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LE ROYAUME DE BAHAM [Le match de la vie de NGUEWA Omer]

Le Royaume du Peuple Baham

GUA GUEFFA TA'A TOMDJAP

Sa Majesté POUOKAM II Max, Roi des BAHAM

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Le match de la vie de NGUEWA Omer


Par Camerpress.net

23 janvier 2012



Pharmacien, choriste, notable, entrepreneur... l'amoureux de foot décédé dimanche à 68 ans aura eu une existence remplie. Dans la cour du domicile familial sis à Bonapriso, non loin du Marché des fleurs, un quinquagénaire réprime des sanglots. Il n'est pas le seul à arborer une mine grave ou triste en ce lieu où la mort vient de frapper. Dans un coin du salon, à l'entrée duquel est disposé un portrait du disparu, la même ambiance lourde prévaut ce lundi midi. De rares paroles sont échangées. Le Dr Nguewa Omer est décédé, laissant les siens la mort dans l'âme. Mais son souvenir, l'oeuvre de sa vie, seront, eux, impérissables.

Une vie qui commence à Foumban, ville où ce fils de Baham voit le jour, et dont il garde l'essence du terroir dans ses veines toute sa vie. En plus d'être notable à Baham, « il était Nji à Foumban », indique Jean-Louis Nguewa, son fils. De ce médecin basé à Yaoundé, CT apprendra aussi que l'amour de Nguewa Omer pour le football s'est manifesté assez tôt. Durant son second cycle au collège Vogt, il jouait pour Diamant de Yaoundé. La balle ronde ne le détourne cependant pas de ses études. Nanti d'un bac scientifique, le jeune Nguewa part pour l'Europe, plus précisément à Toulouse en France, où il suivra des études de pharmacie. En 1975, Nguewa Omer revient au Cameroun, nanti d'un doctorat en pharmacie et d'un Certificat d'études spécialisées (Ces) en pathologie médicale. Une nouvelle vie commence.

C'est à Douala que le jeune pharmacien s'installe. Le virus du foot n'a jamais disparu. L'Union de Douala sera le creuset de ce renouveau de flamme. Nguewa Omer y fait « toutes ses classes », et en devient président au milieu des années 80. Bien des souvenirs sont attachés à cette époque... Le « prési » finit par passer la main et intègre le comité des sages. Au moment de sa mort, il était coordonnateur général du comité provisoire de gestion et de président de la commission de relecture des statuts de l'Union de Douala.

Nguewa Omer laisse d'autres types de souvenirs. Le piano disposé dans là, dans le coin d'un plus petit salon, servait « à son usage », déclare son fils. L'homme jouait « à la guitare aussi », fruit de son passage à l'orchestre de Vogt. Ce fervent catholique fut longtemps président de la chorale St Grégoire de la cathédrale Pierre et Paul de Douala. Il s'engagea aussi en politique, occupant de hautes fonctions dans le Rdpc : membre du Comité central, vice-président de la coordination Rdpc dans le Wouri, responsable à la communication de ce parti lors des dernières élections...

Ce qu'on sait peut-être un peu moins, c'est qu'il lança de véritables entreprises, dont le Laboratoire Docteur Nguewa (LDN, inauguré en son temps par Luc Loé, alors gouverneur du Littoral), spécialisé dans la production de médicaments. Un sanglot éclate à côté. Une femme s'est remise à pleurer dans le grand salon. D'autres larmes couleront sans doute, d'ici à ce que le disparu, grand officier de l'Ordre de la valeur, soit mis en terre. Mais Odette, sa veuve, et leurs cinq enfants, bien qu'éprouvés, pourront se remémorer certaines de ses paroles pour trouver la force de surmonter le malheur et d'aller de l'avant : « On ne mesure pas la grandeur d'un homme à la manière dont il tombe, mais à la manière dont il se relève ». Merci, docteur.

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