde qu’elle « espère plus solidaire et plus juste » pour lequel elle reçoit en mi 2001 le prix de poésie et de nouvelle dans le cadre de la journée mondiale du livre.

Plusieurs autres distinctions la suivront.

  • D’abord lauréate en octobre 2001, du concours littéraire de poésie organisé à l’occasion de l’inscription du nom de l’ambassadeur itinérant Roger Milla dans le Larousse,
  • elle reçoit aussi, le prix d’excellence féminin offert par Chantal Biya, première dame du cameroun.

Malgré tout,  Nadège N. garde la tête froide et se préserve pour celui qui saura la convaincre plus tard.

Les obstacles pour cette originaire du département des Hauts plateaux de l’Ouest et fervente admiratrice d’Helen Keller, américaine et handicapée visuelle pour ses exploits ne manquent pas. Elle a déjà un cahier de dépenses pour le million. Ainsi, la somme qui lui a été offerte est un souffle nouveau qui l’aidera « pour ses frais de déplacements, de pension et de documentation pour les deux années de Diplomatie à passer à l’Iric ».

Elle a ainsi réussi à mi-parcours le « struggle for live », devenant par là un exemple de « savoir et de pouvoir » pour  la jeunesse camerounaise.



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Bénédiction de l'église Saint Kisito de Pekwa-Baham


Par Pierre Boubou et Barthélemy Teguia

07 mars 2009



Le samedi 7 Mars 2009 à 10 heures, les fidèles de la paroisse Saint Kisito de Pekwa (Arrondissement de Baham), leurs prêtres, les autorités administratives, religieuses et traditionnelles, en particulier Sa Majesté le roi des Baham, bref tout le peuple de Dieu qui est à Baham, auront la joie de recevoir S.E. Mgr Joseph Atanga, Evêque du Diocèse de Bafoussam. Ce sera à l'occasion d'un double évènement : la bénédiction de l'église paroissiale Saint Kisito de Pekwa et la remise solennelle des clés de la nouvelle église.

Le premier grand événement sera la  bénédiction  solennelle de l'église  Saint Kisito de Pekwa, dont la paroisse a été  créée par Mgr Joseph Atanga en Juillet 2008, suite à la division de la paroisse Saint André de Baham (devenue Doyenné), la paroisse Saint Kisito couvre les territoires suivants : Cheffou, Kafo, Demgouogwa, Togouogwa, Souo, Hiala, Medjo et Pekwa centre. Elle est encadrée par trois missionnaires Claritains, le Père Octave Soh Fonkou-cmf, Curé, le Père Jean Claude Bambele cmf et le Fr Elysée Abe Ananga cmf.

Située sur la route principale qui relie Bafoussam à Bangou par la chefferie Bandjoun, la paroisse est dotée d'une école primaire qui, depuis plus de 50 ans, a éduqué et formé des dizaines des milliers d'enfants. Les locaux de cette école ont été reconstruits récemment par une association présidée par le ministre Maurice Kamtoh. Le poste qui est devenu la paroisse Saint Kisito a été encadré pendant longtemps par de nombreux catéchistes et divers mouvements religieux. Il fut le premier lieu d'installation des premiers missionnaires catholiques arrivés à Baham.

Outre la messe pontificale, l'une des principales phases de cette cérémonie sera la remise solennelle des clés de la nouvelle église par L'honorable Me Sonke Benjamin Député des Hauts Plateaux et son épouse.

Grâce à cette paroisse qui couvre plusieurs centaines de kilomètres carrés, la Parole de Dieu est désormais plus proche des populations concernées. Elles ont alors à leur portée et en permanence trois ministres de culte. En outre, les paroisses constituent toujours un facteur de développement intégral de l'homme et de son environnement. C'est le cas de la paroisse mère Saint André qui a été à la base de Baham -ville, chef lieu du département des Hauts Plateaux.

C'est pourquoi les élites de la localité ont demandé avec insistance à leur Evêque la création de  cette paroisse. C'était lors de la première visite pastorale de Mgr Joseph Atanga à la paroisse Saint andré de Baham, deuxième paroisse qu'il a visitée après son ordination épiscopale. Nul doute que ces élites viendront nombreuses le 7 mars pour rendre grâce à Dieu.

L'une des difficultés qu'ils rencontreront dans cette jeune paroisse est l'absence de presbytère, si bien que le Curé et ses deux collaborateurs résident encore à la paroisse Saint André, soit à plus de quatre kilomètres de l'église paroissiale, alors que par son accès est très difficile pendant la saison des pluies. C'est pourquoi chacun est invité à apporter sa contribution pour la construction urgente du presbytère. Sous l'impulsion de Polycarpe Tchatchuing, certaines âmes de bonne volonté  ont déjà cotisé une somme qui permettra le démarrage imminent des travaux.

Les organisateurs de la cérémonie souhaitent que l'action de grâce du 7 mars 2009 puisse rassembler le plus largement possible les Bahams et leurs amis, et qu'elle soit l'occasion de mobiliser des fonds nécessaires pour la construction de cette résidence des prêtres et autres serviteurs de Dieu qui seront appelés à animer la paroisse.



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DISCOURS DU REPRESENTANT DES ELITES BAHAM
LORS DE L’INAUGURATION DE LA PAROISSE DE LA MISSION CATHOLIQUE
DE PEKWA A BAHAM LE 07 MARS 2009

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Prononcé par Dr. KOUAM Clément

 

Excellence Monseigneur Joseph ATANGA, Evêque du diocèse de Bafoussam,
Monsieur le préfet du Département des Hauts-plateaux,
Monsieur le sous-préfet de Baham,
Monsieur le Maire de la commune de Baham,
Révérend pères,
Sa majesté POKAM Max II, Roi des Baham,
Honorables députés à l’Assemblée Nationale,
Chers paroissiens,
Mesdames & Messieurs.

            Un jour inondé de soleil et de beauté vient de se lever dans notre paroisse ici, à la mission catholique de PEKWA, le plus ancien poste de missionnaires chrétien à Baham. Un nouveau jour ; un jour rempli d’espoir et plein de promesse.

            Le peuple de Dieu, alors dans la joie et l’allégresse, accueille son excellence Monseigneur Joseph ATANGA, qui foule aujourd’hui le sol de chez nous, pour inaugurer et bénir solennellement l’Eglise Saint KISITO, dont la paroisse vient d’être créée par ses soins propres en juillet 2008
.
Chers paroissiens,
Mesdames & Messieurs,
Il s’agit là pour nous autres, d’un moment historique particulièrement exceptionnel. D’un événement digne ici des plus grands éloges, renforcé et illuminé par la remise non moins solennelle des clés du nouveau temple, entièrement bâti, équipé et embellie par maître SONKE Benjamin, député de la nation.

            En bâtissant cet édifice, Me SONKE donne physiquement corps à la spiritualité, clé de voûte du système religieux que l’évêque vient de mettre en place et de sacraliser.

            Benjamin et Barbara, dans cette église ont mis leur cœur, tout leur cœur peut-être. Tout leur amour, je crois. Regardez l’ouvrage (C’est toute une fête pour les yeux) tout y est authentique : Ces portes en bois massif ; ce toit aux tôles lourdes et épaisses ; ce décor envoûtant qui nous invité tant à croire plus profondément en Dieu ; un édifice qui sans nul doute, défiera le temps ; un sanctuaire bâti dans le respect et crainte de l’Eternel.

            Barbara et Benjamin n’ont pas trompé Dieu, c’est sûr.

            Au cœur du chantier, nous avons souvent vu Barbara aller au four et au moulin, monter et descendre, faire modifier telle pièce, ajouter telle autre, déplacer de ses propres mains ceci, décorer cela … Un véritable amour de femme, un bel exemple d’engagement, d’humilité et de don de soi.

            Devant tant de générosités et de grandeurs, les élites, Excellence, comblées et pleines de gratitude, s’inclinent pieusement et par ma modeste voix, viennent rendre un hommage appuyé à ces âmes de bonté qui ainsi ont eu l’heureux privilège d’être choisies par la main de Dieu pour accomplir ces merveilleux projets.

            Mesdames & messieurs,
Chers frères et sœurs,
Pour une conscience avertie, témoin constant de l’histoire récente de notre village, c’est tout simplement un miracle de Dieu, qui depuis prés de 3 ans s’accompli ici à la mission catholique de PEKWA.

            Hier, c’était le professeur KAMTO Maurice qui réhabilitait et rénovait les bâtiments de notre école. Tous les bâtiments.

            Aujourd’hui Son Excellence Monseigneur Joseph ATANGA enracine dans l’éternité cette grande aventure de l’esprit et sanctifie les grandes bases d’une citadelle qui désormais sans conteste poussera et répandra son torrent de lumière et de piété au-delà même de l’Eglise. Car l’église, plus précisément l’église Catholique, lieu de prédilection de l’enseignement et de l’éducation, constitue le moment fort de l’humanisme chrétien et reste porteuse d’espoir et d’éléments fondamentaux de la civilisation.

            Et notre paroisse ! Cette paroisse, Monseigneur est le fruit juteux de votre fermeté et de votre engagement personnel. Au cours de vos nombreux visites pastorales, plus d’une fois, vous êtes venu ici exhorter les chrétiens et leur dire très fermement quelques fois ce qu’il fallait faire. Les plus belles œuvres enfin naissent des plus douloureuses parturitions.

            Sur les jalons de cette paroisse, notre pierre sacrée donc, commencera alors aussi, ici chez nous ; la formidable randonnée de la conscience, de l’intelligence et de la science, dons les plus élevés de l’humanité.
Notre jeunesse désormais formée à la connaissance et aux principes moraux universels aura demain des hommes équilibrés et pourra assumer une existence citoyenne plus responsable.

            En somme lorsqu’une église apparaît, le vol s’affaiblit, la violence s’adoucit, la paix pointe à l’horizon. L’église est donc ce haut lieu de rencontre, de la présence et de l’amour du prochain. Car l’église tout en dirigeant principalement et spécialement son activité vers la défense de la foi chrétienne, s’applique aussi à favoriser l’amour et le progrès d’un savoir qui accélèrent et perfectionnent l’idée d’une liberté humaine marquée du sceau de la responsabilité.

            Une grande partie de la fonction sacerdotale ne consiste-elle pas à enseigner et à éduquer ? CICERON disait « Quel plus grand et meilleur service pouvons nous rendre à la République que d’instruire et d’éduquer la jeunesse ! »

            Excellence ;
            Mesdames & Messieurs,
            Chers Paroissiens.
A ce sanctuaire de l’esprit inauguré ce jour, viendront se greffer très certainement une cité des sports, divers centres d’apprentissage des arts et métiers, un enseignement secondaire multiforme et pourquoi pas un pan d’extension de l’Université Catholique. L’espace territorial de cette paroisse permet de construire de si grands et beaux rêves. C’est ici sans nul doute que se bâtira Monseigneur, le 2ème grand pôle de développement de Baham et du diocèse de Bafoussam.

            Pour finir, nous se saurons manquer de notre gratitude, notre profonde gratitude marquer au curé OCTAVE qui fait preuve depuis son arrivée à la tête de notre paroisse, d’un dynamisme et d’un esprit de rassemblement hors du commun.

Je vous remercie.  

 



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Prison moderne à Baham


Camer.be : Yolande Tankeu

12 mars 2009



 Le gouvernement camerounais envisagerait  une nouvelle politique pénitentiaire fondée sur la construction de six nouveaux établissements de 300 places chacun, aux "normes internationales", à Baham, Ntui,  Bangem, Mundemba,  Bengbis et Ngoumou.

Cameroun : Bientôt des nouvelles prisons au Cameroun

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Surpeuplement, vétusté, manque de personnel, les prisons au Cameroun sont accusées de tous les maux. Les appuis des bailleurs de fonds aussi précieux soient-ils, n’ont pas suffi à régler ce problème complexe. Face à tous ces maux qui minent le secteur pénitencier au Cameroun, les pouvoirs publics envisagent de construire de nouveaux établissements pour loger les quelques 23 000 pensionnaires pour 10 000 places disponibles occupées et surchargées.
Depuis le début de cette année, les grands problèmes de l’univers carcéral camerounais sont à nouveau à l’ordre du jour. Le pays est pris en défaut par plusieurs organisations de défense des droits humains pour non-respect de certaines normes internationales, même s’il est de notoriété publique que la plupart des prisons camerounaises sont très vétustes.
Leur capacité d’accueil est également largement dépassée. Selon les enquêtes de l’association camerounaise de défense des droits des prisonniers publiés en novembre 2008, à Bafoussam, le lieu de détention qui avait été construit pour 300 places, accueille quelques 1 260 prisonniers. A Yaoundé, la prison centrale de Kondengui, forte de ses quelques 3 700 détenus, est visiblement passée d’époque, puisqu’elle avait été bâtie pour 1 000 places. Quant au pénitencier de New-Bell de Douala, on y dénombre plus de 3 000 détenus pour un espace de 800 places et 72 établissements à travers le Cameroun où seuls 10 000 places sont disponibles. Mais qui abritent 23 000 âmes encadrées par 2576 agents.

Dénominateur commun de toutes ces maisons d’arrêt : déshumanisation, insalubrité, insécurité. Les organisations de défense des droits de l’Homme évoquent pêle-mêle régulièrement de graves problèmes de répartition des détenus, les mineurs cohabitent par exemple avec les adultes, d’où de nombreuses dérives : maladies, homosexualité, viols, vols, trafics divers, etc. C’est ainsi que la prison de Kondengui à Yaoundé compte quatre «quartiers», dont deux ont été rénovés et accueillent chacun quelque 300 détenus, tandis que les deux autres en attente de réfection sont peuplés chacun de plus de 1 000 occupants).
Mais, dans un pays où la durée moyenne des détentions préventives est de un à deux ans, voire parfois dix ans, le surpeuplement des prisons reste un vaste problème. Selon le sociologue Emile Maximilien Akono, les causes sont multiples: «la montée de la criminalité dans les grandes villes, la multiplication des unités des forces de l’ordre en milieu urbain, la détention des personnalités impliquées dans le détournement des fonds public dans le cadre de l’opération Epervier mais surtout, les lenteurs des procédures judiciaires dues au manque de moyens et de personnel pour les enquêtes
"Ces fléaux ont poussé les autorités camerounaises à sortir de leur ornière car estiment t-elles", 'il faut de manière impérative, procéder à une réforme ‘’.

Selon des sources bien introduites des milieux pénitenciers camerounais, le vice premier ministre en charge de la Justice a mis sur pied un comité de pilotage du projet modernisation des prisons et de préparation à la réinsertion sociale des détenus dont les membres ainsi que ceux de la coordination, ont été installés mardi dernier 10 mars au cours d'une cérémonie présidée par le secrétaire d'Etat à la Justice chargé de l'Administration pénitentiaire, Emmanuel Ngafeeson.
De cette cérémonie, il découle que le gouvernement camerounais envisagerait une nouvelle politique pénitentiaire fondée sur la construction de six nouveaux établissements de 300 places chacun, aux "normes internationales", à Baham, Ntui, Bangem, Mundemba, Bengbis et Ngoumou.
Le même programme prévoit la réhabilitation de 22 prisons de Tibati, Meiganga, Akonolinga, Mbalmayo, Mouloundou, Ngambe, Mbouda, Ambam, Kribi, Yagoua, Mokolo, Nkambe, Kumba, Betare-Oya, Bafia, Yokadouma, Yabassi, Foumbot, Kaélé, Tcholliré, Fundung et Mamfé.
L’on espère simplement que ces mesures pourront au cas où elles sont effectives limiter la surpopulation carcérale, et tous les maux qui minent le secteur pénitencier au Cameroun.


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INSTITUT POLYVALENT BILINGUE MOYOPO
un exemple de contribution au développement




  INSTITUT POLYVALENT BILINGUE MOYOPO  

Il y a 7 ans, Maître Pierre BOUBOU, avocat à Douala, enseignant à l’université de Douala, expert en droit OHADA à l’OMC-CNUCED, a ouvert à Bafoussam un établissement d’enseignement secondaire dénommé Institut Polyvalent Moyopo (IPM).

L’IPM se caractérise par :

* Une amélioration permanente

  1. Des méthodes de gestion et d’enseignement toujours en quête de perfection.
  2. Une recherche inlassable des résultats par des méthodes sans cesse perfectionnées.
  3. Recherche et formation pédagogique permanente.

* Ses traditions

  1. Des effectivités très légères avec des classes souvent divisées pour éviter la surcharge.
  2. Une gestion de plus en plus scientifique par la formation permanente et des décennies d’expérience des gestionnaires.
  3. Un corps enseignant soigneusement choisi, méticuleusement formé.
  4.  Une discipline participative tendant vers le retard et les absences zéro : jamais de pertes de cours durant l’année.
  5. Plus de 40 ordinateurs pour enseigner l’informatique à tous les élèves.
  6. Deux laboratoires de langue informatisés.
  7. Des facilités pour compenser le manque de livre chez les élèves.
  8. Des méthodes efficaces pour aider les moins doués et même les handicapés

* Ses résultats

  1. Chaque année l’Office du BAC (OBC) publie un palmarès qui classe les lycées et collèges du Cameroun en fonction des résultats des examens qu’il organise : BAC et PROBATOIRE
  2. Trois années sur quatre l’Institut polyvalent MOYOPO a occupé le premier rang parmi les collèges privés laïcs de bafoussam.
  3. En 2008 : sur 50 bacheliers 56 mentions assez bien

* Exemple de réussite
TADEM KOM Louis Kevin,
Elève major avec 17,45 de moyenne et élu Député junior à l’Assemblée Nationale du Cameroun, représentant le département de la Mifi.

 

* Adresse et contacts
Principal : Dr MBOUBOU Gilbert, professeur certifié et chercheur en pédagogie depuis 1973
B.P. 311 Bafoussam - Cameroun
Tél. : (237) 99 51 22 23
Site Web : www.institutpolyvalentmoyopo.unblog.fr

Fondateur : Maître Pierre BOUBOU,
B.P. 3424 Douala - Cameroun
Tél. (237) 77 70 3 41 – (237) 33 42 82 38
E-mail : pmboubou@yahoo.fr – p.boubou@camnet.cm
Site Web : www.cabinetboubou.org

* Devise
Donner le meilleur de soi pour tirer le meilleur de chaque enfant.



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La Communauté Baham de Douala ou le Défi Baham à Douala

Construire solidairement sur 2000 m2 aux environs de Ndokoti à Douala, un nouveau foyer social : Ambitieux complexe culturel, sportif, sanitaire et socio-économique.

Foyer_Baham_Douala

Maquette ci-dessus : Contribution de Mr YIMGAIN MOYO Théophile, Architecte - urbaniste



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Nadège DJONKO TCHUENDEM, la « surdouée » de l’Iric est un modèle pour la jeunesse camerounaise


Source : 20mai.net

21 février 2009



Jeune fille aveugle de 24 ans, Nadège Djonko prépare à la fois:

  • un  Master 2  en « Contentieux international »,
  • un Master en Diplomatie,  filière hautement sélective de l’Iric dans laquelle elle a été admise, 2ème sur 35 candidats retenus et 1428 candidats inscrits
  • un  Master en « Contentieux et arbitrage des affaires » à  l’université catholique d’Afrique centrale (Ucac).

djonko_chuendem_nadege_christelle

C’est en guise de récompense pour cette bravoure et ce mérite académique, que la jeune Nadège Christelle Djonko Tchuendem a reçu des mains du ministre de l’enseignement supérieur, la somme d’un million de francs cfa.

Une riche carrière qui s’ouvre ainsi à cette camerounaise, née le 19 avril 1985 à Yaoundé, à qui pourtant, rien dès le départ ne présageait un si bel avenir. Surtout pas, son handicap qui commence à se faire sentir dès l’âge de 6 ans.

Ses débuts, Nadège Christelle Tchuendem Djonko les passe  normalement à l’école catholique Saint-Pierre de Kong, à l’école maternelle d’Essos-camp sonel  et à l’école publique d’Essos à Yaoundé. A 12 ans, elle perd totalement la vue et sera obligée de continuer sa scolarité d’abord à Anne-Marie, institut spécialisé puis au Centre Promhandicam (Centre de promotion des handicapés  du Cameroun) à Mimboman.

Vivant entre le poinçon et le tableau, matériel lourd et encombrant, elle réussit néanmoins, avec brio son Baccalauréat A4 au Collège de la retraite. Une réussite qui lui vaut le prix d’excellence du ministère de l’Education nationale de l’époque qui recompense les meilleurs élèves sur l’ensemble du territoire national.

Soutenue par Bernadette et Michel Djonko, ses parents, elle décroche, deux années plus tard le  Diplôme d’études universitaires en Sciences sociales à l’Ucac. En 2006, elle change de filière et  obtient en même temps que sa Licence en Sciences juridiques et politiques toujours à l’Ucac, un ordinateur portable par le truchement de l’Association Valentin Haüy-Braille de Paris lors d’un séminaire à l’ambassade de France au Cameroun pour la saisie facile et rapide des notes.

Aujourdh’ui, Nadège N. peut rêver comme tout jeune « camerounais à part entière ». Grâce à sa formation et à sa détermination, elle espère plus tard devenir « une diplomate hors pair, une fonctionnaire publique internationale, un fine politiste et une juriste accomplie pour aider aux règlements des conflits en Afrique ».

Dernière d’une famille de sept enfants, elle sent tout le poids d’un amour parfois excessif, surtout quand elle veut « s ’assumer ». Ce qui ne l’empêche pas de rester une « fanatique de la poésie ». D’ailleurs, elle est l’auteure d’un recueil de trente-six poèmes « Arc-en-ciel » qui offre un témoignage vivant de sa foi en Dieu et de sa vision d’un monde qu’elle « espère plus solidaire et plus juste » pour lequel elle reçoit en mi 2001 le prix de poésie et de nouvelle dans le cadre de la journée mondiale du livre.

Plusieurs autres distinctions la suivront.

  • D’abord lauréate en octobre 2001, du concours littéraire de poésie organisé à l’occasion de l’inscription du nom de l’ambassadeur itinérant Roger Milla dans le Larousse,
  • elle reçoit aussi, le prix d’excellence féminin offert par Chantal Biya, première dame du cameroun.

Malgré tout,  Nadège N. garde la tête froide et se préserve pour celui qui saura la convaincre plus tard.

Les obstacles pour cette originaire du département des Hauts plateaux de l’Ouest et fervente admiratrice d’Helen Keller, américaine et handicapée visuelle pour ses exploits ne manquent pas. Elle a déjà un cahier de dépenses pour le million. Ainsi, la somme qui lui a été offerte est un souffle nouveau qui l’aidera « pour ses frais de déplacements, de pension et de documentation pour les deux années de Diplomatie à passer à l’Iric ».

Elle a ainsi réussi à mi-parcours le « struggle for live », devenant par là un exemple de « savoir et de pouvoir » pour  la jeunesse camerounaise.



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Enseignement supérieur : Prime à l'excellence pour une malvoyante

Christelle Nadège Djonko, vice-major au concours d'entrée à l'Iric, a reçu un million de francs Cfa du ministre.


Par Sainclair Mezing (Quotidien Mutations)

18 février 2009



Le directeur de l'Institut des relations internationales du Cameroun (Iric) a usé de tous les qualificatifs pour magnifier les prouessesdjonko_chuendem_nadege_christelleacadémiques de son étudiante. Au point de contraindre Jean Tabi Manga, recteur de l'université de Yaoundé II dont relève l'Iric, à ne plus dire mot comme initialement annoncé par le protocole. Pour lui, Christelle Nadège Djonko Tchuendem est " un modèle de témérité. L'exemple d'un handicap surmonté. Le symbole de l'égalité des chances qui s'est illustré par un parcours lumineux ", a-t-il reconnu. Pour Jacques Fame Ndongo, ministre de l'Enseignement supérieur, elle est " un exemple édifiant des handicapés du Cameroun. ". 24 ans le 19 avril prochain, la jeune femme est nantie de nombreux diplômes du supérieur malgré son handicap.

Titulaire d'un diplôme d'études universitaires en sciences sociales et d'une licence en sciences juridiques et politiques obtenus à l'université catholique d'Afrique centrale, elle prépare également un Master en Contentieux et Arbitrage des affaires. Titulaire depuis 2008 d'un Master I en relations internationales de l'Iric, Nadège Christelle Djonko Tchuendem achève en ce moment un Master II dans la même discipline au sein dudit établissement. Classée deuxième sur 1428 candidats et 35 candidats définitivement admis dans la filière Diplomatie lors du concours d'entrée, elle ne bénéficie pas pour autant des circonstances atténuantes du fait de ce handicap survenu à l'âge de six ans.

Selon Jean-Louis Atangana Amougou, l'un de ses enseignants, " elle est évaluée au même titre que tous les autres étudiants de l'Iric. Il n'y a pas de mesures particulières pour elle. " Narcisse Mouellè Kombi dit recourir aux services d'un spécialiste pour la traduction de ses écrits en braille. Elangue Wafou, sa camarade de promotion, parle d'" une étudiante assidue, brillante et très sociable. Elle se fait parfois dicter les documents par des camarades et écrit en braille. "

Parmi ses difficultés, elle pose le " problème d'accès à la documentation parce que tous les livres sont en noir. Il faut les saisir et les mettre sur Cd. Et ça coûte cher ", lance-t-elle. Tout comme elle déclare avoir été victime des frustrations de certains de ses camarades durant son parcours ainsi que du poinçon et du tableau qui sont lents et pénibles pour ses doigts et la prise des notes.
Au-delà de ce parcours académique élogieux, Christelle Nadège Djonko Tchuendem est l'auteur de l'ouvrage " Arc-en-ciel ", un recueil de poèmes, publié en juin 2005 grâce au concours de la Société nationale des hydrocarbures (Snh). Aujourd'hui diplomate en devenir, elle brûle déjà d'envie de retrouver son poste au ministère des Relations extérieures.



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STRUCTURE ORGANIQUE APROLAMA



Dénomination :
  • Association pour la promotion des langues Maternelles (APROLAMA)
Siège :
  • Le siège de l'Association est situé à Baham, Arrondissement dudit Département des Hauts-Plateaux.
Objectifs :
L'Association a pour objectifs :
- Enseigner les langues maternelles;
- Produire les oeuvres littéraires et la transmettre aux générations futures;
- Promouvoir l'intégration nationale camerounaise par la coopération entre les différentes langues maternelles;
- Promouvoir le développement scientifique et technologique de nos langues;
- Créer des échanges avec les groupes qui ont pour but de créer la promotion des langues maternelles.

Organe dirigeant :
  • Président : GABIAPSI André
  • Secrétaire Général : FOTSO TCHUENKAM Victor
  • Trésorier : KAMMOGNE Emmanuel
  • Commissaire aux comptes : GOUOMGNO Harlette
  • Censeur : YOUBI Jacques
  • Conseillers :
    • DJOKO Ernest
    • NGUEMDJO Victoire
Président d'Honneur :
  • BOMDA Justin


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KAMEUGNE Stéphane : Veillée de prière et de recueillement

  La Famille KAMEUGNE organise une veillée de prière et de recueillement kameugne_stephane à la mémoire de leur fils KAMEUGNE TAMEU Stéphane disparu tragiquement à l'âge de 24 ans alors qu'il célébrait le 06 décembre 2008 son Diplôme d'Ingénieur de L'ENSAM de Chalôn en Champagne (France) dans l'enceinte de cet établissement en compagnie de ses camarades, et retrouvé mort non loin de cette Ecole le 24 décembre 2008.

Cette veillée se tiendra le Samedi 17 janvier 2009 à partir de 20 heures à l'adresse suivante :

  Salle de l'Ondine
  6 avenue de l'Europe
  94230 Cachan (France)

RER B: Station ARCUEIL-CACHAN
Contact pour repérage : 06 19 50 95 22
 



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Présentation des voeux année 2009

gu'dzù se pepung bi gung pwa hom dzùdzù
ga bo ha tchatse bi meu pa' ghomsi boniface tan'la' fu'sapà , bing ghe meu pa' anselme kiegaing tsa la' leupeu= cameroun'a tchie leugne pom sekù pwa hom yie ké tseu tsap ga AEEAB'à.
Nomtsemac feua hom pwa kam pie ka gia yie go na sùm gu'dzù se biha.

Joyeux noel et bonne année à tous et à chacun de mes freres bahamois
je respire baham
je sens baham
je chante baham
tout cela traduit ma bahamité et ma bahamitude !

Par NZEUCHE André Pasteur
Spécialiste du bien parler en Baham


2008 s'en va et 2009 commence.

2008 s'en va avec tout son lot de satisfactions, de douleurs et sans doute d'échecs
Mais, restons positifs et ne retenons que les bonnes choses.

Au nom du bureau de l'association Baham de France,

Je vous souhaite à tous une excellente année 2009,

Avec de nouveaux projets, une bonne santé, de bonnes idées et de la réussite aussi bien professionnelle que personnelle.
**** BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2009 ****

Beu SADEFO Philippe
Président de Baham de France


Une bonne et glorieuse année 2009 à tout le peuple Baham du Cameroun et de l'étranger. Afin qu'ils se souviennent d'où ils viennent et qui ils sont.
Que les dieux de Fovu, Vac'vac, Sekem, Lengbem, Touom'si et Keng'mali continuent de veiller sur notre cher et beau village afin que BAHAM se développe dans la paix.

TADJUIDJE K. TCHUENKAM Aric
Vice-Président national des élèves et étudiants de l'arrondissement de Baham (AEEAB)



JOYEUX NOEL ET BONNE ANNEE A TOUTE LA COMMUNAUTE BAHAM DU MONDE ET A LEUR PROCHE.
QUE LE SEIGNEUR VOUS BENISSE ET VOUS GARDE.
LONGUE VIE A L'AEEAB ET A SA MAJESTE POUOKAM Max II, ROI DES BAHAM.

HOMSI KODJOU Boniface Ramelle
Internaute et Visiteur du portail RoyaumeBAHAM.com


MEILLEURS VOEUX A TOUS
Ga tain goun poua hom wain na yang la' noue tchiepo moussii, ba mna gou dzu seue yié a bou so'a. Ga tchiepo ha gu'é bi wokpa wain ba la!
MA JOIE EST GRANDE DE VOUS ADRESSER MES VOEUX LES MEILLEURS POUR LA NOUVELLE ANNEE 2009, ET DE SOUHAITER UNE BONNE FETE DE LA NATIVITE DU SEIGNEUR A TOUS FILS BAHAM ET TOUTE FILLE. LA JOIE D'ETRE BAHAM EST TANT IMMENSE.

KIEGAING Anselme
Internaute et Visiteur du portail RoyaumeBAHAM.com


FILS et FILLES BAHAM
Que la grâce de Dieu puisse vous accorder à vous et à votre famille ainsi qu'à tous ceux qui vous sont chers
En cette nouvelle année 2009, santé dans votre vie, prospérité dans vos affaires et beaucoup d'amour.
Mes voeux les plus chers

KAMBOU KAMGAING Anne Melanie
SG AEEAB Centre de Yaoundé 2008/2010



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Cameroun : Message de fin d'année du Chef l'Etat à la nation

PresidentCamerounais

Camerounaises, Camerounais,

Mes chers compatriotes,

Au début de l’année qui s’achève, nous étions en droit de penser que les conditions étaient réunies pour que nous puissions consacrer nos efforts à l’atteinte des objectifs que nous nous étions fixés, c’est-à-dire à la consolidation de nos institutions démocratiques et à la relance de notre croissance économique. Les élections législatives et municipales avaient en effet dégagé des majorités fortes et homogènes et par ailleurs des signaux encourageants annonçaient la reprise de notre économie.

Sans attendre, nous avons donc engagé le processus de la révision constitutionnelle afin de lever une hypothèque qui pesait sur notre avenir politique à moyen terme. Je crois que la majorité du peuple camerounais a compris le sens de cette réforme qui, en tout état de cause, laisse toutes les options ouvertes.

Dans le même esprit, nous avons poursuivi la mise au point d’ELECAM qui renforcera la crédibilité de notre système électoral, tandis que se déroulait méthodiquement le processus de décentralisation dont le Sénat sera bientôt le couronnement.

Nous n’avons pas pour autant ménagé nos efforts dans l’exécution de notre programme économique et financier triennal. Les institutions financières internationales nous en ont donné acte comme pour la gestion de nos finances publiques. L’élaboration de notre prochain programme tiendra compte de ce qui reste à faire en ce qui concerne les réformes structurelles.

Cette bonne tenue de notre économie nous a permis d’enregistrer quelques progrès : notre taux de croissance s’est redressé et l’inflation a été freinée. Autre signe prometteur, notre production industrielle s’est relevée.

Même s’ils peuvent paraître insuffisants, ces progrès sont révélateurs d’une tendance au redressement et d’un retour à la confiance. J’en veux pour preuve les multiples propositions qui nous sont faites par de grands groupes nationaux et étrangers désireux de s’associer à nous pour exploiter nos ressources naturelles et développer nos capacités énergétiques.

Ainsi se poursuivait notre action en faveur du développement démocratique, économique et social de notre pays lorsque se sont produits divers événements imprévus qui sont venus singulièrement compliquer notre tâche.

Fin février d’abord, dans plusieurs de nos centres urbains, des désordres ont éclaté en protestation contre la hausse du coût de la vie, les pénuries d’eau et d’électricité, le chômage, etc. Même si ce mécontentement a été instrumentalisé politiquement, il faut reconnaître que les revendications qui se sont exprimées à cette occasion n’étaient pas sans fondement.

Je l’ai compris et, tout en désapprouvant les excès qui avaient été commis au détriment de notre patrimoine national, j’ai demandé au gouvernement de prendre rapidement des mesures pour donner satisfaction aux revendications les plus légitimes.

C’est ainsi que les prix des produits de première nécessité ont pu être contenus par des baisses de droits et taxes et par des importations ; que le coût des carburants a été stabilisé ; que la spéculation a été combattue ; et que, dès que cela a été possible, les salaires des agents de l’Etat ont été relevés et que le recrutement a repris dans la fonction publique.

Avec le recul, et tout en admettant une certaine imprévoyance de la part des pouvoirs publics, je crois pouvoir dire que nous aurions pu nous dispenser de ces désordres qui ont coûté cher à notre économie. Il existe en effet dans notre pays des partis politiques, des syndicats, des associations dont le rôle est précisément, en tant que corps intermédiaires, de transmettre au gouvernement les doléances de leurs mandants. Je peux vous assurer que ceux-ci trouveront toujours auprès de moi une oreille attentive, si leurs revendications sont fondées et s’ils sont animés d’un véritable esprit de négociation.

Au cours de l’été, les turbulences qui avaient affecté divers pays sous la forme d’une crise alimentaire, particulièrement en Afrique, ont gagné le système financier international. Des Etats-Unis d’Amérique, elles se sont propagées en Europe, puis en Extrême-Orient, et finalement ont ébranlé toute la planète. Bien évidemment, nous sommes tous concernés. Toute la question est de savoir comment et dans quelle mesure.

A première vue, à court terme, l’impact de la crise financière sur notre économie pourrait être limité. Notre secteur bancaire qui est sain et un peu en marge du système financier international, ne devrait pas être sérieusement menacé. En revanche, à moyen terme, on ne peut exclure que nous subissions le contre-coup de la crise de l’économie réelle qui se profile à l’horizon. Nos exportations pourraient souffrir de la chute des cours du pétrole et de la baisse des prix des matières premières, ce qui entraînerait une diminution de nos recettes fiscales et douanières.

En raison de l’incertitude qui caractérise les évolutions en cours, il est très difficile d’émettre un pronostic précis sur les effets de la crise pour l’économie de notre pays. Dans l’immédiat, il est clair qu’elle ne peut que nous compliquer la tâche dans les efforts que nous avons entrepris pour relancer notre taux de croissance. Si, par contre, elle donne lieu à une réorganisation du système financier international et à une régulation de la mondialisation, on peut espérer que ses effets seront limités dans leur étendue et dans la durée.

L’hypothèse la plus souvent retenue est qu’elle pourrait être relativement brève et se résorber début 2010. Si tel était le cas, nous devrions maintenir notre cap afin d’anticiper la sortie de crise. En clair, cela signifie que nous devrions accélérer l’allure en développant, comme prévu, notre secteur agricole et en lançant sans plus attendre nos grands projets énergétiques, industriels et miniers. En même temps, nous devrions poursuivre l’extension de nos infrastructures routières, portuaires et de télécommunications. S’agissant de l’emploi, l’Etat a déjà donné l’exemple en autorisant d’importants recrutements dans l’Armée et la Police.

La pire des choses serait de se contenter de subir, en attendant un secours hypothétique venu d’ailleurs. Même s’il est permis d’espérer que les concertations au niveau mondial apportent à terme, des solutions à la crise, nous devons, me semble-t-il, dans les circonstances présentes, compter surtout sur nos propres forces et faire nôtre la devise : « aide-toi, le ciel t’aidera ». J’aurai l’occasion de revenir très prochainement sur ce point.

Pour traverser cette mauvaise passe, nous ne sommes pas sans moyens. Nous devons à tout prix utiliser au mieux les ressources de notre budget d’investissement public et les fonds provenant de l’annulation de la dette, dont le taux de consommation reste trop bas. Nous devons aussi convaincre les banques de pratiquer une politique de crédit moins timide, en leur donnant éventuellement des garanties. Nous devons enfin canaliser l’épargne populaire qui est loin d’être négligeable, vers des projets rentables à court terme. Par ailleurs, l’Etat pourra être amené, si nécessaire, à prendre des mesures de soutien à l’économie.

Il nous faudra aussi rester attentifs à la situation de la partie de la population la plus exposée à un éventuel ralentissement de l’activité économique et donc au chômage. Notre politique de l’emploi devra se montrer plus vigoureuse. L’évolution des prix de première nécessité restera sous haute surveillance. La lutte contre la spéculation sera poursuivie et renforcée. Bref, tout ce qui peut concourir à soutenir la consommation devra être envisagé.

Il va de soi que parallèlement nous continuerons à doter notre pays des équipements auxquels il a droit, en matière de santé, d’éducation, d’infrastructures diverses pour améliorer les conditions d’existence de nos populations.

Pour me résumer, j’ai la conviction que, si nous utilisons à plein les moyens qui sont les nôtres, si nous faisons face à la crise avec détermination, nous traverserons cette nouvelle épreuve sans trop de dommages et je ne doute pas que la crise passée nous reprendrons notre marche en avant, avec encore plus d’allant.

Au moment même où il devenait évident que la crise était de dimension mondiale, nous célébrions la rétrocession complète de la péninsule de BAKASSI au Cameroun. J’avais souligné à l’époque que le mode de règlement qui avait été adopté me paraissait avoir une valeur d’exemple et que la cérémonie de CALABAR ouvrirait une nouvelle ère de nos relations avec le Nigeria.

Je persiste à le croire. A cet égard, les incidents qui se sont produits récemment dans la région de BAKASSI et dans lesquels la responsabilité des autorités nigérianes n’était aucunement engagée, me renforcent dans la conviction qu’une étroite coopération avec ABUJA est indispensable pour mettre fin à l’insécurité qui règne dans cette zone. Sans doute faudra-t-il aller au-delà et associer tous les pays intéressés à mettre en place un dispositif de nature à sécuriser le Golfe de Guinée et le littoral camerounais en particulier.

Quoiqu’il en soit, ce ne sont pas des incidents comme ceux que nous avons connus au cours des derniers mois et tout récemment encore, qui nous feront renoncer, comme nous nous y sommes engagés, à apporter aux populations de BAKASSI les moyens de développement indispensables dans les domaines de l’administration, de la sécurité, de l’éducation et de la santé.

Mes chers compatriotes,

La vie des Etats est devenue si complexe, aussi bien au plan interne que dans leurs relations entre eux, qu’il existe toujours une part d’imprévisible dans les événements auxquels ils sont confrontés. C’est la tâche des gouvernants de réduire cette part d’imprévisible autant que possible afin de mener à bien les politiques conformes aux engagements qu’ils ont pris devant leurs peuples.

Je puis vous assurer qu’en ce qui me concerne les désordres, les difficultés dues à la crise, les incidents provoqués par des groupes armés ne me feront pas dévier de ma route. Les priorités que nous nous sommes fixées – relance de la croissance, amélioration du niveau de vie, lutte contre la corruption – constituent ma « feuille de route ». Les circonstances peuvent nous rendre la tâche plus ardue mais, soyez en sûr, nous ne reculerons pas devant les obstacles.

Comme toujours, j’aurais besoin de votre confiance et de votre soutien pour les surmonter. Mais je ne doute pas qu’ensemble nous y parvenions.

Mes chers compatriotes,

Le moment est maintenant venu pour moi de vous présenter à toutes et à tous mes vœux les plus sincères de santé et de bonheur pour la Nouvelle Année.

Bonne et Heureuse Année 2009.

Vive le Cameroun



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MIEUX-ETRE DES POPULATIONS :
LES FILLES ET FILS DU VILLAGE KA’A EN CHEMIN POUR SORTIR
DE L’ORDINAIRE ET CONSTITUER UN MODELE.


Par DJOKO DOMGUIA

29 décembre 2008



 

         Les conditions dans lesquelles notre peuple vit font que le développement endogène soit une initiative de plus en plus partagée. Il embrasse même souvent les domaines où l’Etat détient le monopole. Bien que ce modèle de développement présente probablement des limites, tout peuple soucieux de son avenir en fait son affaire. Le village Ka’a n’a pas voulu être du reste. Bien au contraire, ses enfants entendent même innover en mutualisant les soins de santé et en incitant « Le citadin sans emploi ou à emploi précaire à retourner au village et d’y trouver un appui structuré pour l’accompagner dans son insertion ».

         Pour ce faire, les filles et fils du village Ka’a (ex - Banka par Baham) ont opté pour une politique de rassemblement : tous ensemble pour arrêter de commun accord les objectifs et les moyens pour les réaliser, en plus, tel dans une fourmilière, chacun apporte sa contribution pour réaliser ce que l’on a ensemble conçu et arrêté.

         Nous comprendrons donc pourquoi depuis 2006 le village siège du lieu Saint ’’TOUOMSI’’ a tenu deux congrès, a réalisé une partie des objectifs fixés et cherche des partenaires pour l’aider à faire mieux dans l’avenir.

LA POLITIQUE DE RASSEMBLEMENT

         Elaborée et pilotée par une équipe dynamique et soudée autour du président KAMTO Luc (Bù kui KOUAM), cette politique du développement est animée quotidiennement et a connu trois temps forts : D’abord le congrès de la renaissance, ensuite les journées de réflexion pour l’élaboration du plan de développement locale et enfin le congrès de la solidarité.

         Le congrès de la renaissance s’est tenu les 24, 25et 26 novembre 2006, son principal but étant de renouer avec la dynamique de développement : après plusieurs années de léthargie de l’ancien comité de développement, une équipe s’est mise sur pied cette fois en se donnant pour mission de mettre les uns et les autres ensemble pour le bonheur de la collectivité. Au congrès où a culminé le travail de rassemblement, la conquête du mieux-être s’est vue dotée d’organes, d’outils et de techniques nécessaires à sa concrétisation.  

L’outil le plus important, ne serait-ce que pour sa mise sur pied à l’immédiat, semble être le GIC-ODEKA, (Groupe d’Initiative Commune - Organisation pour le développement du village Ka’a).

         Tout cet arsenal sera bientôt complété par l’action avec le programme National de Développement Participatif (PNDP).

         Le PNDP est un instrument gouvernemental dont l’une des missions est de renforcer les capacités des collectivités et des communautés afin qu’elles deviennent des véritables dynamiques de  développement local. A travers la commune de Baham, il a mobilisé toutes les populations du village  Ka’a et a travaillé avec elles du 27 février au 03 mars 2007. De ce partenariat est sorti un plan de Développement Local (PDL). Il s’agit d’un tableau de planification d’exécution des micros projets. Ces micros projets découlent de l’identification en commun des besoins des populations, de la recherche des solutions aux besoins identifiés et de la planification des solutions.
Autrement dit et conformément au PDL de la communauté Ka’a, il est question de :

  1. Faciliter l’accès à l’énergie électrique
  2. Faciliter l’accès à l’eau potable dans l’ensemble du village
  3.  Faciliter l’accès aux soins de santé dans le village
  4. Faciliter les déplacements dans le village
  5. Améliorer l’implication des femmes dans la réflexion et la prise de décision sur les initiatives de développement dans le village.

Les trois premiers projets cités ont emporté la priorité en matière de classification et leur exécution s’étale sur une période de 3 ans à savoir : de 2007 à 2010. En 2008 il s’avérait nécessaire de faire le point, d’où le congrès statutaire de la solidarité.

 

Le congrès de la reconnaissance avait connu une participation encourageante. Celui de la solidarité, tenu les 28, 29 et 30 novembre 2008, a tout simplement fait mieux en matière de mobilisation. Dans une fraternité dénuée de toute complaisance, le bilan a été fait et des perspectives ouvertes.

BILAN ET PERSPECTIVES

La CNAD (Coordination Nationale des Activités de Développement) est l’organe opérationnel du GIC-ODEKA. Cet organe travaille en collaboration très étroite avec le comité de concertation mis sur pied pendant les journées de réflexion avec le PNDP. Le président de la CNAD est Monsieur KAMTO Luc. De bon ton, il est donc revenu à celui-ci de présenter au congrès de la solidarité le rapport d’activités du GIC-ODEKA pour la période du 25 novembre 2006 au 28 novembre 2008.
Du rapport débattu et critiqué, il est resté constant que tour à tour :
-    Les textes réglementaires ont été adoptés

  1. Le principal organe de développement du village a été structuré, ses démembrements installés et leurs bureaux validés.
  2. L’organe et ses différents démembrements ont régulièrement tenu leurs réunions.
  3. Malgré la sensibilisation permanente, l’adhésion à l’élan de développement endogène n’est pas encore totale : certains filles et fils du village hésitent encore et cela coûte cher à l’évolution du processus. La solidarité de tous est implorée.
  4. Les projets prioritaires de développement sont en exécution à des degrés divers mais en gros, leurs niveaux de réalisation incitent davantage à l’action.

En effet, le coût prévisionnel des projets prioritaires ressortis par le PDL est de cent vingt trois million, la contribution du village étant évaluée à dix pour cent de ce montant ;  et on espère que la recherche et l’engagement des partenaires doivent apporter ce qui reste.
Au jour d’aujourd’hui, les personnes qui croient aux projets et font des efforts pour leur aboutissement ont déjà cotisé cinq millions huit cent vingt cinq mille cinq cent F CFA.
Le projet d’électrification est le plus avancé avec :

    1. Un appui du budget d’investissement public BIP 2007 qui a servi dans l’exécution en basse tension d’une fraction du projet.
    2. Un appui de l’AES - Sonel pour construire la Haute tentions triphasée.
    3. Un appui en cours du PNDP, la contribution du village pour cette rubrique étant déjà prête.

Pour le projet d’eau, les  six points de réalisation ont déjà été identifiés et les études de réalisation menées si bien que les résultats sont disponibles.

Pour le projet du centre de santé, un poste de stratégie avancé fonctionne à Ka’a. Pour la construction du centre de santé, un site d’un hectare a été choisi avec l’aide des experts et les négociations pour son acquisition sont en cours. Il en est de même à propos de l’élaboration des détails du plan de construction et des démarches administratives. La construction proprement dite est un fardeau et pour cela, la communauté recherche activement les partenaires ou toute autre bonne volonté pouvant lui venir en  aide.

  Pendant les divers, le congrès de la solidarité s’est amusée à demander ce qui va au juste se passer une fois que les projets seront réalisés. Il en est ressorti que toutes ces réalisations une fois disponibles doivent être viabilisées et rentabilisées ; ce qui exige une population et une population en bonne santé.

 

Dans tous les cas,et le président de la CNAD, Monsieur KAMTO Luc est formel dessus, il faut à terme rendre possible dans la communauté Ka’a l’accès de tous aux soins de santé ; la  mutualisation en est le tremplin privilégié. Il faudra aussi stabiliser les jeunes et les femmes du village, encourager ceux qui ne font rien ou font peu de chose en ville à retourner au village, cela par une politique d’insertion sociale qui prend en compte la formation et la mise à disposition des fonds  de réinsertion.

 

A tous ceux qui ont déjà mis la main à la charrue, la communauté par la bouche du président de la CNAD demande de ne pas « regarder en arrière ». A ceux qui ne l’ont pas encore fait, que TOUOMSI, le Dieu de notre village, touche leur cœur, quitte à ce qu’ils formulent au grand jour leurs réserves. Toute aide est aussi attendue, d’où qu’elle vienne, pour que le village en accomplissant cet idéal serve d’exemple dans le royaume Baham et pourquoi pas au delà ?



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LA CULTURE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT


Par DJOKO DOMGUIA

13 décembre 2008



Le pouvoir est un phénomène qui exige souvent que celui qui en prend les rênes marque un temps pour asseoir son autorité, avant pour certains, d’initier les grands travaux. C’est exactement l’opinion que semble dégager tout observateur averti Carte Royaume BAHAM ayant pris part à la célébration de la journée culturelle du village Chengne.

         En effet, sa Majesté WABO SOUOP KAMDEM, chef du village Chengne, l’un des multiples villages du royaume Baham, est aux commandes depuis sept ans. Il a décidé, en vertu de son talent, de sa capacité d’organisation et de certaines prérogatives traditionnelles dont il jouit spécialement, d’organiser la danse "Tseu" plus précisément le "Tseu MAKEM". Il s’agit en fait d’une fête qui revêt une signification particulière, mais qui aussi, est très difficile à organiser. Tellement difficile que non seulement ce n’est pas le premier venu des chefs traditionnels qui la programme, mais en plus, beaucoup de ceux qui en décident sur le principe repoussent indéfiniment la tenue effective. Fort heureusement pour le village Chengne, son chef a bravé toutes les difficultés et a gratifié son peuple d’une journée culturelle avec en prime la célèbre danse Tseu Makem, le samedi "Liepfé" correspondant au 13e jour du mois de décembre 2008.

         La fête était vraiment belle. Après une longue préparation, tout était prêt le Carte Royaume BAHAMjour convenu aux environs de 13 heures. Le  bal est ouvert par un collège de Pasteurs de l’E.E.C qui, en s’appuyant  sur l’Evangile de Mathieu au chapitre 22, versets 15 à 22, demande à l’immense foule avec son cortège d’invités, de discerner entre la tradition et la parole de Dieu. En clair, il est question de « donner à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu » même si, remarque le prédicateur du jour, César lui-même appartient à Dieu.
S’en suit une importante séance de travail : les invités d’honneur, Préfets et Sous-Préfets en tête, regagnent l’illustre salon d’honneur de la Chefferie. Les sociétés sécrètes, en l’occurrence le " Mue MKEM" et le "le MABEN" regagnent chacune sa case ; l’élite et la populace s’installent respectivement dans la deuxième et la troisième cour d’honneur. Tout est parti pour se mettre en condition  avant l’instant " T" tant attendu.

Cet instant viendra bientôt avec en prélude la danse "MABEN" : les femmes sélectionnées dans plusieurs confréries différentes et avec plusieurs reines en tête, suscitent par la noblesse de leur danse l’envie, même chez le passant le plus indifférent. Des coups de fusils tirés ici et là accompagnent l’ambiance festive déjà enclenchée.
Les invités de marque retrouvent chacun la place qu’avec soin, le comité d’organisation lui a réservée sur la grande place du village. La danse "MABEN" vient de boucler ses démonstrations qui ont allumé les coeurs.

Soudain, deux éclaireurs habillés en tenue de circonstance sortent de la case sacrée, montent sur la place du village et s’assurent que toutes les conditions sont réunies.

Les deux vont redescendre en laissant posté à l’entrée de la chefferie une sentinelle qui captive l’attention de tous par son accoutrement et la perspicacité de son regard.

Juste après,  les batteurs en action s’étant installés quelques instants plutôt, la danse Tseu MAKEM se met en branle. Le chef du village Bapi, sa Majesté WABO SOUOP KAMGAING MAGNA par ailleurs président du comité de développement du royaume Baham (BahamDev), conduit particulièrement la troupe : paré d’emblèmes traditionnels au point de n’être facilement dévisagé que par les initiés, donne le rythme et le fait vraiment bien. Les danseurs à sa suite, après avoir copié leur chef de file dans la beauté de sa parure ne ménagent aucun effort, chacun en ce qui le concerne, pour aussi être à son image dans l’harmonie de leurs pas de danse.

A la queue de la longue file de danseurs se trouve la vedette du jour, sa Majesté WABO SOUOP KAMDEM. Il danse en y mettant de l’art. Il fait vibrer son corps. Il confirme l’habileté des autres danseurs et fait même mieux. Les cris de joie fusent de toutes parts et sont accompagnés une fois deCarte Royaume BAHAM plus par une multitude coup de fusils en guise d’acclamation, de soutien et de gratitude.

Sa Majesté POUOKAM Max II, Roi des Baham est personnellement présent et veille aux grains. D’ailleurs, il a donné son approbation à tous les grands aspects de la cérémonie. C’est lui-même qui a porté cette manifestation à son pic lorsque, se mettant debout dans la loge royale, il avance vers le centre du cercle formé par les danseurs, là même où se trouvent les batteurs. Il est accompagné de MEUKAM KOMBEUMG et de WABO SA’A KAYO. Le Roi sort plusieurs lots de billets de banque flambant neufs et "farotent". Ceux qui croyaient avoir tout vu se sont trompés car le Roi en se retournant, esquisse quelques pas de danse. La beauté de ces pas n’a d’égale que le gabarit imposant du  Roi lui-même. L’ambiance est dense, totale et pénétrante. Elle menace d’étouffer les sons des tam-tams et autres instruments de musique mais, Dieu merci, les joueurs jouent avec frénésie. L’extase dure encore quelques minutes mais des minutes bien vécues ; finalement, le cortège des danseurs s’ébranle vers le lieu sacré où se trouve sa case.

         La danse Tseu MAKEM a réussi : tous ont contribué. Les gens sont venus nombreux et sont repartis satisfaits ; surtout que la gastronomie n’avait pas oublié de mettre en exergue les mets en usage dans la tradition. Les filles et fils Chengne ont réussi, leur Chef aussi ; ils peuvent soupirer. Néanmoins, il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit là que d’un succès d’étape car, si sa Majesté WABO SOUOP KAMDEM a par cette fête rassemblé « en un seul corps » tous ses enfants, si en restaurant la tradition il a testé avec brio ses talents, ses capacités et sa popularité, le prochain test est l’utilisation des énergies ainsi mobilisées pour faire face aux défis que représentent l’entretien des routes, l’alimentation en eau potable, l’électrification de deux quartiers de son village, le développement dans le village de l’agriculture, de l’élevage et de l’artisanat. Sa Majesté WABO SOUOP KAMDEM est donc porteur d’importants projets de développement avec des fiches de projets à l’appui. Il suffira pour l’avenir que les Chengnes désormais unis et mobilisés par le Tseu MAKEM lui viennent en aide dans la réalisation de ces projets ; Cette journée culturelle revêt aussi le signe d’un appel que tout le village lance en direction de toutes les bonnes volontés dont la contribution est attendue pour réalisation des projets prioritaires défendus par son chef. Ainsi pour sa Majesté, "tout ira au mieux dans le meilleur des mondes".



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Faites connaissance avec les élus de la Communauté Baham de Douala


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Invitation aux Funérailles de Beu TEKAM

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22-11-2008 : Membres élus du Bureau Directeur de BAHAMDEV

  Bureau Exécutif
  1. Président : M. KAMDEM Roger Gustave dit Souop KAMGAING TEUGAING MAGNA, Chef du village Pi’i
  2. 1er Vice-Président : M. DJOUNOU Samuel, 1er Adjoint au Maire de Baham
  3. 2ème Vice-Président : Dr PONE KAMDEM Dieudonné
  4. Secrétaire Général : M. CHEPANOU Claude
  5. Secrétaire Général Adjoint : Pr TEGUIA Alexis
  6. Trésorier : M. KAMGUEU Michel
  7. Censeurs : M. NOUBISSI Paul / M. FOKWA Michel

Commissariat aux Comptes
  1. M. SIMO Jean Marie
  2. M. KOUNGA Bernard

Conseil de discipline
  1. Président : Bu Toukam TEGUIA Michel, Chef de village Ho’o
  2. Greffier : M. OUAGUIA Robert
  3. Défenseur des intérêts : Me TCHILIBOU Stanilas
 


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04-11-2008 : UN REVE DEVENU REALITE !

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La Communauté Baham de Douala fait peau neuve

 
chef_de_famille L'installation du nouveau bureau exécutif de la Communauté Baham de Douala (CBD) s'est déroulée le 5 octobre 2008.

Ci-dessous, la composition du bureau exécutif élu de la Communauté Baham de Douala :
  1. Chef de la Communauté Baham de Douala : Mr SIMO François
  2. 1er adjoint au Chef de la CBD : Mr Nzeuko Elie
  3. 2ème adjoint au chef de la CBD : Mr KAMWA FOTSO Bruno
  4. 3ème adjoint au Chef de la CBD : Mr NOUBI Frédéric
  5. Sécrétaire Général : Mr KAMGUEU KAMDEM Blaise
  6. Trésorier : Mr KENMEUGNE Paul Verlin

Accédez à l'allocution du nouveau chef élu ...
 



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Invitation à l'Assemblée Générale Extraordinaire de BAHAMDEV

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Un container pour le Cameroun


Par Alain Mangini (SUD OUEST)

11 Octobre 2008



BACALAN : L'association Mécaniques Sans Frontières souhaite équiper une ville camerounaise en matériel agricole et instruments pédagogiques

30 m3 de matériel sont partis lundi (06/10/2008) à destination de Baham, au Cameroun, près de Bafoussam, dans une région montagneuse. Après une vingtaine de jours en mer, le container arrivera à Douala où il attendra son dédouanement avant d'effectuer les 200 kilomètres restant. Dans le container se trouvent des fauteuils pour handicapés, des habits pour enfants, des imprimantes et tout un matériel pédagogique pour les cours qui seront donnés aux jeunes agriculteurs, comme un rétroprojecteur et un tableau noir. 20081011_conteneur_pour_bahamLes pièces de rechange, ainsi que toutes les notices techniques sont ajoutées, comme des caisses d'outillage avec des perceuses et des outils.

Labour et semis.

« Nous envoyons surtout du matériel agricole, précise André Cendrez, président de l'association Mécaniques sans frontières. Un tracteur, une charrue à disques et un semoir à maïs quatre sillons. » Le correspondant de l'asso sur place est ingénieur agronome. Un vétérinaire et un ingénieur mécanicien assureront le suivi de l'utilisation du matériel.
« Nous allons partir à cinq bénévoles pour une formation technique d'ici un mois, ajoute André Cendrez, le déplacement étant à nos frais. »
Et de poursuivre : « Les outils que nous envoyons vont servir en priorité pour l'élevage des poules de chair et pondeuses. Nous apportons ainsi une réponse aux deux opérations les plus difficiles à réaliser là-bas : le labour et le semis. »

L'association bénéficie de l'aide du Conseil régional, mais aussi de dons effectués dans la boutique située 7, avenue de Labarde : du matériel en état ou réparable facilement, informatique ou hi-fi, vélos, motoculteurs, photocopieurs, matériel pour handicapés, outillage à main, romans et vêtements.



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Vacances artistiques au Musée Royal de Baham (Edition 2008)


Par Musée Royal de Baham

07 juillet 2008



Préliminaire :

  • Pour mettre à profit la période des vacances scolaires en occupant utilement les jeunes désireux.
  • Pour permettre aux anciens de transmettre la flamme artistique à la jeune génération.
  • Pour promouvoir certaines formes d'art menacées de disparition.
  • Pour susciter la créativité et l'émulation dans le domaine des arts.
  • Pour entretenir un esprit d'équipe, de compétitivité, dans la recherche de l'excellence et du fair-play au sein de la jeunesse de Baham et bien d'autres.
  • Pour au finish sensibiliser davantage le public sur les biens faits du Musée dans la conservation, l'entretien, la transmission et la pérennisation de notre patrimoine artistique et culturel, matériel comme immateriel.

Le Musée Royal de Baham se propose de faire entre le 25 juillet au 16 août 2008, une expérience inédite des vacances artistiques.

Explicatif :

1 - De quoi s'agit-il ?

Il s'agit d'une campagne d'apprentissage des métiers artistiques jadis pratiqués par nos aïeux et de nos jours en perte de vitesse. Ex : vannerie (ne pa'kakno'), métier du raphia, métiers du tissus Douop, bijouterie au rotin (mkop), etc...

2 - Quand et où cela aura lieu ?

Les vacances artistiques auront lieu du 25 juillet au 16 août 2008 au Musée Royal de Baham.

3 - Comment cela va-t-il se passer ?

Chaque matin pendant 22 jours, chaque jeune retenu et regulièrement inscrit se lèvera, ira apprendre toute la matinée un de ces métiers dans un groupe coordonné par un moniteur qui maîtrise ledit métier.

NB : Les après midis seront réservés aux éventuelles activités sportives et culturelles.

4 - Qui paye ?

L'appenant s'inscrit en s'acquitant des frais d'inscriptions qui s'élève à 1 000 fcfa ou 1,50 euros. Le reste des dépenses est supporté par l'organisation.

5 - Que gagne-t-on à la fin ?

L'apprenant à la fin doit présenter le fruit de son travail à un jury. Si son produit est le meuilleur dans la gamme, il est declaré champion dans sa catégorie. Il pourra être éventuellement primé.

Le plus important est que chacun des participants aura appris un métier, ce qui peut lui permettre de se faire de l'argent de temps en tempssans toujours tout demander aux parents. Il pourra se perfectionner en outre et être moniteur lors des prochaines éditions de vacances artistiques.



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Nominations et affectations des Ouvriers Apostoliques


Par Abbé Clovis DOUANLA TANKEU

02 juillet 2008



Nominations et affectations des Ouvriers Apostoliques

A l'issue du Conseil Presbytéral du lundi 12 mai 2008 et du Conseil Episcopal du mardi 17 juin 2008, Mgr Joseph Atanga, Evêque de Bafoussam, a pris des décisions importantes dont voici la teneur :

Création de nouvelles unités pastorales

Création de Doyenné
Doyenné de Baham : Siège du Doyenné : Paroisse Saint André de Baham. Il comprend les paroisses suivantes : Saint André de Baham, Sainte Famille de Batié, Saint Barthélemy de Bahouan, Saint Luc de Bapa et la Paroisse Saint Kisito de Pekwa.

NB : Avec la création du Doyenné de Baham, le doyenné de Bandjoun se trouve modifié et couvre désormais les paroisses Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de Bandjoun-Pète, Sainte Jeanne d'Arc de Bayangam, Saint Charles de Kamdjoung, Christ Roi de Mbouo, Notre Dame du Sacré-cœur de Semto, Saint Victor de Tsela, Saint Télesphore de Famwa, Bon pasteur de Ha, Saint Esprit de Hok, Saint Raphaël de Bangou-Tougwe-Yogam, et Saint paul de Batoufam.

Création des paroisses
- Paroisse Saint Paul de Batoufam : dans le Doyenné de Bandjoun couvrant le territoire de l'ancien Secteur Paroissial Spécial de Batoufam.
- Paroisse Saint Kisito de Pekwa : dans le Doyenné de Baham couvrant le territoire de l'ancien Secteur Paroissial Spécial de Pekwa.
- Paroisse Saint Charles Lwanga de Ngouache : dans le doyenné de Bafoussam, couvrant l'ancien Secteur Paroissial Spécial de Ngouache.

Création des paroisses des secteurs paroissiaux spéciaux

- Secteur paroissial spécial de Foréké-Dschang : dans la paroisse Saint Augustin de Dschang
- Secteur paroissial spécial de Ngui : dans la paroisse Saint Augustin de Dschang
- Secteur paroissial spécial de Tsengheu : dans la paroisse Saint Laurent de Bafou
- Secteur paroissial spécial de Fombet : dans la paroisse Saint Laurent de Bafou
- Secteur paroissial spécial de Famla : à cheval sur les paroisses Saint Albert le Grand de Tamdja et Saint Paul de Bamendzi.

Nomination et affectation des Ouvriers Apostoliques

A. Curés Doyens

-Curé- Doyen de Baham : Abbé Evariste TAKOUGANG SENEGHE
-Curé- Doyen de Bangangté : Abbé Auguste PENKOUANKOUANG

B. Curés de paroisse:

Doyenné de Bafoussam :
-Curé de la paroisse Sainte Cécile de Kouogouo II : Abbé Michel TOUKAM
-Curé de la paroisse Saint Charles Lwanga de Ngouache : Père Pino RADICE

Doyenné de Doumelong :
-Curé de Saint Philippe de Bameka : Abbé Calixte MBA TCHOUPA

Doyenné de Bandjoun :
-Curé de la paroisse Saint Victor de Tsela : Abbé Augustin SAGNE
-Curé de la paroisse Saint Télesphore de Famwa : Abbé André SEGUE
-Curé de la paroisse N.D du Sacré-cœur de Semto : Abbé Godefroy NOUAHAM

Doyenné de Mbouda :
-Curé de la paroisse Saint Dénis de Batcham-Fiela : Abbé Emmanuel TETSING
-Curé de la paroisse Saint Théophile de Balatchi : Abbé Rigobert SANFO

Doyenné de Bangangté :
-Curé de la paroisse Notre Dame des Douleurs de Bangangté :
Abbé Auguste PEKOUANKOUANG LEMOULA
-Curé de la paroisse Saint joseph de Bazou : Abbé Godefroy FOTSO
-Curé de la paroisse Sainte Famille de Bamena : Abbé François WAFO

Doyenné de Foumban :
-Curé de la paroisse Saint Charles Lwanga de Malantouen : Abbé Léon FOTSO

Doyenné de Baham :
-Curé de la paroisse Saint André de Baham : Abbé Evariste TAKOUGANG SENEGHE

C. Administrateurs paroissiaux :

-Administrateur de la paroisse de Saint Kisito de Balengou : Abbé Godefroy
FOTSO
-Administrateur de la paroisse Saint Paul de Batoufam : Abbé Honoré MELI
-Administrateur de la paroisse Saint Kisito de Pekwa : Abbé Evariste TAKOUGANG SENEGHE

D- Administrateurs des secteurs paroissiaux

-Administrateur du Secteur paroissial Spécial de Foréké-Dschang : Abbé Gilbert
KETCHA
-Administrateur du Secteur paroissial Spécial de Ngui : Abbé Séverin KONHAWO
-Administrateur du Secteur paroissial Spécial de Tsengbeu : Abbé Lucas TAGOUTSING
-Administrateur du Secteur paroissial Spécial de Fombet : Abbé Georges FONGANG
-Administrateur du Secteur paroissial Spécial de Famla : Abbé Emmanuel TASSE

D. VICAIRES PAROISSIAUX :

-Vicaire paroissial de St Albert le Grand de Tamdja : Abbé Alain TAKAM MOUAFO
-Vicaire paroissial de St Joseph de Baleng : Abbé Joseph Désiré MVOGO
-Vicaire paroissial de St François Xavier de Koptchou : Abbé Stephen TAGNI
-Vicaire paroissial de St Barnabé de Kouogouo I : Abbé Emmanuel TASSE
-Vicaire paroissial de Ste Anne de Mbouda : Abbé Alphonse SANDJONG
-Vicaire paroissial de St André de Baham : Abbé Victor Lucien BESSALA GNIMI
-Vicaire paroissial de Ste Jeanne d'Arc de Bayangam : Abbé Amédée Tarcisius FEUJIO YIMELE
-Vicaire paroissial de Ste Bernadette de Doumelong : Abbé Ambroise PIAM
-Vicaire paroissial de N.D du Sacré-cœur de Semto : Abbé Albert YATABON

E. VICAIRE DOMINICAL :

-Vicaire Dominical à Saint Paul de Bamendzi : Abbé Gabriel KENGNE
TCHAMOU
NB : L'Abbé Pierre MBOUME, Curé de la paroisse Saint Patrick de la Maétur est chargé de la zone pastorale de Batyolagoueng.

F. SERVICES DIOCESAINS :

-Directeur diocésain, secrétaire à l'Education : Abbé Gabriel KENGNE TCHAMOU
-Principal du Collège Aloys Tapiemene de Mbouda : Abbé Alphonse SANDJONG

G. AUMONERIES :

-Aumônier du Monastère Saint Benoît de Babété : Abbé Boniface BOUOBDA
-Aumônier de l'IUT FOTSO Victor de Bandjoun : Abbé André SEGUE

H. ENVOI AUX ETUDES :

-Abbé Ferdinand NYONSSE (Au Canada)
-Abbé Dieudonné NOUBISSI (Au Mali)

I. ENVOI EN MISSION :

-Abbé Gabriel FOSSI dans le diocèse de Yokadouma

J. STAGE CANONIQUE DES GRANDS SEMINARISTES :

1.Innocent NOBOUSSE à la Procure des Missions
2.Roland BAKOP à la Paroisse Saint Paul de Bamendzi
3.Rostand MELATAGUIA au Petit Séminaire Saint Barthélemy
4.Georges NDUNDAP à la Paroisse Saint Jacques de Bangang
5.Marius KENGNE à la paroisse Marie Reine des Apôtres de Kamkop
6.Léonard SHWEI WOBILA à la Paroisse Sainte Catherine de Sienne de Foumban

K. STAGE D'INSERTION PASTORALE :

-Abbé Alain KENFO TAHABA à la Paroisse Saint Joseph de Bazou

Ces Nominations et Affectations prennent effet au plus tard le 1er Août 2008. Les passations de service présidées par le Vicaire Général se feront à partir du 04 juillet 2008.
Les rapports des passations de service présentés en six exemplaires comporteront les points suivants :
- Brève description géographique de la Paroisse
- Organisation concrète de la Pastorale
- Situation du personnel de la paroisse
- Finances
- Comptabilité matières
- Archives
- Actions engagées
- Problèmes, litiges, contentieux
- Rapport de la Paroisse avec les œuvres et la (les) communauté(s) religieuse(s)
- Autres renseignements utiles

Puisse l'Esprit Saint guider les pas de ceux qui portent la Bonne Nouvelle.

Bonnes vacances à tous !
Fait à Bafoussam le 30 juin 2008
Le Chancelier
Abbé Clovis DOUANLA TANKEU



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La diaspora Baham au secours du village


Par Guy Modeste Dzudie [Le Messager]

29 mai 2008



La coopération internationale « inter villageoise » est en marche dans ce village du département des Hauts Plateaux, village de l'Ouest du Cameroun.

« Comment Baham peut-il tirer profit de ses enfants vivant à l’étranger ?» Pour répondre à cette question, Jean Vincent TCHIENEHOM, journaliste et personnalité ressource de la coordination des groupes des cadres Baham, recommande l’intensification de la communication entre les originaires de ce village, notamment ceux du terroir et ceux de la diaspora. C’était au cours d’une table ronde tenue le samedi 24 mai à l’esplanade de la chefferie Baham sous le thème : « La contribution de la diaspora au développement de Baham.»

Cet exercice s’inscrit dans le cadre de la 3e édition de la « Journée des cadres Baham ». Principal orateur au cours de cette rencontre, Jean Vincent TCHIENEHOM soutient que les moyens financiers et matériels que pourraient mobiliser les fils de Baham vivant dans les pays occidentaux devraient contribuer au renforcement des structures locale, qui travaillent au quotidien pour l’essor économique, social et culturel du groupement. «Dans tout ce que vous faites, ne pensez pas seulement à Baham. Désormais situons nos problèmes au niveau mondial», recommande-t-il.

Dans cette logique, il conseille aux décideurs du groupement Baham de faire de l’écotourisme culturel un credo pour la réduction du chômage et de la pauvreté dans la contrée. A l’en croire, « dans cinq ans, 20% de la population de Baham peut travailler dans le secteur du tourisme et en vivre.» Ce qui implique, avant tout, l’aménagement par la commune de Baham, des différentes places sacrées et autres potentiels sites touristiques de cette communauté. La construction des hôtels et l’aménagement des voies de circulation devraient, d’après les cadres Baham, concourir à la réalisation de cette option de développement des biens et services.

Maire et député aux abonnés absents

Intervenant à la suite de Jean Vincent TCHIENEHOM, Jean Baptiste HOMSI, le modérateur sortant de la Coordination des cadres Baham, a indiqué que sa structure partage les orientations déclinées par des médias. Seulement, tout en indiquant d’autres axes de développement, l’absence des élus locaux (le maire Elias TCHADJE et le député Benjamin SONKE) a été dénoncée par les participants.

«La coordination des groupes des cadres Baham dans son plan stratégique à l’horizon 2015 interpelle chacun de nous pour qu’ensemble notre communauté puisse bénéficier des progrès tant sur le plan social qu’économique, culturel et environnemental. A cet effet, il nous est revenu, de diverses sources, que les personnes en charge de manière officielle de notre destinée ne se sentent pas concernées par un destin commun», se plaint Jean Baptiste HOMSI.

Pour aider à ce développement, le sous-préfet de l’arrondissement de Baham, Simon KOUEMO, a procédé à l’installation d’une vingtaine de comités de vigilance dans ce village. Equipés par les élites, ces comités de vigilance sont principalement appelés à barrer la voie aux vols divers et aux viols des personnes âgées à Baham.



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Mgr Joseph Atanga en visite pastorale à Baham


Par Norbert Tchuiam [L'Effort Camerounais]

27 mai 2008



L'Evêque de Bafoussam, Mgr Joseph Atanga a effectué une visite pastorale à la paroisse Saint André de Baham du 24 au 25 mai dernier. Le clou de cette visite aura été la messe solennelle célébrée en cette circonstance. Au cours de cette Eucharistie, il a administré le sacrement de la confirmation à 350 chrétiens.

Il est 9 heures lorsque la procession fait son entrée dans cette paroisse Saint André de Baham. L'église est pleine à craquer et richement pavoisée d'objets traditionnels symbolisant la joie et la solennité. Dans son mot de bienvenue, le Curé de Baham, l'Abbé Bertrand Tchuente, exprimera sa joie d'accueillir le Père Evêque en ce dimanche où la communauté chrétienne célébraient à la fois la fête des mères, mais aussi et surtout le Très Saint Sacrement.

Dans son homélie, Mgr Joseph Atanga a exprimé toute la joie qui l'anime à l'occasion de cette visite pastorale. Ces visites, précisera-t-il, sont des moments historiques, des moments de partage et de rencontre. Cette visite à Baham coïncide avec la célébration du mystère de l'Eucharistie, ce don que fait Jésus pour sauver le monde.

L'Evêque diocésain de Bafoussam a dit de l'Eucharistie que c'est un signe d'amour qui a vaincu la mort. En se faisant nourriture, Jésus nous montre jusqu'où peut aller son amour. Le prédicateur dira ensuite que chaque chrétien devrait prendre l'exemple du Christ pour servir. Mais, va t-il préciser, il ne s'agit pas de servir n'importe quel dieu.

Par ailleurs Mgr Joseph Atanga fera remarquer qu'à Baham, les fidèles ne prennent pas suffisamment en charge la vie de la paroisse. Ils sont physiquement présents, mais spirituellement absents. Tout en encourageant ceux et celles qui soutiennent la paroisse, il invitera les fidèles à plus d'engagement et d'ardeur dans la construction de la paroisse et du Diocèse.

L'Eucharistie a été marquée par les présences significatives du préfet du département des Hauts Plateaux, du Sous Préfet de l'Arrondissement de Baham, du Chef Supérieur du Groupement Baham, des membres de l'élite traditionnelle, économique et intellectuelle de la localité.



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Les Calendriers en Bamiléké

 
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Calendrier Baham - Lie Dzu Na Ghom'ala'

 
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SPECIAL MANIFESTATION CULTURELLE
CEREMONIE DU KWO' ET NOTABILITE A BAHAM

 
Le Musée Royal de Baham organise du 9 au 10 mars 2007 (les après-midi à partir de 14 heures) une manifestation culturelle intitulée "Cérémonie du Kwo' et Notabilité à Baham".
Cet évènement aura lieu à l'esplanade du dit musée.

Le programme de cette manifestation culturelle qui se veut divertissement riche s'articulera autour de trois thèmes majeurs :
- Table ronde : les intervenants, Baham de la diaspora et du terroir, débattront sous la coordination des conservateurs à propos des types de tabourets, Cérémonie du Kwo' et Notabilité à Baham.

- Soir au village : une causerie à bâton rompu sera organisée autour d’un grand feu allumé au milieu de la cour du Musée Royal. Pendant le partage du gâteau traditionnel, un rôti de poulet ou de chèvre y sera préparé. Il sera servi aux participants comme au temps de nos aïeux. Ces moments seront agrémentés par des contes, des chants populaires et la musique ou dance traditionnelle.

- Exposition temporaire des types de tabourets en usage à Baham : une mise en scène ou une exposition des classes de tabourets dont des descriptions et significations seront apportées par des notables propriétaires des dits sièges. Ainsi, chaque personnalité ou dignitaire traditionnel invité viendra avec son propre tabouret, s’y installera avec ses attributs, en mettant en évidence, son rang. Ainsi ils seront classés de façon séquentielle dans le respect de leurs catégories respectives, pour ne pas heurter les susceptibilités. Donc, seront assis côte à cote, les nobles qui s’asseyent ordinairement côte à cote.

Contact : (237) 7792 63 51 -- (237) 7712 66 52 -- (237) 7753 97 66
Contact mail

 

 
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Opération Ordinateurs : Les Baham de France au secours du village


Par MOGUEM Casimir [Le Satellite]

30 avril 2005



L’esplanade de la chefferie Baham a abrité samedi 30 avril 2005 une cérémonie de remise d’un don de 10 ordinateurs de seconde main à la communauté villageoise par l’Association des Ressortissants des Baham de France (Baham de France).
Selon le trésorier de "Baham de France" Norbert KAMGAING LELE dit Beu Sofo, cette action fait suite à un besoin de 50 ordinateurs exprimé par le lycée de Baham l’année passée.
Le geste, explique-t-il, est une première approche à cette demande, même comme pour l’instant ces 10 ordinateurs ne vont pas profiter au lycée seul.


Bain de foules : le Roi et les Lycéens

Une machine va en effet revenir à la cour royale, une à la sous-préfecture de Baham, une à la préfecture des Hauts plateaux, une à l’hôpital de district et 6 au lycée.

Le trésorier rassure tout de même que l’association est déterminée à combler ces besoins avec le temps. Pour la maintenance de matériel, l’association entend entrer en collaboration avec une société de maintenance déjà basée à Baham pour l’entretien de ces machines.



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Courses hyppiques : une "écurie de Baham" en France


Par Luc Angoula Nanga [Cameroon Tribune]

25 aout 2004



Kalège de Court, cheval bien connu des parieurs, fait partie des haras du Camerounais Lucien Kamdem.

Cachant mal son embonpoint dans un ensemble en cuir, Lucien Kamdem présente, malgré ses 58 ans accomplis, la silhouette d'un play-boy : quand il ne se fait pas remarquer par une casquette d'acteur, style Louis de Funès, cet ancien professeur de mathématiques, vous laisse éberlué. En arborant une casaque à trois couleurs, qui le rapproche du cercle hermétique des propriétaires des chevaux de course. Serait-ce alors un usurpateur ? Calomnie ! Ce compatriote commande effectivement, en France, la célèbre " Ecurie de Baham ", qui donne des concurrents aux épreuves organisées par le Pari mutuel de l'Hexagone, et celui du Cameroun.

Certains parieurs vous citeront des noms bien connus relevant de cette écurie : Jorko Primo, habitué des " quintés ", Good Atout, qui passe bientôt étalon, Kalège de Court, toujours aux premières places à Vincennes, et Quinsy de Baham, âgé juste de quelques mois. Des spécialistes du trot monté ou attelé. " Des galopeurs français croisés avec des chevaux américains et hollandais ", précise Lucien Kamdem, qui vient de séjourner à Douala.

Son établissement à deux haras, situés à Marseille et en Normandie, compte une trentaine d'employés, dont des entraîneurs. Qui, tous les jours, se posent une question : " Comment a-t-il fait pour être là ? "

C'est que la voie suivie par cet homme s'écarte des sentiers battus : enseignant au collège Mongo Beti de Yaoundé, en 1968, il s'intéresse, parallèlement, aux chevaux, et aux combinaisons des compétitions du PMU de France. En 1972, il part pour Paris, deux préoccupations en projet : poursuivre des études supérieures, et pénétrer le secteur très fermé des courses de chevaux. Au fil des ans, et à force d'y participer, la maîtrise se renforce. Le but est atteint, un jour de l'année 2001: grâce à une annonce parue dans un journal parisien, Lucien Kamdem achète Kalège de Court, son premier cheval, en déboursant l'équivalent de 25 millions FCFA ! Mais après cette acquisition spectaculaire, il faut encore subir des enquêtes de moralité menées sur plusieurs terrains. L'heureux aboutissement de ces procédures lui permet finalement d'obtenir une carte de membre de la Fédération des courses françaises, à l'hermétisme avéré.

Aujourd'hui, le patrimoine comprend une dizaine de chevaux. Avisé, Lucien Kamdem jure : " Je n'y suis pas pour gagner de l'argent. J'y suis pour relever un défi, le Camerounais étant une créature de défi. " Son conseil aux parieurs: " Méfiez-vous des marabouts, et des faux favoris !". Sa fille Jessica pratique déjà de l'équitation. Elle préfigure, sans nul doute, l'avenir prometteur de " L'écurie de Baham ", si loin de Baham.



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Baham possède avec Fovu, une richesse touristique inestimable


Par EDKING

10 décembre 2002



Le sel barrait l'entrée du sanctuaire. Longue traînée blanche sur la terre latéritique. Afin que nul n'ignore, le guide avait donné un avertissement à ceux qui s'apprêtaient à franchir l'entrée des grottes, sacrées : "soyez simples, ne manifestez aucune intention malveillante. Sinon vous n'en ressortirez pas". Puis chaque visiteur avait traversé la bande de sel pour se plonger dans les mystères de Fovu, ce champ de rochers que le moissonneur éternel avait planté au cœur de Baham, la capitale du département des Hauts Plateaux de l'Ouest.

A l'occasion de l'ouverture de la saison touristique, une agence de tourisme a, le 29 novembre 2000, organisé un pèlerinage sur le site sacré qui abrite les dieux baham, au quartier Fovu. La veille, le gardien des lieux avait montré sa réticence : d'abord parce que le guide n'était pas Baham. Ensuite, les dieux qui veillent sous ces pierres risquaient de s'irriter devant la présence d'étrangers non initiés. II a fallu l'accord de Sa Majesté POUOKAM TEGUIA Max II, Fô des Baham, pour que le pèlerinage ait lieu, après les cérémonies de purification matérialisées par le sillon de sel tracé à l'entrée du sanctuaire.

Première station : du haut d'un rocher pointant à 850 m d'altitude, les visiteurs ont pu contempler à perte de vue, une forêt de pierres géantes harmonieusement assemblées, d'environ 2 hectares. En contrebas, deux rochers forment une sorte de couloir par lequel les visiteurs pénètrent dans la chambre de sacrifices, où sont entreposés les calebasses d'huiles rouge, du riz, du sel, des noix de kola, des jujubes, des branches d'arbre dit de paix, mais aussi des coqs et des poules en liberté. C'est le lieu de purification, explique le guide. Ceux qui sont envoûtés viennent ici se faire soigner en souscrivant à des rites sacrificiels. Des maîtres de cérémonies officient souvent à la nuit tombée, pour la délivrance des malades. C'est aussi un lieu de jugement et de prise de grandes décisions concernant le village.

Sous un rocher coule un ruisseau. Une source thermale assez importante pour être exploitée a été découverte sur le site par des géographes. Mais les villageois ne sont pas prêts à laisser profaner leur sanctuaire qui, à une certaine époque, servait de refuge et de cachots pour les maquisards durant les années troubles d'avant et d'après l'indépendance. Déjà les Baham avaient bataillé ferme pour que les religieux, qui voulaient installer une mission dans l'antre de leurs dieux, aillent se faire voir ailleurs. Le clergé animiste avait même voulu laver cet affront par le sang, heureusement que les missionnaires catholiques avaient battu en retraite, en allant planter leur tente en amont de Fovu.

Sur le versant sud de Fovu, des arbres centenaires sont perchés aux flancs des rochers, où poussent des plantes médicinales. Un micro climat y règne en toute saison. Les herbes hautes sont parcourues par des frissons provoqués par un vent doux qui souffle et emplit les poumons des visiteurs. Sur les hauteurs du Fovu qui signifie "Les dieux sous les pierres" en langue locale, une plaine propice au pique-nique s'étale à perte de vue et invite à la contemplation.

A la fin de la visite, les touristes d'un jour sont encore subjugués par la beauté éternelle des lieux. Baham possède avec Fovu, une richesse touristique inestimable que les contingences culturelles gardent sous le boisseau. Il en est de même de plusieurs sites à travers la province. La carte touristique de l'Ouest fait en effet ressortir des circuits de montagnes, des circuits climatiques, des circuits botaniques, cols, falaises, et lacs, les sultanat et chefferies.

Lors de la cérémonie marquant l'ouverture de la saison touristique, un appel a été lancé aux opérateurs économiques afin qu'ils s'investissent dans le développement touristique de la région.




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